Comment Voltaire critique t-il la guerre ?

vocabulaire qui se rattache a la philosophie de Pangloss pour évoquer la guerre: « du meilleur des mondes ». On associe un carnage et une idée d'harmonie avec la justification philosophique.

« le droit publique »: aucun droit ne justifie de bruler un village.

On a une violence héroïque: « assouvir les besoins naturels de quelques héros »

II- Une ''boucherie héroïque''

1- L'ironie et ses figures de société

La figure privilégié de l'ironie constitue a montrer un point de vue qui n'est pas le sien.

« boucherie héroïque »: oxymore car boucherie est diffèrent de héroïque

L'emploi du vocabulaire de l'optimiste rend ironique le texte. Il n'y a aucune gloire a tirer profit de tuer les gens. Le raisonnement polie est employé pour se moquer. On a de nombreuses hyperboles car les armes destinées a tuer sont présentées de manière valorisante

2- Cible et dénonciation

On a deux paragraphes avec différents points de vue.

Le premier adopte le point de vue naïf de Candide. Il s'arrête sur la beauté de l'armée. Il ne comprend pas ce qui lui arrive.

Dans le deuxième on a une focalisation omnisciente, le narrateur sait tout. Il change de registre et on a une vue réaliste de la guerre!; Il condamne le fait que les victimes soient innocentes: « vieillards, femmes, enfants » (victimes civiles, personnes faibles sans défence). Il s'attaque a la violence: champ lexical

On a l'énumération de participe passé « brulé, criblé, éventré » , assonance en ''e'', répétition de l'acte tuer. On a des détails anatomiques horribles « mamelles sanglantes ». Il s'attaque ensuite a la religion, les rois qui font chanter des te deum. Cela est révoltant car c'est comme s'il y avait un droit de tuer donné par les autorités religieuse. Il est inacceptable de tuer par le droit commun. Il loue le même Dieu mais se battent entre eux (ridicule). On a l'impression que l'on ne sait pas pourquoi ils se battent et cela les rends absurdes/

C'est un chapitre qui contient une dénonciation de la guerre efficace . Pour critiquer la guerre, Voltaire a choisi d'installer une double vision: la vision naïve de Candide et ensuite une vision réaliste et plus crue. Le décalage entre les deux visions fait naitre l'ironie. En effet Voltaire présente une apparence de légitimité historique puisqu'il fait de la guerre un spectacle. On trouve enfin plus discrètement une critique de la religion et de la philosophie de l'optimiste.