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Monnaies complémentaires, alternatives et interrogations actuelles sur la monnaie "traditionnelle"

Étude de cas : Monnaies complémentaires, alternatives et interrogations actuelles sur la monnaie "traditionnelle". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Janvier 2020  •  Étude de cas  •  2 197 Mots (9 Pages)  •  500 Vues

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Complément CH1 : MONNAIES COMPLÉMENTAIRES, ALTERNATIVES ET INTERROGATIONS ACTUELLES SUR LA MONNAIE « TRADITIONNELLE »

🡪cf f(x)° de la monnaie (approche fonctionnaliste ou sociale) pour comprendre si ce sont de « vraies » monnaies ( ex : monnaie si UNIVERSELLEMENT acceptée cô moyen de paiement s/ son territoire de réf

  • Questions :
  • Dvp de ces monnaies en lien a/ mvt de défiance envers
  • système mon et fin
  • les banques et les BC
  • la mondialisation/globalisation

🡪 volonté de réappropriation de la monnaie pour l’intérêt général

  • banques : pvr ++ (création monétaire) / apparaissent disposer de la monnaie parfois à des fins propres et spéculatives. (Or monnaie = bien public)

cf mvt de contestation en GB « positive money » :

  • vise banques juges responsables des crises à répétition
  • veulent retirer au banques pvr de création mon (bc mauvais usage)
  • veulent : obliger banques à garder S des déposants et utiliser seulement a/ accord du déposant
  • banques ne pourraient prêter que sur leur ressources propres

🡺 redeviendraient de « simples intermédiaires »

  • citrique BC  bc of contrôle insuffisant + poids dans cadre de la pol monétaire

🡺ex :  pour les Libertariens le bitcoin permet de se passer de toute autorité et intermédiaires (État/Banque) = « libre monnaie »

🡺 position Libertariens : si affaires humaines doivent être coordonnées par le marché, la monnaie aussi => idée monnaie privées concurrentes

🡺 monnaies alternatives : apparaissent encore comme des expériences limitées mais certains y voient des innovations monétaires appelées à croitre

🡺 crise 2008 (liée ++ au dysfonctionnement du système mon et fin) :   a conduit à de nvelles interrogations sur la monnaie comme institution au service de la société et redonné de l’intérêt aux monnaies alternatives.

Ainsi, face à la défaillance du système de paiement, les agents privés peuvent chercher à créer leur propre monnaie.

Enfin, ces monnaies remettent au centre de la réflexion la monnaie comme lien social, c’est-à-dire éloignée de la financiarisation.

  1. LES MONNAIES LOCALES COMPLÉMENTAIRES (OU PARALLELES)

Cf Loi de 2014 - "dispositifs d’échange locaux de biens, de services et de savoirs, organisés autour d’une monnaie spécifique permettant à la fois d’évaluer et de régler des échanges"

  • monnaies locales (complémentaires de la monnaie officielle) :
  • utilisées dans le périmètre d'une ville, voire d'une région
  • mises en place par une association, une collectivité locale.
  • Des expériences
  • en All, en Suisse en Argentine, au Brésil ou en Grèce…
  • ≈ 50 pays y ont recours : + de 5k systèmes de monnaies locales : ≈60 en Fce (cf 1ere monnaie locale : Eusko au pays basque)
  • Naissance à l’occasion de crises où la monnaie « officielle » perd sa valeur (et donc la confiance) (cf crise des 30s en All / crise de 2001 : Argentine / ajd)
  • Ex : WIR (1934) créé bc of crise du système bancaire (pour E) (existe tjrs : 60k E l’utilisent)
  • monnaies d’échange MAIS ø vocation à ê instruments de S ou de crédit 🡺 ø création monétaire
  • ø monnaies mais instruments d’échange sur un espace limité
  • ø remplacent pas monnaie officielle (convertibles en monnaie nationale)
  • Elles peuvent permettre :
  • relocaliser l'éco sur un territoire en dynamisant les échanges /e/ acteurs locaux
  • encourager échanges + activités ø valorisés par monnaie officielle (bénévolat, échanges de services)
  • favoriser la cohésion communautaire (fonction sociale de la monnaie)

