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tion. Ce sont donc les habitants et les entreprises de ce territoire qui par le biais de leurs impôts, permettent la création de ces lignes. Montpellier agglomération est un territoire relativement riche par rapport à la région (voir : pôles de compétitivités) et donc elle peut investir près d’un milliard d’euros en 15 ans. Forte des impôts à venir, elle emprunte les sommes nécessaires pour couvrir ces dépenses auprès des banques spécialisées dans les équipements des collectivités territoriales. L’Etat intervient de façon plus modérée en apportant d’abord sa garantie pour couvrir le remboursement des emprunts et il soutient les projets de tramway dans de nombreuses villes. Cette volonté de l’Etat de soutenir les transports publics en site propre permet d’assurer la rénovation des quartiers traversés par le tramway. Ces quartiers deviennent aussitôt beaucoup plus attractifs pour des populations en recherche d’un logement au centre-ville. Le désenclavement est une garantie pour voir des actions de promotion immobilière sur des îlots entiers ou des immeubles à reconstruire et de rénovation individuelles (voir : politique de la ville). Le département de l’Hérault et la région LanguedocRoussillon aident également le projet car des habitants de la région peuvent utiliser ce réseau quand ils se rendent à

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Montpellier (pour des démarches administratives, leurs courses, des études, leur travail…). Dans ce cas, ils laissent leur voiture sur des parkings relais proche des terminus des stations de tramway. d. Montpellier agglomération envisage de nombreux projets (extensions, ligne 4, 5 et 6…) concernant le réseau de tramway. A terme que dessinera et desservira ce réseau ? (doc 5,1 et 2) Ce réseau à terme devrait permettre de relier toutes les communes de l’agglomération ou du moins les plus peuplées et les plus denses. Ce réseau dessinera une vaste étoile avec la ville au centre de toutes les lignes. Cela ressemblera à un petit RER (Réseau Express Régional) calqué sur le modèle du RER de l’agglomération parisienne. Ce système continuera de faire de Montpellier ville le cœur de l’agglomération. e. RECHERCHE personnelle : Quelles sont les autres villes en France disposant d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP = Métro, Tramway ou Trolleybus) ? Paris est la première ville de France à s’être équipée d’un TCSP : la construction de la première ligne de métro date de 1900. Aujourd’hui on compte 16 lignes qui font 214 km de long. On compte également 4 lignes de tramway dans l’agglomération parisienne, ainsi que le RER qui sont des trains cadencés utilisant le réseau SNCF. Les agglomérations de plus d’un million d’habitants ou proche du million comme Lyon, Marseille, Lille et Toulouse combinent souvent également métro et tramway. Les agglomérations comptant autour de 500 000 habitants choisissent un mode de transport : Rennes (métro), Bordeaux, Strasbourg, Nantes, Montpellier, Nice ont choisi le tramway et peuvent construire un véritable réseau avec plusieurs lignes. Les villes plus petites (Le Mans, Caen, Limoges, Grenoble, Nancy… créent une ligne de tramway ou de trolleybus). De nombreux projets existent actuellement dans des villes encore plus petites (Angers, Le Havre, Lens, Thionville, Dijon, Besançon…). Conscientes des enjeux du développement durable, soucieuses de la nécessaire revitalisation des centres villes, attentives à la réduction du niveau de la pollution, les municipalités des grandes villes françaises ont entamé depuis deux décennies une politique contre le « tout-auto » qui ne dit pas son nom. La possession d’une automobile est toujours considérée comme un symbole fort de la liberté de l’individu, mais les freins mis à la circulation et le coût très élevé de stationnement temporaire ou permanent en ville incitent de plus en plus d’urbains à utiliser les transports en commun. Ces réseaux de transport en commun, sauf à Paris où le métro n’a jamais connu de désaffection, avaient été progressivement démantelés après les années 50, quand les Trente glorieuses avaient mis