La monnaie et la politique monétaire

plusieurs formes : les billets (monnaie papier) qui ont une valeur légale mais pas une valeur propre. Les billets tout comme les pièces ne peuvent pas être refusé dans un espace de souveraineté monétaire ce qui veut dire qu’en principe on ne peut pas refuser le paiement par billet de 20 ou 50 par exemple, ils sont normalement obligés d’accepter la monnaie. Il y a aussi de la monnaie scripturale c'est-à-dire une monnaie qui est définie comme la somme des comptes a vue créditeurs des agents économiques dans les institutions financières. Ce sont l’ensemble de nos comptes en banque à condition qu’ils soient créditeurs. La monnaie est composé pour plus de 85% des comptes a vues créditeurs des agents économiques. Les billets représentant un peu moins de 15% et les pièces un peu moins de 1%.

Les chèques et la carte de crédit ne sont pas de la monnaie mais des moyens de circulation de la monnaie scripturale. Aujourd’hui la monnaie n’a plus de valeur propre.

4) L’organisation du système bancaire

4.1) La notion d’établissement de crédit.

Les établissements de crédit sont l’ensemble des institutions financières à l’exception de la banque de France, de la caisse des dépôts et consignation et le trésor.

1ere catégorie : les banques, les caisses affiliées à la fédération bancaire française parmi lesquelles on trouve le LCL, la Société Générale, la BNP (Banque nationale de Paris). On compte un peu plus de 200 banques affiliées à la fédération bancaire française.

2éme catégorie : les banques mutualistes et coopératives : Le crédit Agricole, Les Caisses d’épargnes, Les Banques populaires. Elles ont un statut juridique différent. Ce sont des banques qui appartiennent au secteur de l’économie sociale et dont les objectifs ne sont pas tournés vers le profit mais plutôt vers la satisfaction des besoins de la population et qui ont un mode de gestion particulier. A peu près 100 banques relèvent de ce statut.

Autres catégories : les caisses de crédits municipales, des sociétés financières spécialisées dans un domaine d’activité particulier sa peut être le crédit immobilier, le crédit bail. Des institutions financières créées par l’Etat et chargés d’une mission spécifique d’intérêt général, c’est le Crédit Foncier par exemple. Ces différents établissements sont tous affiliés au même système de contrôle.

4.2) Les autres institutions financières

La Caisse de Dépôt et Consignation(CDC) : c’est un organisme financier qui joue un rôle particulier dans la mesure où c’est un organisme de financement des collectivités locales (mairie, communes…), c’est aussi un instrument de régulation et un organisme de régulation du système financier. Parallèlement la caisse des dépôts reçoivent les comptes des notaires par exemple, des fonds qui font l’objet de litige, elle reçoit l’argent des enfants qui travaillent et qui ne peuvent pas toucher cet argent. Elle gère aussi les caisses d’épargnes et de prévoyances.

La Banque de France : elle est aujourd’hui placé sous l’autorité de la banque centrale européenne, elle exerce 2 fonctions principales : de contrôler le système financier français et d’émettre de la monnaie légale en particulier les billets.

Le Trésor Public : Il à une place particulière c’est à la fois le banquier et le trésorier de l’Etat. Sa mission première est d’assurer la couverture financière quotidienne des dépenses de l’Etat.

4.3

Les opérations de crédit constituent l’essentiel des opérations des banques, avec la collecte de dépôt, et la gestion de trésorerie. Elles sont distingué soit selon le terme, soit selon l’objet du crédit. Les créances commerciales dont le terme est inferrieur a 2 ans, ensuite les crédit a moyen terme dont l’échéance est compris entre deux et 7 ans, et ceux à long terme dont l’échéance peut aller jusqu’à 20ans. Il y a les crédits commerciaux qui s’adressent essentiellement aux entreprises, ensuite les crédits à l’habitat ou à l’immobilier qui s’adressent aussi bien aux particuliers et aux entreprises. Et il y a aussi des crédits spécifiques comme des crédits à l’exportation qui aide les entreprises à conquérir les marchés étrangers ou les crédits à l’investissement ou à l’équipement

2 éme type d’activité des banques : Les opérations de porte feuille, sous ce terme on regroupe les activités des banques sur les marchés financiers (lorsque les marchés achètent des actions, des obligations, pour ainsi réaliser des plus-values, càd des gains en capital, les banques espérant revendre plus chère les titres qu’elle ne les a acheté).

