AEI d'Économie Qu’est-ce que la création de richesses ?

DELEGUE Mathis

A.E.I d’ÉCONOMIE

« Qu’est-ce que la création de richesses ? »

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Tout d’abord, il faut savoir que la création de richesse en économie, passe forcément par la production de biens ou de services. C’est la valeur de ceux-ci qui définit cette richesse. On dit par exemple que plus un pays a la capacité de produire des biens et des services, plus il est riche. Un bien est une production de richesse matérielle (par exemple une voiture ou un jouet) tandis qu’un service est une production de richesse immatérielle (la sécurité ou des soins). Ensuite, pour comprendre ce qu’est la création de richesse, il faut également savoir qui crée cette richesse. En effet, il existe trois principaux agents économiques, aussi appelés acteurs économiques qui créent cette dite richesse.

Le premier, c’est l’entreprise. Une entreprise est créée dans le but de répondre à un besoin, matériel ou immatériel, et donc de produire un bien ou un service, répondant à ce besoin. Cette entreprise a besoin de deux facteurs qui vont lui permettre de produire ses biens/services qui sont le facteur travail et le facteur capital. En effet, l’entreprise va investir dans du matériel permettant la réalisation du bien ou service, ce que l’on nomme le facteur capital, et qui considère tous les biens durables autres qui servent à la production du bien final. Ces biens sont détenus par les possesseurs de l’entreprise et c’est ce que l’on appelle le capital. Celle-ci a également besoin de travailleurs qui vont mobiliser leurs compétences au profit de la création de richesse de l’entreprise.

Tous les biens et services que produisent une entreprise sont donc destinés à la vente pour que la création de ceux-ci soit rentable. C’est pourquoi on dit qu’une entreprise produit des services marchands. Un service marchand est un bien ou un service destiné à la vente dans le but de rapporter de l’argent. Une entreprise est donc à but lucratif. Mais le calcul de la richesse produite par une entreprise est plus complexe que la simple vente du service ou du bien puisque pour la production de celui-ci, l’entreprise a pu, au préalable, acheter d’autres biens/services produit par d’autres entreprises. Nous pouvons donner comme exemple, le boulanger dont le travail est de fabriquer une baguette, qui va acheter de la farine à une autre entreprise pour pouvoir fabriquer son propre pain. Dans cette exemple la farine a le rôle de ce que l’on appelle la consommation intermédiaire, qui regroupe l’ensemble des biens et des services détruits ou transformés pour produire un bien ou un service. Pour calculer la production de richesse du boulanger, nous allons la soustraire au bien ou au service déjà produit, pour obtenir que la valeur du bien après la transformation. On comprend donc qu’il faut que le prix de vente final soit supérieur au prix d’achat du bien/service permettant la création du nouveau bien/service pour qu’une richesse soit produite. On appelle cela « la valeur ajoutée », ce qui fait qu’une richesse est produite. Ce bénéfice va être ensuite redistribué dans l’entreprise entre les deux facteurs que l’on a vu précédemment. En effet, une partie servira à rémunérer les salariés, et l’autre à investir pour acquérir d’autres biens utiles à la production de l’entreprise.

 Le second agent économique est l’État. En effet l’État, avec ses administrations publiques, produit lui aussi des richesses qui sont dites non-marchandes, puisqu’elles sont gratuites, ou très proches de la gratuité. Les richesses produites par un État sont très souvent des services, par exemple la sécurité assurée par la police ou bien le ramassage des ordures.

Enfin, le troisième agent économique important sont les associations. Celles-ci produisent pour la plupart des services non marchands qui ont pour but de fournir un service gratuit ou encore une fois, presque gratuit pour subvenir à un besoin. Mais différemment de l’entreprise, une association n’a pas pour objectif de faire de l’argent, on dit qu’il s’agit d’une organisation à but non-lucrative. Nous pouvons donner comme exemple les restos du cœur, qui donnent de la nourriture à des personnes dans le besoin. Il existe différent type d’association dont un en particulier que j’ai décrit précédemment et qui se nomme ISBLSM (Institut Sans But Lucratif au Service des Ménages) qui est le type d’association le plus présent. Les associations peuvent aussi définir des avantages comprenant d’autres services et même parfois des biens, réservés aux adhérents. Pour contribuer au financement des actions d’une association et de sa production de services, des personnes sont appelées à cotiser et se verront attribuer des avantages. Mais l’argent généré ne doit absolument pas être reversé aux membres de l’association car sinon elle deviendrait une entreprise car les membres seraient salariés. Mais en dehors de ces trois agents bien définis, la réalité est plus diverse. En effet, il existe également l’économie sociale et solidaire (ESS) qui a pour but d’avoir un activité économique rentable, tout en se préoccupant de l’intérêt général. Et d’autres modes de fonctionnement de production de richesse. Enfin on peut également noter qu’il est possible de calculer la richesse produite par une entreprise ou une association, au même titre que l’on peut calculer la production de richesse d’un pays. Le P.I.B (produit intérieur brut) calculé par l’INSEE (l’institut national des statistiques et des études économiques) a pour but de calculer la production de richesse d’un pays. Il va notamment prendre en compte la création de richesse des trois agents économiques dont nous avons parlé mais également la richesse produite par les ménages, ainsi que la richesse « non déclarée ». Cet indice permet de suivre l’évolution de la compétitivité d’un pays ou bien de classer les pays selon leurs productions de richesse.