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La monnaie et ses mécanismes

Fiche de lecture : La monnaie et ses mécanismes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  26 Avril 2017  •  Fiche de lecture  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  1 045 Vues

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Fiche de Lecture

La monnaie et ses mécanismes, Dominique Plihon, Edition La Découverte, 2008.

L'introduction nous informe que la monnaie est l'un des instruments les plus utilisés dans notre vie quotidienne. On lui définit trois utilités :

- elle sert à évaluer les prix de tout les biens, c'est une unité de compte.

- elle est utilisée comme moyen d'échange pour des biens et services, c'est une unité de paiement.

- elle représente une forme de richesse, c'est une unité de réserve de valeur.

Le chapitre 1 présente les différentes formes prises par la monnaie dans sa fonction d'instrument de paiement.

Ainsi, la monnaie a eu diverses formes au cours de l'Histoire et a suivi un processus de dématérialisation.

Tout d'abord la monnaie a connu une forme métallique, qui a commencé en Egypte, 2000 ans avant notre ère. Elle est ainsi passée des lingots d'or, aux pièces métalliques frappées. Ici, sa valeur faciale est associée à sa valeur intrinsèque.

Ensuite, la monnaie de papier a été très importante après 1914. Elle se diffère de la monnaie métallique de part sa valeur faciale qui est dissociée de sa valeur intrinsèque, et aussi parce qu'elle est acceptée en vertu de la confiance accordée envers l'émetteur.

Enfin, la monnaie scripturale s'est peu à peu imposée dans l'Histoire, celle-ci se constitue d'avoirs matérialisés par une inscription dans les comptes bancaires ou postaux. Celle-ci se compose de trois instruments qui sont les instruments papiers, automatisés et enfin la monnaie électronique.

Aujourd'hui la monnaie scripturale est la plus utilisée.

La banque centrale assure la création de la monnaie fiduciaire, et, les banques assurent de leur côté la création de la monnaie scripturale.

Le chapitre 2 étudie la place de la monnaie parmi l'ensemble des actifs susceptibles d'être détenus par les agents économique dans le cadre de la gestion de leur patrimoine.

La monnaie assure également un instrument de réserve de valeur.

La gestion du patrimoine se carctérise par 3 formes d'actifs principales, les actifs réels , les actifs financiers et les actifs monétaires, les agents répartissent leur patrimoine en fonction de ces actifs.

Pour assurer la gestion du patrimoine, deux critères sont privilégiés : les risques et les rendements.

La monnaie ne repésente aucun risque car sa valeur nominale est stable et sa disponibilité est immédiate.

Selon Keynes, la monnaie permet à l'agent économique de faire face à l'incertitude car l'économie de marché est incertaine de part l'évolution des prix des actifs risqués et la synchronisation des

dépenses et recettes. Cette préférence pour la liquidité s'explique par :

- la transaction

-la précaution

- la spéculation

Notre societé contemporaine a subi de grandes transformations dans la structure du patrimoine financier des ménages ces dernières années et révèlent de nouveaux comportements dans la gestion du portefeuille. En effet, les dépôts auprès des banques ont baissé et ont laissé place à l'ensemble des placements moins liquides et à plus long terme. Cependant, on observe une forte diminution d'investissement des ménages sur les titres d'OPCVM et des actions côtées.

Le chapitre 3 s'intéresse à la place de la monnaie dans l'économie.

Dans l'économie actuelle, il y'a plusieurs agents tels que les banques, les entreprises, les ménages

mais aussi l'Etat qui est très important. Les banques présentent une double fonction de prêt d'argent et elles gèrent les moyens de paiement.

La quantité de masse monétaire créée résulte de la différence entre l'argent que la banque prête et l'argent qu'elle reçoit suite aux remboursements. La création monétaire est donc déterminée par le niveau d'activité économique.

Lorsqu'il y a un déficit budgétaire, les banques achètent les titres émis par la banque de l'Etat afin de couvrir ce déficit, ce qui engendre de la création monnétaire. La création monétaire a aussi un lien avec les opérations avec l'étranger.

La création monétaire peut avoir diverses causes telles que les opérations externes des banques centrales et commerciales, l'endettement de l'état et le financement des ménages et des entreprises.

La vitesse de circulation de la monnaie est moins rapide plus la réserve de valeur est importante car l'argent reçu par les ménages n'est pas automatiquement réinjecter dans l'économie.

La vitesse de circulation de la monnaie peut avoir des effets sur les prix et l'activité économique et deux thèses distinctes sur la vitesse de la circulation de la monnaie s'opposent, les monétaristes qui considèrent cette vitesse de circulation de la monnaie comme stable,et les keynésiens qui eux la considère comme instable.

Le chapitre 4 montre comment la place de la monnaie et des banques dans l'économie a été affectée par les transformations qui ont bouleversé le système financier français depuis les années 1980.

Jusqu'au début des années 80 le système financier Français se caractérisé par d'une part le contrôle de l'activité financière de la part des pouvoirs publiques, et d'autre part, par un financement économique de la part des banques et des institutions financières.

Cependant ce système va peu à peu changer car apparaît alors " l'économie de marché financier libéralisée". Les marchés de capitaux prennent une place plus importante que le financement bancaire et la logique concurrentielle est préférée au contrôle publique.

Ce sont les pouvoirs publiques français qui ont participé à ce nouveau système et cela peu importe leur parti politique avec notamment "une libéralisation financière radicale" et "la création d'un marché unique des capitaux".

Plusieurs

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