Economie - La politique budgétaire.
Cours : Economie - La politique budgétaire.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar leanou • 7 Décembre 2016 • Cours • 2 054 Mots (9 Pages) • 1 207 Vues
ECONOMIE - LA POLITIQUE BUDGETAIRE
Un des instruments dont dispose l’état pour atteindre ses objectifs économiques. 4 objectifs :
- Croissance économique (+0,3 %)
- Stabilité des prix (0,2%)
- Echanges extérieurs/balance extérieure (X/M) → déficit de 15milliards d’euros
- Plein emploi (mesurer par le tx de chômage)
- Carré magique N.KALDOR (keynésien)
Pour atteindre ce carré magique, l’état dispose de plusieurs éléments :
- la politique budgétaire (budget = Recettes/Dépenses)
- la politique industrielle (investissements publiques/R&D/programme) ex : TGV, Airbus
- la politique monétaire (n’existe plus au niveau français depuis la mise en place de l’euro) → BCE (situé à Francfort par Mr Draghi)
- Principes de la politique budgétaire
Elle vise à travers la variation du solde budgétaire à corriger les fluctuations de l’activité économique
1er aspect : en cas de ralentissement éco (baisse du PIB ou stagnation → entraîne chômage) , l’état va relancer les travaux/les investissements publiques et va donc stimuler l’éco au prix de déficit budgétaire.
2ème aspect : en cas de surchauffe éco (croissance trop et/ou très élevée qui risque d’entraîner de l’inflation donc hausse des prix), l’état va donc augmenter les impôts pour dégager des excédents budgétaires (recettes fiscales > dépenses)
- Théorie keynésienne
Keynes s’appuie sur le principe du multiplicateur.
Croissance PIB = 1/(1–c) x Variations dépenses gouvernementales
c = propension marginale à consommer
On constate ainsi, grâce à l’effet multiplicateur, que les dépenses publiques entraînent une augmentation plus que proportionnelle de la production.
Conclusion
Pour Keynes, pour relancer l’économie, il faut relancer la demande (les consommateurs principalement) et la solution consiste alors à accroître ou à augmenter les dépenses publiques et ce sans augmenter les impôts. C’est l’effet multiplicateur.
Rq complémentaires :
- On aurait pu baisser les impôts sur les agents éco (ménages/entreprises) mais l’effet est moindre sur l’éco pour Keynes ;
Ainsi si la baisse d’impôts est de 100 milliards et bien les ménages vont en épargner une partie (20% = 1-c) et l’impact de l’économie sera de 80 milliards seulement.
- On peut stimuler l’économie et avoir un équilibre budgétaire en raison des rentrées fiscales supplémentaires liées à la croissance économique (+ de consommation, + de TVA pour l’Etat) → théorème de HAAVELMO
- Critiques libérales
L’état ne doit pas intervenir dans l’économie et se limiter à ses fonctions régaliennes (armée, police, justice).
L’économie est donc réguler par le marché en fonction des courbes d’offres et de demandes.
- Effets pervers
- Effets d’Eviction : Financière
En effet, l’Etat pour financer ses dépenses publiques, aura besoin de capitaux et va rentrer en concurrence avec les entreprises pour capter l’épargne des ménages. (= agent qui est en capacité de financements)
Cette politique se fait au détriment de l’investissement.
: Par les taux d’intérêt
La raréfaction des liquidités va entraîner une hausse des taux d’intérêts pour les ménages et les entreprises.
- Fardeau des prélèvements obligatoires
Pour financer sa politique budgétaire l’Etat a besoin de recettes supplémentaires qu’il trouvera sous forme d’impôts directs et sous forme d’impôts indirects.
Le taux de pression fiscale = (Impôts directs + indirects)/ PIB x 100
Recettes fiscales[pic 1][pic 2]
COURBE LAFFER
[pic 3]
0% 100%
Optimal
Il existerait un certain seuil optimal au-delà duquel la politique/pression fiscale engendre des effets désincitatifs (fraude fiscale/délocalisation) réduisant ainsi les rentrées fiscales.
- Neutralisation de la politique budgétaire = Théorème d’équivalence de Ricardo
En cas de relance éco par les pouvoirs publics, les ménages au lieu de consommer aurait tendance à épargner afin d’anticiper une hausse future des impôts liée à une augmentation de la dette publique.
Donc la politique publique est un échec d’avance.
- La mise en œuvre des politiques budgétaires
- Prédominance de la politique budgétaire (1950-1980)
La politique budgétaire repose sur l’influence de Keynes et sur la courbe de Phillips
Taux d’inflation
[pic 4]
[pic 5]
Taux de chômage
Cette courbe met en relation taux de chômage et taux d’inflation ;
Une forte activité éco va entraîner d’avantages d’emplois et donc réduire le niveau de chômage. Mais, en raison de la consommation supplémentaire, les prix auront tendance à augmenter entrainant une hausse de l’inflation.
Au contraire, le ralentissement éco entraîne une hausse du chômage qui réduit la demande et ralentit l’inflation.
L’Etat a le choix entre diminuer le taux d’inflation (hausse des impôts) ou au contraire réduire le taux de chômage par une politique de relance et donc de déficit budgétaire.
- Retour des politiques libérales
L’échec des politiques keynésiennes à résoudre le phénomène de stagflation (chômage élevé + inflation élevé)
La mise en place et la réussite des modèles libéraux (Etats-Unis = R. Reagan + BG = M. Thatcher) → lutte contre l’inflation, pour restaurer les profits des entreprises.
Privatisation = c’est la vente au secteur privé d’entreprises appartenant à l’Etat
Décisions politiques libérales qui se sont traduits par une baisse importante dans ces pays là.
En outre, le marché du travail a considérablement été flexibilisé (peu de revenus minimums, facilité de licenciements) donc toute cette politique libérale a permis de réduire le chômage.
Conclusion
L’Etat-providence dans ces pays anglo-saxons n’existe quasiment plus. En outre le modèle keynésien ne s’applique plus pour des économies de plus en plus ouvertes ce qui explique que les politiques de relance sont favorables aux autres pays et entraînent des déficits commerciaux importants. Ce qui explique l’échec de la politique de relance de 1981 de Mitterrand (déficit commercial de + de 20 milliard d’euros)
- Budget de l’Etat
Document présenté par le gouvernement qui présente les recettes et les dépenses. Ce budget est voté par le Parlement (Assemblée Nationale + Sénat). Il est valable pour l’année suivante. C’est une prévision (à partir du tx de croissance du PIB) de recettes et de dépenses (+0,3 en 2014). Le gouvernement prévoit une croissance supérieure à l’an dernier, 1%, en raison de la chute des cours de pétrole ainsi que la chute de l’euro par rapport aux dollars (produits moins chers et vont mieux se vendre aux pays étrangers). Cette croissance sera insuffisante pour baisser le chômage.
- Les recettes
= Tous les prélèvements obligatoires auxquels sont assujettis les ménages et les entreprises
2 formes = Impôts directs (tient compte de la qualité du contribuable)
* impôt sur le revenu → progressif et par tranches. 51% des ménages ne payent pas d’impôts sur le revenu/ L’impôt sur le revenu rapportera 70 Mrds d’euros en 2015.
*impôt sur la fortune (ISF)→ repose sur le patrimoine des ménages
*impôt sur les sociétés (IS) → payé par les entreprises/repose sur les bénéfices/impôt progressif/ rapportera 54 Mrds d’euros en 2015
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