Biographie Jean-Jacques Rousseau
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|Son oeuvre principale, "Du contrat social", analyse les principes fondateurs du droit politique. Pour Rousseau, seule une convention |
|fondamentale peut légitimer l'autorité politique et permettre à la volonté générale du peuple d'exercer sa souveraineté. Il va plus loin|
|que Montesquieu et Voltaire dans la défense de la liberté et de l'égalité entre les hommes, en proposant un ordre naturel qui concilie |
|la liberté individuelle et les exigences de la vie en société. Le "Contrat social" a inspiré la Déclaration des Droits de l'Homme et |
|toute la philosophie de la Révolution. Son influence a été également importante sur la philosophie allemande (Kant, Fichte...) |
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|Dans "L'Emile ou l'Education", Jean-Jacques Rousseau soutient que l'apprentissage doit se faire par l'expérience plutôt que par |
|l'analyse. Il y professe également une religion naturelle, sans dogme, par opposition à la révélation surnaturelle, ce qui lui vaut |
|d'être condamné en 1762 par le parlement de Paris. Il se réfugie alors en Suisse puis en Angleterre où il est hébergé par David Hume |
|avec lequel il se brouille rapidement. Il revient en France en 1769. |
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|Critiqué par les philosophes et attaqué par Voltaire (qui se moque de sa théorie où la société dénature l'homme), Jean-Jacques Rousseau |
|se sent persécuté. Il tente de se défendre et de s'expliquer dans "Les Lettres écrites de la montagne" et les "Confessions". Attisée par|
|Voltaire, la population va même jusqu'à lapider sa maison et brûler ses livres. Les dernières années de sa vie se passent à Ermenonville|
|dans la maladie et l'isolement. |
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|Rousseau expose ses idées religieuses dans la Profession de foi du vicaire savoyard, incluse dans "l'Emile". Il considère que la matière|
|ne peut se mouvoir par elle-même et pose la nécessité d'une volonté transcendante. Sans chercher à prouver ses idées, mais par le seul |
|élan du coeur, il souscrit à la "religion naturelle" ou déisme, qui lui permet d'accéder à Dieu sans l'intermédiaire des textes sacrés |
|ou du clergé. Le doute lui étant insupportable, sa foi en Dieu n'est pas issue de la raison comme celle des autres déistes de son |
|siècle, mais vient de ce qu'il ressent, des sentiments intimes. Dans une vision qui se veut optimiste, il considère les malheurs des |
|hommes comme nécessaires à l'harmonie universelle et se console par la croyance en l'immortalité. Bien que perçu comme un hérétique par |
|les protestants et les catholiques, Rousseau se dit cependant chrétien, et disciple de Jésus, tout en se livrant au libre examen des |
|dogmes. |
|Bibliographie : Discours sur les sciences et les arts (1750), Le Devin du village (Opéra, 1752), Discours sur l'origine et les |
|fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), Discours sur l'économie politique (1755), Lettre à d'Alembert sur les spectacles |
|(1758), Julie ou la Nouvelle Héloïse (roman, 1761), Du contrat social (1762), L'Emile ou De l'éducation (1762), Lettres écrites de la |
|montagne (1764), Les Confessions (1665-1770, publié en 1782), Pygmalion (1770), Rousseau, juge de Jean-Jacques ou Dialogues (1772-1776 |
|publié en 1780), Les Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778, publié en 1782). |
|Liens: |
| Encyclopédie thématique Jean-Jacques Rousseau |
| globetrotter.net : Jean-Jacques Rousseau |
| alalettre.com : Jean-Jacques Rousseau |
Citations de Jean-Jacques Rousseau :
"L'Evangile est le plus sublime de tous les livres, mais c'est un livre. Dieu n'a pas écrit sa loi sur les feuillets d'un livre, mais dans le coeur des hommes."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / Lettre à Vernes, 25 mars 1758).
"S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / Du contrat social - livre III / 1762)
"Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / Du Contrat Social / 1762)
"Tout est bien sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / L'Emile / 1762)
"Le Dieu que j'adore n'est point un Dieu des ténèbres, il ne m'a point doué d'un entendement pour m'en interdire l'usage : me dire de soumettre ma raison, s'est outrager son auteur. Le ministre de la vérité ne tyrannise point ma raison, il l'éclaire."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / L'Emile / 1762)
"Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / L'Emile / 1762)
"S'il était une religion sur la terre hors de laquelle il n'y eût que peine éternelle, et qu'en quelque lieu du monde un seul mortel n'eût pas été frappé de son évidence, le Dieu de cette religion serait le plus inique et le plus cruel des tyrans."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / L'Emile / 1762)
"Il faut bien mentir quelquefois quand on est évêque."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / Les confessions / posthume, 1782)
"Ainsi donc, après avoir prouvé la doctrine par le miracle, il faut prouver le miracle par la doctrine, de peur de prendre l'oeuvre du démon pour l'oeuvre de Dieu. Que faire en pareil cas pour éviter le diallèle ? Une seule chose, revenir au raisonnement, et laisser là les miracles. Mieux eût valu n'y pas recourir."
(Jean-Jacques Rousseau / 1712-1778 / Lettre à M. De Beaumont)
"Moins un culte est raisonnable, plus on cherche
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