La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
Dissertation : La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar eric kir • 29 Septembre 2016 • Dissertation • 982 Mots (4 Pages) • 1 325 Vues
La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
Le fait de préserver l’environnement n’est pas toujours associée avec la croissance économique. Il est courant de mettre en relation les notions de croissance, d'indicateur de variation des richesses mesuré par l’augmentation du PIB réel, et de développement. Mais le développement durable est une notion plus restrictive que celle de développement, le développement durable correspond au développement qui permet de satisfaire les besoins des générations présentes sans mettre en cause la satisfaction des besoins de générations futures. La question est donc de connaître les conditions qui pourraient rendre compatibles croissance économique et développement durable. Une première réponse à la compatibilité de la croissance et du développement durable tient au progrès technique, mais elle sera insuffisante s’il n’existe pas une véritable volonté politique. La croissance économique est-elle compatible avec le développement durable ?
Premièrement nous analyserons si le progrès technique peut faire que le développement durable soit compatible avec une croissance économique, puis nous verrons que les choix politiques ont un poids important sur leur compatibilité.
Depuis les années 1970, des études montrent les effets négatifs de la croissance sur l’environnement. Cependant, on peut montrer que l’absence de croissance nuit aussi à l’environnement et que les progrès technologiques peuvent permettre de résoudre ces effets de la croissance.
De nombreux pays ont utilisé d’une manière intensive leurs ressources naturelles (charbon, pétrole, métaux précieux, etc.), c’est pour ceci que la planète se dégrade de façon générale. Ainsi, les émissions mondiales de CO2, mauvaises pour la couche d’ozone, ont augmenté exponentiellement entre 1971 et aujourd’hui. Cette situation est aggravée par le fait que le marché ne prend pas en compte les coûts environnementaux qui constituent des externalités négatives. Cependant, on peut observer que les pays les plus développés, depuis 1971, contribuent de moins en moins à cette émission car la Chine, pays émergent, a vu ses émissions Croitre très fortement. Dès lors, la problématique environnementale change de sens et elle se déplace vers celle de la pauvreté. En règle générale, les pays les pauvres, peu responsables des dégradations de l’environnement, ne sont pas prémunis contre les risques écologiques. Certaines dégradations ont une portée internationale (par exemple le réchauffement climatique), qui risque de toucher plus durement les pays pauvres. En effet, pour faire face à leurs besoins, les pays les moins développés utilisent des techniques fortement consommatrices d’eau ou d’énergie.
Le ralentissement de la croissance n’est pas une assurance de développement durable. Ainsi, celui de l’UE s’est accompagné d’un accroissement de la consommation énergétique. Les exemples des pays émergents, Chine et Brésil, montrent que la croissance reste indispensable pour assurer les besoins essentiels des générations actuelles, ce qui est une condition du développement durable. Pour assurer la satisfaction des besoins des générations futures, il faut réunir croissance et préservation de l’environnement. Il faut donc développer, grâce au progrès technique, de nouvelles combinaisons productives moins consommatrices de ressources naturelles non renouvelables.
Les pays les plus riches ont des ressources suffisantes qui permettent de financer des recherches (R&D) afin de trouver matériaux qui consomment moins d’énergie (énergies renouvelables comme l’énergie éolienne ou solaire, entre autres). Par contre, le progrès technique n'est pas suffisant sans une volonté politique forte.
L’Etat a pour responsabilité de corriger les insuffisances du marché, et, si la pollution apparait comme une défaillance du marché, l’état doit intervenir. Cette intervention de l’État implique une volonté politique des pouvoirs publics tant au niveau international que dans les autres niveaux.
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