Dossier méthodologie PY010X L2

Sommaire

• Résumé……………………………………………………………………………………………………………………..1

• Introduction théorique………………………………………………………………………………………..…2-4

• Méthode……………………………………………………………………………………………………………..…....5

• Participants……………………………………………………………………………………………………5
• Matériels…………………………………………….…………………………………………..………….5-6
• Procédure……………………………………………………………………………………………………...6
• Hypothèses opérationnelles..............................................................................6

• Résultats………………………………………………………………………………………………………………7-18

• Discussion…………………………………………………………………………………………………………19-20

• Conclusion générale………………………………………………………………………………………………..21

• Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………22

• Annexe……………………………………………………………………………………………………………….……23

Résumé:250 mots

Notre étude s'est portée sur les effets du Yoga sur la cognition. En effet, nous avons cherché à savoir si la pratique du Yoga améliorait la mémoire de travail. Pour cela, nous avons donc comparé deux groupes étudiants à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès: le premier groupe étant constitué de 15 personnes pratiquant régulièrement le Yoga et le second groupe composé de 15 personnes n'ayant jamais pratiqué le Yoga. Afin d'étudier leur mémoire à court terme, nous avons choisi de leur faire passer un test de calcul mental. Le test était constitué de 8 problèmes différents: certains sur le prix, d'autres sur l'âge, sur le nombre d'éléments et enfin sur la hauteur. Les participants ne devaient poser aucun calcul, et écrire seulement le résultat sur une feuille. Avant de faire passer le test, nous avons demandé à nos sujets de remplir un questionnaire comportant des questions biographiques, notamment l'âge, le type d'étude, les activités physiques, le bilinguisme, et pour les pratiquants de Yoga, la fréquence et la durée de leur pratique. Les résultats vont dans le sens de nos hypothèses de départ, puisque la moyenne des bonnes réponses du groupe des pratiquants de Yoga à l’université est supérieure à la moyenne du groupe ne pratiquant pas le Yoga à l’université. Nous ne pouvons cependant pas valider nos hypothèses puisque notre échantillon ne comporte que 30 personnes et les différences dans les résultats entre les deux groupes ne sont pas réellement significatives, bien qu’elles suivent le sens de nos hypothèses.

Mots clés

La pratique du Yoga, la mémoire de travail, la cognition, test de calcul mental, un questionnaire.

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Introduction théorique

Dans un premier temps nous allons définir la mémoire de travail qui est notre variable dépendante. D’après la brochure du CRFNA, la mémoire de travail ou également appelée mémoire à court terme, permet à une personne de disposer d’un espace de travail mental en parallèle, afin de maintenir des informations pendant une période de plusieurs secondes. Le psychologue défini cette mémoire à court terme comme dite «de travail» afin de faire référence à son aspect actif. Elle permet de stocker et de manipuler des informations pendant de courtes périodes et lors de la réalisation d’une activité. Par exemple, lors de la recherche d’une information ou alors lors d’un raisonnement ou même lors de la compréhension à la lecture. Il y a deux systèmes de stockage différents qui existent; tout d’abord la boucle phonologique et ensuite le calepin visuo-spatial. La boucle phonologique est le sous-système qui maintient en mémoire les informations verbales entendues ou lues. Le calepin visuo-spatial est le sous-système qui maintient en mémoire les informations visuo-spatiales et les images mentales. La boucle phonologique et le registre visuo-spatial dépendent d’un seul et même gestionnaire qui se nomme l’administrateur central, celui-ci supervise le fonctionnement de la mémoire de travail. En d’autres termes il coordonne l’activité des deux autres sous-systèmes qui sont, comme cité au dessus, la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial. L’administrateur central permet de réaliser deux tâches en même temps, dont l'une nécessite un stockage et l’autre un traitement de l'information.