  1. BITCOIN - LES CRYPTOMONNAIES – BLOCKCHAIN
  • *Bitcoin = monnaie virtuelle / crypto-monnaie (existe ≈ 1200 autres – ex : ripple, litecoin …)
  • 2008/2009 : introduit par Satoshi Nakamato (pseudonyme)
  • instrument de paiement électronique qui fonctionne en réseau de pair à pair via une blockchain.
  • Origine : comment effectuer des paiements en ligne en se passant d’un tiers ?
  • Dans système monétaire classique : banques tiennent le compte de toutes les transactions
  • Dans système bitcoin :
  • utilisateurs eux-mêmes valident transactions publiées sur un réseau de pair-à-pair
  • 1 technologie cryptographique complexe garantit sécurité du système + anonymat des parties
  • Mise en circulation du bitcoin repose sur « minage » =processus de traitement informatique complexe :
  • « mineurs » : internautes dotés d’une matériel informatique puissant vérifient et confirment les transactions et reçoivent en échange des bitcoins
  • système est censé s’autoréguler et converger vers un total de 21 Mi de B
  • Tout le monde peut générer de la cryptomonnaie et être rémunéré pour ce travail, mais + une monnaie est connue, + elle attire de mineurs et + elle nécessite du matériel haut de gamme avec une énorme puissance de calcul.

Pour un particulier, il devient très difficile de miner par exemple des bitcoins, car les calculs demandés deviennent trop complexes. Dans ce cas, il est possible de rejoindre une communauté de mineurs comme Crypto.fr pour partager sa puissance de calcul.

Comment se crée le bitcoin ?

Contrairement aux monnaies locales[1] dont l’émission est la contrepartie de la remise de fonds en euro (souvent 1 euro pour 1 unité de monnaie locale, 1 euro pour un Sol Violette par exemple), les bitcoins ont été attribués dans un premier temps à ceux qui souhaitaient jouer le jeu du bitcoin en mettant leur ordinateur à la disposition du système (connectés en permanence à un logiciel sur internet). Ces internautes, volontiers présentés comme des utopistes libertariens, férus de nouvelles technologies, sont nommés « mineurs » (miners). Leur travail consiste à valider les transactions dans un « bloc ». Ils reçoivent en récompense des bitcoins que l’on appelle des coinbase.

La création de nouveaux bitcoins est donc uniquement liée à l’activité « minière » et non pas à l’activité économique. Ce processus de création est par ailleurs limité par un nombre maximal de bitcoin fixée depuis l’origine à 21 millions de bitcoins.

Aux premiers mineurs, s’en sont ajoutés d’autres, attirés par les rémunérations en bitcoins. Aujourd’hui, la difficulté technique nécessite des équipements plus lourds et la rémunération décline. L’activité de « minage » est donc de plus en plus concentrée.

🡪Système de paiement décentralisé SANS INTERMEDIAIRE (banques ou Etat) puisque les échanges se font entre utilisateurs (pair à pair). Pour acheter une cryptomonnaie, le détenteur potentiel se rendra le plus souvent sur une plateforme de change en ligne.

Comment se diffuse le bitcoin et comment se fixe son « cours » ?

La diffusion du bitcoin auprès du grand public se fait ensuite soit par l’acceptation d’un règlement en bitcoin lors de la vente d’un bien ou d’un service, soit par l’achat de bitcoin sur des sites de vente sur internet (Bitfinex pour le dollar, OKCoin pour le yen). Ces achats de bitcoin contre des monnaies à cours légal (dollar, euros) se font simplement de pair à pair (sans passer par une banque) et de façon totalement anonyme. Le prix du bitcoin sur ces sites dépend de l’offre et de la demande.

Comme n'importe quelle monnaie traditionnelle, elle peut servir à effectuer des achats, des virements, des transactions financières ou du stockage de valeur et ce, dans le plus grand anonymat. Amazon – Showroom.privé – certains bars à Paris utilisent le Bitcoin. Les cryptomonnaies sont plus « banales » en Asie ou aux EU.

Toutes les informations relatives aux transactions de cryptomonnaie sont stockées sous forme de copies dans un réseau de fichiers appelé blockchain (ou chaîne de blocs). Ce réseau décentralisé qui fait office de banque centrale sert à la fois à répertorier l'ensemble des transactions de cryptomonnaie sur un grand livre de compte et à émettre des règlements. Tout le monde peut consulter sur Internet cet immense registre où apparaissent le montant de chaque transaction, l’adresse de l'émetteur et du destinataire ainsi qu'une empreinte cryptographique. Certains cryptomonnaies au contraire cherchent à être « intraçables ».

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