Le marché du cacao
Étude de cas : Le marché du cacao. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar bgm29 • 26 Janvier 2021 • Étude de cas • 2 328 Mots (10 Pages) • 688 Vues
PREMIÈRE PARTIE : ÉCONOMIE GÉNÉRALE
À l’origine du chocolat, il y a le cacao, le fruit du cacaoyer. Un produit très réclamé sur le marché car en effet, selon l’Organisation internationale du cacao, la demande mondiale sera supérieure à l’offre d’ici 2020. Cela est dû premièrement par avec la consommation constante des pays développés tels que les pays européens, les États-Unis, ainsi qu’une forte augmentation depuis 20 ans chez les Japonais. Mais aussi en partie grâce aux pays émergents tel que la Chine et l’Inde où la consommation a fortement augmenté. Cependant, avec ce grand développement de la demande, il risque d’avoir par la suite une forte croissance des prix.
Nous étudierons en premier lieu le marché du cacao avec ses caractéristiques, l’évolution des prix et expliquez pourquoi une hausse du prix peut entrainer une hausse de l’offre. Puis nous démontrerons que le marché du cacao au Cameroun ne fonctionne pas de façon optimale, et les moyens mis en œuvre pour améliorer son fonctionnement. Enfin, nous identifierons l’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l’Ouest. Puis évoquerons les notions de défaillance du marché et de bien commun, pour finir avec l’intérêt d’une intervention de l’État.
- Le marché du cacao, en pleine croissance tendancielle
- Les caractéristiques du marché
Avec l’arrivée des nouveaux pays émergents tel que la Chine ou l’Inde, la consommation du cacao a augmenté de 32% en 10 ans. En 2013, le monde a consommé plus de quatre millions de tonnes de cacao, une première.
Cependant, face à cette forte croissance de la demande l’offre ne sera pas capable d’y répondre, ce qui peut aboutir à une pénurie de la matière première. En effet, principalement récolté en Afrique de l’Ouest par des petits fermiers, la production de cacao peut être très coûteuse et compliquée pour ces derniers. Premièrement, ils doivent faire face à la durée assez longue du cycle de production, qui est de 8 ans, puis aux risques de ravageurs et maladies détruisant les plantations. De plus, les producteurs n’ont pas les moyens nécessaires pour répondre rapidement, en quantité et en qualité à la hausse de la demande car leurs exploitations sont de très petite taille. Enfin, ces derniers manquent énormément d’encadrement, c’est-à-dire que la diffusion des bonnes pratiques et la production de cacao de qualité est très restreinte.
Puis le vieillissement des vergers et la baisse de la fertilité des sols n’arrangent rien. C’est pourquoi certains producteurs préfèrent se tourner vers des cultures plus rentables comme l’huile de palme.
- L’évolution des prix
Selon le Wall Street Journal, le cours du cacao a progressé de 9% depuis les années 2000 et a atteint le niveau historique en 2011. En 2013, la barre des 3000 dollars la tonne a été franchie aux États-Unis. On constate ici que malgré la hausse du prix, la demande est toujours aussi forte.
L’élasticité mesure la variation de la demande en réaction à une variation du prix. Généralement, l’élasticité est faible ou nulle car la demande à tendance à baisser lorsque le prix augmente. D’où la loi de l’offre et de la demande ; c’est-à-dire que lorsque le prix augmente, la demande diminue et l’offre elle s’accroît.
Or, dans le marché du caco c’est tout l’inverse, le prix est en hausse dû à sa rareté et pourtant la demande augmente également. En effet, un prix élevé entraîne les producteurs locaux à mieux prendre soins de leurs plantations et y investissent pour augmenter la production. De plus, cela permet à de nouveaux pays producteurs tel que l’Amérique Centrale de produire à leur tour.
- Le fonctionnement du marché de cacao au Cameroun
- Une structure délicate
Producteur majeur, le marché du cacao au Cameroun ne fonctionne pas de façon optimale. Ce dysfonctionnement nuit à l’efficacité du marché mais surtout aux producteurs qui ne reçoivent qu’entre 15 et 8% du prix international moyen pour chaque kilo de cacao vendu. De plus, ce dysfonctionnement provient aussi de l’écart de prix allant jusqu’à 50%, seulement dû à la distance.