Après avoir défini et fait un bref résumé du fonctionnement de la mémoire de travail, nous allons voir que nous sommes tous confrontés aux dysfonctionnements de la mémoire de travail et ces difficultés augmentent avec l’âge et le type d’activités. Néanmoins, les dysfonctionnements de la mémoire de travail sont les plus fréquents et les plus invalidants pour les personnes souffrant d’une atteinte de la mémoire de travail. En effet, ces personnes ne parviennent plus à maintenir et manipuler des informations pendant un court laps de temps ou pendant la réalisation d’une tâche, ce qui engendre de réelles incapacités dans leur quotidien. Pour cela, il existe des activités qui peuvent remédier à ces dysfonctionnements et aider à vivre plus sereinement avec ces atteintes. Parmi ces activités nous avons choisi de travailler sur le yoga qui sera notre variable indépendante.

En effet, selon l’article « Neurophysiological and neurocognitive mechanisms underlying the effects of yoga-based practices: towards a comprehensive theoretical framework » de Schmalzl, Powers et Henje Blom (2015) notamment, la pratique du Yoga est basée sur une combinaison de postures, de séquences de mouvements, de placements de regards, d'un mode d'inspiration et de respiration

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particulier, ainsi que d'autres techniques spécifiques à celle-ci afin d’améliorer le focus attentionnel. D’après certaines études, avec le temps, les personnes qui pratiquent le yoga notent des bienfaits sur le plan physique, mental, et même spirituel. Parmi les bénéfices pour la santé, on note une plus grande énergie, une pression artérielle plus basse, un niveau réduit de stress ou d'anxiété, une immunité améliorée, une plus grande souplesse, une plus grande amplitude de mouvements, une meilleure concentration, une meilleure santé cardiovasculaire et davantage d'endurance, un meilleur tonus et une plus grande force musculaire, une plus grande capacité respiratoire, un meilleur maintien, une perte de poids éventuelle. Un grand nombre de personnes ont adopté le Yoga comme un style de vie. Tous ces facteurs engendreraient une amélioration au niveau physique, mais également au niveau neurologique, améliorant les fonctions exécutives, comme le montrent Gothe et al, dans l'article “The acute effects of yoga on executive function” en 2013. Cette étude a montré des améliorations de la mémoire de travail chez les praticiens de Yoga en opposition aux praticiens d’aérobie où ils n’ont observé aucun changement au niveau de la mémoire de travail. Cette étude a été réalisée en comparant les résultats de tests passés par un groupe de femme après une activité d'aérobie, puis après une pratique de yoga. Les résultats ont montré que les tests passés après la séance de yoga étaient meilleurs que ceux passés après la séance d'aérobie. Puisque de nombreuses études montrent que le Yoga a de nombreux bénéfices physiques et mentaux, nous allons essayer d’infirmer ou de confirmer si le Yoga a des effets bénéfiques sur la mémoire de travail des étudiants praticiens à l’université Jean-Jaurès.

Dans l’article de Furst, Ansgar, Hitch « Separate roles for executive and phonological components of working memory in mental arithmetic » (2015) sont présenté trois expériences différentes qui ont pour but d’étudier les rôles de la fonction exécutive et de la boucle phonologique de la mémoire de travail dans le calcul mental. Dans la première expérience il a été testé deux hypothèses, tout d’abord la boucle phonologique est utilisé pour stocker des informations temporaires lors du calcul, il a été prédit que l’occupation de la boucle serait particulièrement perturbée avec la brève présentation où il y avait une charge de stockage plus élevée et également que l’exécutif central serait responsable de l’exécution. Dans la seconde hypothèse, il a été prédit que la tâche de récitation perturberait le calcul. Dans la seconde expérience, lorsque la Trails Task a été faite en même temps que les calculs mentaux, les taux d'erreurs et le temps mis ont été plus important. Les résultats laissent à penser que la boucle phonologique jouerait un rôle mineur dans le soutien exécutif. La relation entre la Trails Task et la tâche de calcul confirme l'hypothèse selon laquelle la réalisation de ces tâches implique des processus exécutifs. Les résultats de l'expérience 2 sont convaincant, cependant il reste possible que la détérioration de la performance de la tâche Trails avec le nombre de porte été dû à l'allongement des délais de résolution.                                3