Diagnostic des Ressources humaines surles conditions de vie au travail au sein du groupement "des Jonquilles."

Le groupement des Jonquilles

Désirant un état des lieux de la situation du groupement, vous m’avez chargé d’effectuer un diagnostic des Ressources humaines relevant des conditions de vie au travail au sein du groupement des Jonquilles.

Crée par le Docteur Jean-Pierre Marceau en 1978, Jonquilles est un groupement pluridisciplinaire proposant une offre de soins variée et quasi complète, en exerçant toutes les spécialités de médecine, chirurgie et obstétrique en dehors de la chirurgie cardiaque, du traitement des grands brûlés et des greffes d’organes.

Composé de 8 établissements ( 6 cliniques, 1 EHPAD et 1 centre de formation professionnelle), dont la plus grande clinique située à Bordeaux où l’on trouve la direction générale et l’ensemble des autres directions. Les autres établissements sont implantés dans l’ensemble du département de la Gironde.

A ce jour sont répartis dans 80 services et 14 pôles d’activité du groupement, 1 735 salariés dont 1 145 personnels soignants (médecins, infirmiers, aides-soignants…) et 590 personnels non soignants (secrétaire médicale, hôtesse d’accueil…).

Dans le courant de ces deux dernières années, le groupement a connu une forte croissance d’activité avec une augmentation de 27 % des séjours hospitaliers et de 42 % des actes chirurgicaux. En 2019, 52 000 passages sont enregistrés aux urgences, près de 200 accouchements, 49 000 interventions chirurgicales et 34 000 hospitalisations en plus de la réalisation de près de 38 000 actes de radiologie externes.

Cependant, nous faisons face à des difficultés en terme de qualité de vie au travail du personnel et de gestion du personnel au sein du groupement. En réalité nous avons dû faire face à un accroissement soudain et rapide de notre activité mettant la direction générale dans une situation délicate pour répondre à la fois aux besoins des patients et aux demandes du personnel soignant et non soignant, de plus en plus sollicité et dont nous avons du mal fidéliser (turn over en 2019 : 5,25 % / 2017 : 3,09 %).

Afin d’analyser ces problèmes,  j’ai pu établir dans un premier temps le diagnostic opérationnel et dans un second temps mes propositions de solutions. Je vous laisse donc les découvrir.

Problématiques

Dégradation des conditions de travail du personnel non soignant

Difficulté de fidélisation du personnel non soignant

Causes

Accroissement de l'activité dû au nombre de patients qui ne cesse d'augmenter régulièrement.  … …

Difficulté de répondre aux demandes du personnel … …

Mauvaise organisation des déplacements à répétition et remplacements … …

Mauvaise gestion et répartition des taches … …

Horaires de travail trop importantes …

Mauvais climat social au sein du groupement …

Conséquences

Surcharge de travail du personnel non soignant … …

Manque d’effectif …

Dégradation progressive de la marque employeur …

Baisse de motivation du personnel …  …

Risque de détérioration de la santé physique et psychologique du personnel …

Augmentation du turn over … …

Mauvais climat social au sein du groupement …

Augmentation du taux d’absentéisme … …

Retard dans les taches à effectuer …

Constats

Déterminé dans sa recherche de nouvelles solutions afin de développer l'autonomie des équipes et instaurer un climat de confiance au sein du groupement, une application « SI-Santé » destinée au personnel non soignant a été mise en place afin d'être en communication à distance avec le gestionnaire RH « SIRH ».

Néanmoins, on constate grâce à des indicateurs chiffrés que les conditions de travail ne cesse de se dégrader au sein du groupement.

En effet le taux de turn over entre 2017 et 2019 est passé de 3,09 % à 5,25 %, cet indicateur semble très significatif du climat général du groupement qui est en pleine dégradation ainsi que le mécontentement du personnel non soignant.

On aperçoit aussi un déséquilibre de l'effectif du personnel non soignant bien que celui-ci ait progressé de 7% et que le nombre de recrutements ait augmenté de 45% durant les deux années, le taux de départ (licenciements, démissions, départs en cours d'essai) est de 5% en 2019. Ceci montre donc que le groupement rencontre d'énormes difficultés à fidéliser son personnel non soignant.