Dissertation S1, Compétences clés dans l'apprentissage de la gestion
Dissertation : Dissertation S1, Compétences clés dans l'apprentissage de la gestion. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Anis Benamara • 18 Mai 2017 • Dissertation • 2 332 Mots (10 Pages) • 1 291 Vues
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Examen de compétences clés pour l’apprentissage de la gestion |
Semestre I |
Benamara Anis |
2/19/2017 |
Pendant la tentative de résolution de l'étude du cas "La où il y a du sucre il y a des fourmis", j'ai découvert différents nouveaux concepts qui ont influencés ma manière de réagir ainsi que de travailler en groupe, je vais essayer de répondre à travers ce texte à la façon dont les différentes activités qu'on pratiquait en classe associés aux différents concepts étudiés m'ont aidés à travailler sur moi-même ainsi qu'avec mon groupe de travail.
Pour la réalisation et l'aboutissement de notre étude de cas, le professeur nous a chargés de trouver une solution pour la jeune Sarah qui ne savait quoi choisir entre ces principes où sa carrière professionnelle. La différence, c'est qu'on va là, découvrir un nouveau type d'exercices, nous devions résoudre un problème pour qui on n'avait point de formation particulière, on devait nous instruire nous-mêmes avec le professeur qui était là pour guider cette démarche et jouer un rôle de facilitateur et d’orienteur. De plus la formation des groupes a été totalement aléatoire, ne se basant sur aucune affinité, c’était un autre obstacle pour nous de travailler avec des personnes avec qui on ne partage pas les mêmes points d’intérêts, les mêmes valeurs ni simplement la même vision des choses.
Mais tout cela ne fut qu’une déception de courte durée au sein de notre groupe, et ce, grâce aux différentes activités proposés par le professeur (spécialement les différentes feuilles et fiches qu’on devait remplir sur nous-mêmes et sur nos partenaires de travail), car ces activités avait la particularité d’être en concordance et dans le même contexte que les connaissances que nous devions acquérir en cours, nous avons donc appris grâce aux modèle de David Kolb le style d’apprentissage propre à chaque membre du groupe, on avait un assimilateur, deux divergents, deux accommodateurs et un convergent (ce qui se traduit par trois fonceurs ainsi que toi observateurs), chacun a aidé l’autre dans ce domaine, j’ai aidé les autres à mieux analyser la situation et a mieux réfléchir, et ils m’ont aidés à ne pas avoir peur de prendre des décisions. Alors qu’au début, chaque membre du groupe pensait qu’on ne va ni s’entendre ni réussir à travailler ensemble, ce fut tout le contraire finalement, car après avoir appris à nous connaitre mutuellement et à comprendre le style d’apprentissage de chacun d’entre nous, nous avons réussis à nous rapprocher et à avoir le même objectif ainsi que la même détermination pour effectuer la tâche qui nous a été demandée et ce en regroupant au mieux les connaissances explicites et tacites de chacun d’entre nous grâce à la coordination que nous avons réussi à instaurer. Cette expérience a été primordiale pour mon développement personnel et inter :
- Le travail coopératif m’a permis de me familiariser avec les autres membres du groupe
- J’ai appris à trouver des accords en groupe alors qu’il m’était impossible de gérer ça auparavant et ce en utilisant diverses techniques (consensus etc..)
- Travailler avec des inconnus m’a appris à tolérer, respecter et à valoriser les différences
- Méthodologie de gestion du groupe, du travail et du temps grâce à l’attribution de rôles
- J’aurais dorénavant une plus grande facilité à résoudre des problèmes et ce grâce à la nouvelle méthode de l’apprentissage par problèmes.
Durant la réalisation de notre projet, qui consistait à se mettre dans la place de Sarah et voir toutes les solutions qui s’ouvraient à nous, l’un des principaux avantages et la grande différence entre le travail en équipe et le travail seul était la synergie qui régnait au sein du groupe, cela nous permettait d’échanger diverses idées et points de vues en s’appuyant sur les connaissances et les expériences propres à chacun des membres du groupe. Ce climat de communication qui était présent nous a aidés à développer et à améliorer les idées ainsi qu’à prendre des décisions meilleures.
