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L’entreprise Liquid Chemicals : La sous traitance

Étude de cas : L’entreprise Liquid Chemicals : La sous traitance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Février 2022  •  Étude de cas  •  1 436 Mots (6 Pages)  •  454 Vues

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GG100 Contrôle de gestion        2021-2022

Liquid Chemicals1

L’entreprise Liquid Chemicals fabrique et vend des produits chimiques haut de gamme à travers les États-Unis. La plupart de ces produits nécessite des emballages spécifiques. La qualité des containers a toujours constitué un avantage concurrentiel pour l’entreprise. L’intérieur des containers est revêtu d’une couche protectrice brevetée, fabriquée à partir d’un produit chimique connu sous le nom de GHL. L’entreprise dispose d’un département spécifiquement dédié à la fabrication et à l’entretien des containers. Ce département effectue les opérations d’entretien nécessaires pour maintenir les containers en bon état et, lorsqu’ils ne sont pas réparables, en fabrique de nouveaux pour les remplacer.

Le directeur de Liquid Chemicals, M. Walsh, pense depuis un certain temps que l’entreprise pourrait sous-traiter la fabrication des containers à moindre coût et sans porter atteinte à la qualité du service rendu. Après s’être renseigné, M. Walsh contacte une entreprise spécialisée dans la production de containers, Packages Ltd., et leur demande un devis. En parallèle, il demande à M. Dyer, son directeur comptable, de lui préparer un récapitulatif des coûts de fonctionnement annuel du département « containers ».

  • Cout de sous traitance

Le devis de Packages Ltd. leur parvient quelques jours plus tard. L’entreprise propose de fournir tous les containers requis – soit, à l’époque, environ 3 000 containers par an – pour un prix total de 250 000 $/an. Le contrat est prévu pour une durée minimum de quatre ans, date à partir de laquelle il devient renouvelable annuellement. Si le nombre de containers nécessaires venait à augmenter, le contrat serait augmenté en proportion. Par ailleurs, indépendamment de la signature du contrat de fabrication, Packages Ltd. propose d’assurer la maintenance des containers de Liquid Chemicals – tant que ceux-ci ne nécessitent pas d’être remplacés – pour une somme de 75 000 $/an, selon les mêmes termes contractuels.

M. Walsh compare ces chiffres avec les données préparées par M. Dyer, qui synthétisent une année de fonctionnement typique du département « containers » :

Coûts de fonctionnement du département « containers » selon M. Dyer (en $)

Matières premières (MP)

140 000

Main d’œuvre directe (MOD) Charges indirectes du département :

Salaire du responsable du département

16 000

100 000

Coût de l’espace alloué (dans tout le cas c’est payé)

9 000

Amortissement des équipements / machines

30 000

Maintenance des équipements / machines

7 200

Autres frais (si on garde tout en interne)

31 500

Total charges indirectes du département

93 700

Total MP, MOD & charges indirectes dpt.

333 700

Frais généraux & administratifs imputables (les couts existent toujours, même si on sous traites tout, les couts seront répartis sur d’autres départements)

         45 000

Total coûts de fonctionnement du dpt. sur 1 an

378 700

[pic 1]

Walsh en conclut qu’il n’y a pas de temps à perdre : il faut fermer le département

« containers » de l’entreprise et accepter le contrat de sous-traitance proposé par Packages Ltd.. Il souhaite cependant en parler à M. Duffy, le responsable du département

« containers », pour connaître son opinion sur la question avant de prendre sa décision. Il le fait donc venir et lui fait part de la situation en lui assurant que, quoi qu’il arrive, son emploi n’est pas remis en cause car un autre poste de management va bientôt se libérer au sein de l’entreprise. Même si son département ferme, M. Duffy occupera un poste aux responsabilités similaires au sein de l’entreprise, avec les mêmes possibilités d’évolution et sans perte de salaire2.

 - Amortissement et vente (l’achat de machine est déjà fait)

M. Duffy reste pensif et demande un peu de temps pour réfléchir. Le lendemain matin, il demande à voir M. Walsh car il veut lui soumettre un certain nombre de considérations dont il faut tenir compte avant de fermer définitivement le département. « Par exemple, lui demande-t-il, que comptez-vous faire des machines ? Elles nous ont coûté 240 000 $ il y a quatre ans, mais si on les revend aujourd’hui, on aura de la chance si on en tire 40 000 $, même si elles sont encore en bon état et pourraient servir pendant encore au moins quatre ans. Il y a aussi le stock de GHL qu’on a acheté l’année dernière. Ça nous a coûté 200 000 $ (non pertinent) et      t          au rythme où on le consomme actuellement, on en a suffisamment pour les quatre ans à venir. On a utilisé environ 1/5e du stock l’année dernière. Le montant de 140 000 $ de matières premières calculé par Dyer inclut environ 40 000 $ de GHL. Mais si on n’utilise pas notre stock de GHL, on se retrouve avec un stock de produit chimique difficile à écouler. On l’a payé 1 000 $ la tonne, alors qu’aujourd’hui, il est impossible de s’en procurer à moins de  1 200 $ la tonne. Mais si on le vendait, on récupérerait à peine 800 $ par tonne, une fois déduits les coûts de manutention. »

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