Jean Jacques Rousseau

re de beurre et il s’est retrouvé dans la cuisine de compte de Lastic.

Jean-Jacques Rousseau à écrit la lettre au comte de Lastic le 20 décembre 1754 à Paris. Il est dit dans cette lettre que madame Levasseur, qui vit chez Rousseau tellement elle est pauvre, devait recevoir de Mademoiselle Cléry 20 livres de beurre dans un panier qu’elle a envoyé de Blois. Or, ce panier n’est jamais arrivé à madame Levasseur. Rousseau apprend que ce beurre s’est retrouvé dans la cuisine du comte de Lastic. Madame Levasseur envoie sa fille le récupéré le beurre ou le prix qu’il a couté. Le comte et sa femme, s’étant moqués d’elle, ordonne à leurs serviteurs de la chasser. Rousseau envoie donc une lettre au comte de Lastic dans laquelle il parle du vol, de la fille de madame Levasseur et qu’il a appris à la vieille femme qu’il est tout à fait normal que le comte eut cette réaction, et qu’elle doit être honoré qu’un comte ai mangé son beurre. A la fin de la lettre, il explique que si il lui a couté quelque chose pour prendre ce beurre, madame Levasseur le rembourserai. Dans cette lettre adressée au comte de Lastic, Rousseau utilise deux figures de style, ou procédés littéraires. La première est l’Antiphrase. C’est un procédé de l'ironie qui consiste à dire le contraire par moquerie, par railleries, en claire, on dit le contraire de ce que l’on pense. Ici, Rousseau explique que ça ne sert à rien d’avoir des serviteurs si on ne les utilise pas pour chasser le pauvre (3ème paragraphe). Il dit aussi que madame Levasseur demande s’il était bon, se résignant à revoir son beurre et à voir justice faite. Bien sûr, Rousseau n’en pense pas un mot. Il est du coté de la vieille femme et prend sa défense (indirectement). Il veut seulement revoir le beurre ou l’argent qu’il a couté. Etant donné qu’il s’adresse à un comte, il prend ses distances en ne l’accusant pas du tout. Il utilise fortement de l’ironie pour faire réfléchir le comte sans l’agresser directement. Il contourne l’accusation en utilisant de l’ironie. Ce procédé est donc bien de l’antiphrase. Ensuite, il utilise un deuxième procédé littéraire dans cette lettre qui est fortement liée au premier que je viens de présenter. Rousseau envoie cette lettre au comte de Lastic suite au vol commis sur la personne de madame Levasseur, il souhaite (sans le dire directement) de récupéré soit le beurre, soit le prix qu’il à couté. Il utilise l’ironie pour toucher le comte en plein cœur sans pour autant qu’il y ait de traces car il n’écrit pas clairement toute la bassesse de cet acte. Il utilise l’Enjeu. C’est ce que l'auteur veut obtenir, le but à atteindre. Or, Rousseau écrit cette lettre de sorte à ce que le comte comprenne ce qu’il veut insinuer, mais sans qu’il y ait des preuves concrètes. On ne peut donc affirmer qu’il veuille obtenir ce que nous avons dit au dessus, c'est-à-dire le beurre. Alors rentre en scène l’antiphrase de tout à l’heure: Dans le texte, madame Levasseur veut rembourser le comte si il a dût avoir des «frais de port», or l’antiphrase entre en jeu et inverse le sens de la phrase: il veut récupérer son bien. Il veut obtenir quelque chose, c’est bien l’enjeu qu’il utilise. Rousseau envoie cette lettre pour deux buts. Le premier étant madame Levasseur. On lui a volé du beurre et elle ne peut se défendre contre son voleur (celui-ci étant une personne très importante). Rousseau utilise donc ses talents d’auteur pour faire réfléchir le comte de Lastic sur son larcin. Celui-ci pourrait rendre ce beurre, pris de remord. Le second but, et je pense, celui le plus important, est le comte lui-même et ce qu’il représente. Il est comte, sa fonction lui oblige une prestance, une élégance mais aussi la qualité d’être juste et d’être relativement proche du peuple. Or, on retrouve chez lui un bien volé à une pauvre femme sans défense. En plus, il ose chasser la fille de la femme venant chercher son propre bien. Il dit aussi qu’il lui a enseigné «les règles du grand monde et de la grande éducation». Il veut dire en claire que toutes (ou presque) les personnes de son rang sont