Cependant, cette synergie n’est pas venue instantanément; pour l’obtenir nous sommes passés par plusieurs étapes. Au tout début quand Monsieur Shereef a formé les groupes au hasard, je me suis retrouvé au sein d’un groupe où je connais qu’une personne avec qui je ne m’entend pas très bien, les deux premiers jours ont étés assez tendus et assez froids, car nous n’étions pas habitués à travailler de la sorte, cela était nouveau pour nous. A partir du troisième jours nous avons appris à nous connaitre, et ce, grâce aux activités proposés par le professeur où nous devions nous rassembler autour d’une table pour remplir les fiches qu’on avait à remplir à propos de notre personnalité et de notre façon de travailler, c’est à ce moment-là que les choses ont commencés à s’améliorer, car non seulement nous avions partagés des moments de rires et de détente, mais aussi nous nous sommes fixés un objectif par rapport au projet et attribués nos rôles en fonction du style d’apprentissage et de la personnalité de chaque membre du groupe, par exemple on m’a désigné comme animateur, et je trouve que c’était le rôle qui m’arrangeait le plus, et cela car je suis un assimilateur donc j’ai la capacité à analyser tout ce qui se passait autour de moi par rapport au projet et au comportement des autres membres, et que j’étais quelqu’un de très sociable et logique, et tous les rôles ont été choisis de la sorte pour chaque membre en fonction des caractéristiques qu’il avait, nous avions donc désignés 5 rôles différents au sein de l’équipe. En tant qu’animateur et leader du groupe, je faisais en sorte que chaque membre puisse faire évaluer sa pensée afin d’arriver à une vision partagée des solutions à entrevoir, les décisions ont été prises par consensus (voix majoritaire), c’était la méthode qui nous arrangeait le plus au sein du groupe bien qu’il y a eu quelques soucis par rapport à ça car on ne pouvait pas mettre tout le monde d’accord; surtout dans la partie rôleplay où nous avons eu une mésentente par rapport à l’attribution des rôles, deux des membres ont voulus jouer le personnage Maria, on a donc fait un vote et celui qui avait le plus de points allait jouer le personnage, après tout on ne peut pas être tout le temps d’accord.
En ce qui concerne les conflits nous avions eu un début de conflit que nous avons heureusement réussis à régler avant qu’il n’arrive à l’étape du conflit ouvert. C’était un conflit de personnes; au début, notre groupe était séparé en deux sous-groupes qui ne s’entendaient pas top, nous étions moi et Selma à travailler ensembles, les trois autres quant à eux travaillaient de leur côtés aussi sans qu’il y ait une vrai interaction et du partage d’idées entre tous les membres, nous étions tous sous tension et pour empirer cela nous étions entrains de nous éviter pour ne pas avoir de confrontation, après deux jours j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de parler du conflit autour d’une table devant tous les membres et je ne l’ai pas regretté car chacun était d’accord que conflit il y avait. Après avoir longuement discutés autour d’une table nous nous sommes mis d’accord sur le rôle et sur ce qu’on attend de chaque membre. Nous avons réussis à résoudre le conflit, désormais tout allait pour le mieux et un climat de confiance et de travail régnait dans le groupe.
Décrivez brièvement quel était votre positionnement culturel et votre style préférentiel en matière de communication, d’apprentissage, de gestion de conflit et prise de décision avant de débuter vos études à MDI. Illustrez votre réponse à l’aide d’exemples précis tirés de votre vécu.
Avant de débuter mes études à MDI, j’étais une personne très introvertie et assez renfermée dans son monde, je n’avais que rarement l’envie d’aller parler aux autres et encore moins de travailler avec eux car c’était une perte de temps pour moi, je m’appuyais d’ailleurs sur le proverbe : « il vaut mieux être seul que mal accompagné » pour justifier mon attitude envers les autres. Cela a grandement été dut à la frustration que j’ai vécu durant mon enfance, j’étais enfant unique à la maison ce qui veut dire que je n’avais ni frère ni sœur, je n’avais pas de cousins avec qui passer des moments et pour couronner cela j’étais rejeté par les enfants du quartier sans aucune raison précise, d’ailleurs j’ai une anecdote à raconter à propos de cela ; quand je descendais pour essayer de jouer avec eux, on ne me calculait pas et quand je leur demandais pourquoi ils faisaient ça, ils me tiraient des pierres dessus pour que je rentre à la maison, c’est d’ailleurs de la sorte que je me suis fracturé un os, en tombant sur mes jambes en essayant de prendre la fuite pendant qu’on tirait des pierres sur moi. C’est à partir de cette période que j’ai appris à vivre seul sans aucune compagnie si ce n’est celle de mes parents qui ont toujours été là pour moi.
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