Le fait que les producteurs aient un manque d’accès aux informations, requises pour négocier aux mieux les conditions de vente de leurs produits, alors que les acheteurs et les exportateurs, eux, sont bien mieux informés des procédures par le marché international au jour le jour aggrave la situation.
- Les solutions adaptées
Pour les villageois qui n’ont pas accès aux informations importantes, le système qu’INFOSHARE a été mis à disposition pour eux. Ce dernier donne accès aux dernières nouvelles du marché à des milliers de planteurs de café et de cacao. Puis pour ceux qui n’ont pas du tout accès à Internet, ils seront en mesure d’obtenir ces informations deux fois par jour grâce aux émissions radiodiffusées et de les utiliser pour fixer des prix qui soient à la fois équitables et réalistes.
- Le marché du cacao, en pleine croissance tendancielle
- Une externalité engendrée par la production de cacao
L’externalité caractérise le fait qu'un agent économique crée, par son activité, un effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite, ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation.
La production de cacao en Afrique engendre une exterminé négative, on parle ici de la déforestation, dû à la demande importante de cacao qui s’accroît. D’autant que la déforestation participe au réchauffement climatique, ce phénomène risque alors de s’aggraver et ceci va avoir une répercussion sur le l’environnement, la biodiversité. Mais aussi sur la production des fèves qui peut connaître une énorme baisse. De plus, de nombreuses régions de production sont situées sur d’anciennes zones volcaniques, dont les sols sont riches en métaux lourds, c’est pourquoi L’Union européenne a décidé d’imposer un seuil maximal de cadmium dans les fèves de cacao pour assurer la sécurité sanitaire des citoyens.
- Les notions de défaillance du marché et de bien commun
On peut constater différentes défaillances sur ce marché ; comme par exemple le manque important du d’information. En effet, les producteurs n’ont pas accès à toutes les informations pour négocier les prix, ce qui peut se jouer contre eux car ils sont donc payés moins que prévu sans qu’ils ne le sachent.
Cependant la protection de l’environnement et de la biodiversité est un bien commun dû au fait de la demande croissante de cacao.
- Les Intérêt de l’intervention de l’État
L’intervention de l’État dans ce marché vas dans le sens de la protection de l’environnement. En effet, pour conter les dommages crées par la culture de cacao, plusieurs pays sont engagés dans de vastes programmes pour empêcher la surexploitation du bien commun que constitue la forêt. Comme par exemple le gouvernement ivoirien qui mène une réforme ambitieuse, visant à renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources, à développer une économie cacaoyère durable, appuyée sur une concurrence saine, un partenariat public-privé, le recensement des producteurs, et l’organisation de la profession.
DEUXIÈME PARTIE : DROIT
Dossier 1 :
Question 1 :
- Les faits :
- Afin de remplacer un salarié en arrêt de travail pour une durée de 2 mois, Monsieur Royle a recruté Monsieur Besro en CDD pour donc 2 mois à compter du 25 mars jusqu’au 15 avril. Le contrat a été préparer dès le 25 mars par l’assistante. Par négligence, ce n’est seulement que le 15 avril que M. Royle demande à M. Besro de signer le contrat. Or, ce dernier refuse de la signer prétendant avoir été embauché en contrat à durée indéterminée.
- Le problème juridique :
- M. Besro est-il en droit d’affirmer que son contrat de travail est à durée indéterminée ?
- Les règles juridiques :
- D’après les articles L 1242-12 et L 1242-13 du code du travail, le recours au CDD n’est possible que dans les cas prévus par la loi, tel que le remplacement d’un salarié absent est un motif. Le CDD doit être écrit et remis au salarié au plus tard dans les deux jours ouvrables suivant l’embauche. Autrement, sa transmission tardive équivaut à une absence d’écrit qui entraine la requalification du contrat en CDI.
- La solution applicable au cas :
- Dans ce cas, Monsieur Royle était en droit d’avoir recours au CDD pour remplacer son salarié absent pendant deux mois. Cependant, quand bien même le contrat avait été établi dans le délai légal, la transmission tardive du contrat à Monsieur Besro (seulement à la fin des 2 mois), entraine la requalification du contrat en CDI. Monsieur Besro est donc en droit de prétendre qu’il a été embauché en CDI.
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