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Sublimation ou corruption chez Baudelaire

Étude de cas : Sublimation ou corruption chez Baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Décembre 2022  •  Étude de cas  •  666 Mots (3 Pages)  •  451 Vues

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23/11 /22               Baudelaire : la boue et l’or, sublimation ou corruption ?

I/ Projet d’épilogue pour l’édition de 1861 des Fleurs du Mal

Cet épilogue inachevé date 1861, soit après le procès de 1857 où on lui reprochait son immoralité.  Cet épilogue a peut être pour fonction de réparer l’image négative que les gens avaient fait à son sujet. Il a donc certainement pour fonction de justifier les intentions de Baudelaire, de réparer l’image négative que l’on a parfois pu retenir de lui et son recueil.  

Cet épilogue a été conçu après le procès retentissant de 1857 qui a condamné l’œuvre pour

immoralité.

Il a donc certainement pour fonction de justifier les intentions de Baudelaire, de réparer

l’image négative que l’on a parfois pu retenir de lui et son recueil.

 Quels éléments de compréhension, de lecture  de son projet poétique nous offre cet épilogue ?
« Je » : quelle image il donne de lui

« tu » : remerciement, ce qui l’a inspiré

« vous » : les lecteurs

-
 le poète : En début comme en fin de ce long poème de forme assez libre, on trouve la 1ere

personne du singulier associée à une série d’images au travers desquelles Baudelaire se décrit en tant que poète.

On remarque le caractère souvent contradictoire, antithétique des termes qu’il choisit : « sage », « doux »// « maudit ». D’un côte deux mots qui connotent la pureté, l’élection (le poète comme un être supérieur en écho au premier poème « Bénédiction » qui ouvre le recueil ) et de l’autre un terme qui le condamne à la marginalité, peut être l’obscurité, la réprobation publique.

Par ailleurs, il s’affirme à travers un vb « je t’aime », lyrique par excellence et qui place son œuvre sous le signe de la célébration, l’hommage, dans une certaine tradition ou vocation de la poésie lyrique  même si il va célébrer des objets nouveaux en poésie : le mal, le péché, la corruption.

Plus bas dans le poème, il évoque ses fonctions de poète en des termes très élogieux, sérieux, nobles qui attestent de l’engagement moral, spirituel de Baudelaire, souvent perçu par ses détracteurs comme immoral, inconséquent : «  devoir », « saint ».

Extraire de « chaque chose la quintessence » fait du poète un « voyant » (cf RIMBAUD) qui accède à la vérité de chaque chose, en trouve la singularité qui échappe au commun des mortels. Définition très élevée de la poésie comme quête de vérité, regard renouvelé sur le réel, le monde, regard qui dévoile.

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