3éme type d’opération : les opérations de trésorerie et l’interbancaire. Ces activités consistent pour les banques à acquérir soit auprès de la banque de France soit auprès d’autres banques, de la monnaie banque centrale pour couvrir les besoins de leurs clients

Section 2 : La création monétaire

1) Les principes fondamentaux de la création monétaire

Les banques commerciales créent de la monnaie lorsqu’elle distribue des crédits à l’Etat, aux ménages et aux entreprises. Pour le montrer, on va étudier les conséquences de l’émission de crédit dans une économie à une banque, puis dans une économie à plusieurs banques

1.1 Le modèle à 1 seule banque

Banque

On va supposer une entreprise qui s’appelle X qui doit régler un fournisseur Y et qui est à cours de liquidités bien que cette entreprise soit prospère. Pour régler sa dette, elle va demander à la banque un crédit. On va voir la variation des bilans qui sont liées à cette opération de crédit.

Actif

Passif

Dépôt de X= -100

Dépôt de Y = 1001

Crédit X=100

De cette opération, de la monnaie a été crée parce que les dépôts bancaire ont augmenté du montant du crédit, càd de 100. Cependant, cette monnaie est fragile car l’entreprise X peut se raviser et annuler son opération. Le crédit devient réellement monnaie qu’à partir du moment ou l’entreprise X va utiliser cette monnaie, càd régler sa dette au fournisseur Y.

l’opération de crédit a accrut le passif de la banque d’un montant de 100, ce passif correspond à de la monnaie en circulation, il y a bien donc création monétaire, et ce sont bien les crédit, ici le crédit accordé à l’entreprise X qui dont « des dépôts », dépôt d’abord à l’entreprise X puis transféré au fournisseur Y.

Cet exemple peut être généralisé en 2 façon dans la mesure ou de la monnaie peut être crée par les banques lorsqu’elles émettent un titre financier ou lorsqu‘elles achètent des biens matériel comme des bien immobilier.

Les limites à la création dans ce modèle à une banque, à priori il n’y en a pas, car puisqu’il y a une seule banque, les clients ne peuvent changer de banques, et que tous les agents, créanciers et débiteurs sont dans la même banque. Ce qui veut dire que le crédit crée reste dans la banque (changé de titulaires mais pas de banque car X et Y dans la même banques). Pour la banque pas, il n’y a pas de limite car dans ce cas, l’actif de la banque est toujours égal à son passif

1.2. Le modèle à plusieurs banques

L’intérêt et de mettre en évidence les limites de ce modèle, qui provienne de la concurrence que se font les banques.

Banque 1 et 2, et deux entreprises X et Y. la banque B1 crée de la monnaie en accordant un crédit à l’entreprise X qui est cliente de la B1, et l’entreprise Y est maintenant cliente de la banque 2.

Actif

Passif

Crédit X=100

Dépôt= 100 (-30)

Dépôt=7

Banque 1

Opération interbancaire

Refinancement=30

1er cas, l’entreprise X va utiliser une partie de son crédit (30) pour régler une dette à l’entreprise Y. X émet un chèque de 30 à. Y va porter ce chèque à la banque 2. La banque 1 a une dette à la B2.

Pour que ça marche, il faut que la banque 2 accepte de faire un crédit à la banque 1 et ce crédit va être accordé avec un taux d’intérêt, qui se nomme, le taux interbancaire.

2éme cas, on va introduire l’idée de la compensation.

Le jour ou X obtient son crédit, l’entreprise X, va faire un chèque de 50 à l’ordre de l’entreprise Y et que plus tard dans cette même journée, c’est l’entreprise Y qui va faire un montant de 2 à l’entreprise X. Le soir de cette journée, les B1 et 2, vont se retrouver et donc la banque un va présenter son chèque à la banque 2 et la banque 2 à la B1. Et elles vont décider de ne régler que le solde c.à.d. 30. Le lieu ou elles se réunissent s’appellent la chambre de compensation.

Si les banques 1 et 2, se font confiance, elles vont donc accepter l’une et l’autre d’inscrire