PHILIPPON S., Le juste Soin, Perspective soignante, décembre 2015, n°54, pages 25-32
Fiche de lecture : PHILIPPON S., Le juste Soin, Perspective soignante, décembre 2015, n°54, pages 25-32. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Vanessa G • 21 Octobre 2017 • Fiche de lecture • 709 Mots (3 Pages) • 8 768 Vues
U.E 6.1 FICHE DE LECTURE
PHILIPPON S., Le juste Soin, Perspective soignante, décembre 2015, n°54, pages 25-32
Article tiré d’une revue trimestrielle nommée Perspective Soignante orientée vers les pratiques et recommandations professionnelle soignante. Domaine de référence : sciences humaines, relation de soin, ethique, philosophie du soin.
Serge PHILIPPON est cadre supérieur de santé et formateur d’IFSI, responsable du développement et formateur au GEFERS (groupe francophone d’Études et de Formation Éthiques de la Relation de Service de soin). Il a contribué à l'écriture d'un ouvrage collectif « La banalisation de l'humain dans le système de soin ». Il s'attache tout particulièrement à mener une réflexion sur l'éthique clinique. Il a participé au projet de service sur le espaces de soin.
Dans ce texte, Serge Philippon, donne une définition du juste soin.
Tout d’abord, il affirme qu’une relation c’est la rencontre entre deux personnes, deux histoires où chacun apporte son propre vécu. Cette relation est un échange entre un soignant et un soigné où l’un attend d’être accompagné et l’autre apporte son soutient.
Le professionnel a plusieurs outils pour répondre à cette demande tels que le raisonnement clinique (l’observation, l’écoute, l’analyse) et la technicité.
Pour arriver à un juste soin, il faut prendre en compte la mémoire du soignant et du soigné. Si le soin répond au plus près aux besoins du patient et qu’il est personnalisé, c’est un juste soin, ainsi les deux en tirent des bénéfices.
Le rôle du soignant est de s’interroger sur sa pratique et de la remettre en question (expériences).
De plus, le juste soin fait appel à la créativité empathique c’est-à-dire que le soignant doit porter une attention particulière à l’autre, avoir une confiance en ses compétences et avoir une bonne image de sa fonction (autonomie créative).
Par ailleurs, l’auteur explique le déroulement logique d’un juste soin, dans un premier temps, il faut prendre en compte le passé du soigné. Et dans un second temps il faut créer une relation de confiance avec le patient. Et enfin, mettre en oeuvre le soin adapté à la situation et à la personne.
Le soignant ne doit pas être un simple exécutant de protocoles, mais il doit s’interroger sur sa pratique. Le soignant doit travailler en équipe pour exprimer pleinement sa créativité et son dynamisme, à condition d’une bonne organisation et d’un principe de réalité. Il y a une responsabilité collective.
Cependant, le juste soin rencontre des limites, d’une part si le soignant ressent une certaine frustration ou s’il idéalise son rôle.
Par ailleurs, le juste soin a deux dimensions, l’une est le principe de bienfaisance c’est-à-dire agir dans le bien du soigné et l’autre est le principe de non-malfaisance c’est-à-dire que le soignant doit agir sans porter préjudice au soigné. De plus, l’autonomie a un rôle fondamental, car c’est le respect de la dignité d’autrui. Enfin le soignant doit accepter de se remettre en question en s’appropriant les raisonnements cliniques, ce qui constitue un challenge personnel et collectif.
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