Critères de choix d'une banque : Cas du Maroc
Thèse : Critères de choix d'une banque : Cas du Maroc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Ali Kamal • 7 Septembre 2017 • Thèse • 9 268 Mots (38 Pages) • 1 270 Vues
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Projet de fin d’études :
Bac +3 management fondamentale
Critère de choix d’une banque :
Cas du Maroc
Rédigé par : Encadré par : Mme BENNANI Ghita
KAMAL Ali
Sommaire
Introduction général ……………………………………………………………………..3
Partie I ; Etude théorique :
- Introduction …………………………………………………………...6
- Chapitre I : Le secteur bancaire et son évolution au monde et au Maroc …………7
- Chapitre II : Etudes préalables ……………………………………………………19
- Conclusion Partie I ………………………………………………………………..24
Partie II : Etude empirique :
- Introduction ……………………………………………………………………….26
- Chapitre I : Etude terrain ………………………………………………………….27
- Chapitre II : Comparaison des résultats …………………………………………..37
- Conclusion partie II ……………………………………………………………….38
Conclusion général ………………………………………………………………………39
Tables des matières………………………………………………………………………40
Bibliographie……………………………………………………………………………..41
Introduction générale
Le taux de bancarisation, mesurant le nombre de comptes ouverts sur les livres des banques rapporté à la population totale, s'est accru de près de 4 points à 64 pc, proche du niveau ciblé par Bank Al-Maghrib, selon le rapport annuel sur la supervision bancaire réalisé par la Banque centrale au titre de l'exercice 2014.
Bien que le nombre d'opérations de paiement enregistre une croissance continue, les cartes demeurent utilisées pour l'essentiel comme instrument de retrait de fonds, déplore cette institution financière. En parallèle, le nombre de guichets automatiques bancaires s'est élevé à 6.234, soit 1,8 guichet pour 10.000 habitants et 9 guichets pour 1.000 km2, contre respectivement 0,6 et 2,4 guichets, il y a dix ans.
A fin 2014, le nombre d'établissements de crédit et organismes assimilés agréés au Maroc s'est maintenu à 84 établissements, répartis entre 19 banques, 34 sociétés de financement, 6 banques offshore, 13 associations de micro-crédit, 10 sociétés intermédiaires en transfert de fonds, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Caisse centrale de garantie (CCG). Au cours de 2014, l'Etat s'est désengagé totalement du capital de la Banque Centrale Populaire, suite à la cession d'une part de 6% aux Banques populaires régionales, rappelle la même source, affirmant que la présence de l'actionnariat public demeure majoritaire dans 5 banques et 4 sociétés de financement.
L'actionnariat privé détient plus des deux tiers du capital du système bancaire, selon la banque centrale qui note que l'actionnariat étranger continue d'être majoritaire dans 15 établissements de crédit, dont 7 banques et 8 sociétés de financement et, dans la plupart des cas, d'origine française. La répartition régionale des guichets, dépôts et crédits est restée globalement stable, en comparaison avec les années précédentes. Ainsi, la région du Grand Casablanca continue d'occuper la première position avec 24% des guichets, 38% des dépôts et 64% des crédits, suivie par la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër avec 11% des guichets, 14% des dépôts et 13% des crédits. La région de l'Oriental se place toujours en 3ème rang avec 9% des guichets et des dépôts et 2% des crédits.
L’intérêt du sujet :
La bancarisation reflète le degré de pénétration du système bancaire dans les rouages de l'économie et renseigne sur le niveau de développement de l'offre des services financiers. Elle constitue, de ce fait, un élément clé pour le développement des systèmes de paiement. Néanmoins, elle demeure tributaire de facteurs structurels tels que le niveau de développement économique et éducatif, la part de la population active occupée et la confiance du public.
La problématique :
La question qui se pose donc est de savoir quel est le critère principal qui influence le choix des consommateurs lors du choix de la banque ?
Pour ce faire nous allons traiter ce sujet dans deux parties distincte .Une première ou nous allons définir les éléments essentiels au sujet et une deuxième ou nous allons présenter l’étude que nous avons réalisée.
Partie I :
Etude théorique
- Introduction
Dans cette partie, nous allons exposer les critères qui développent le secteur bancaire et qui guident le choix des consommateurs pour une banque ou une autre.
Cette partie sera présentée en deux chapitres, un premier chapitre ou nous allons voir les études et statistiques de secteur bancaire au monde et au Maroc, et comment ce dernier s’est développer.
Le deuxième chapitre va exposer les études évoquées par d’autres personnes qui ont traité le même sujet, ainsi que les opinions des Professionnels sur ce sujet et les critères qui ont changé ce secteur.
- Chapitre I : Le secteur bancaire et son évolution au monde et
au Maroc
- INTRODUCTION
Le secteur bancaire est en pleine mutation, Les groupes bancaires international et national se développent. Et ce chapitre sera consacré à ce secteur et comment s’est évolué au monde et particulièrement au Maroc. Cela nous aidera à voir quelles sont les critères et les changements qui permettent à ce secteur à se développer.
- Secteur bancaire au monde
Au chapitre de la régulation, l'une des mesures importantes qui a été prise depuis la crise est l'augmentation du capital des grandes banques internationales, indique l'étude. "Nous constatons un quasi doublement du ratio de levier (Fonds propres Tiers1 divisés par le total des actifs) de 3,1% en 2007 à 5,9% en 2015. Cela est très bien venu".
De leur côté, les banques européennes se trouvent dans la zone grise, estime le rapport. Ces banques ont réduit leur taille (d'environ 20%), ce qui était attendu en raison de la surcapacité bancaire en Europe, mais ont maintenu leur étendue géographique", précise-t-il. "Néanmoins, la capitalisation des banques de la zone euro est en retrait par rapport à celle de leurs concurrentes chinoises et des Etats-Unis. Alors que la BCE a bien progressé sur la taille et la cohérence du pilier 2 des exigences en capital, nous recommendons fortement de renforcer davantage la capitalisation des banques de la zone-euro", déclarent les auteurs du rapport.
Dernier point soulevé par Bruegel, après la prise de responsabilité de la BCE pour la supervision prudentielle des banques de la zone euro, "la stabilité financière exige un renforcement supplémentaire de l'Union bancaire, à ce jour inachevée, de la zone euro afin de susciter les incitations souhaitées pour les banques et les autorités nationales". Un partage des risques plus abouti (via le Mécanisme européen de stabilité) doit aller en parallèle avec une harmonisation supplémentaire et la limitation des acquisitions par les holdings bancaires d'obligations souveraines nationales, explique encore l'étude.
L’ABBL a présenté son bilan de l'année 2016 à ses membres, en présence du ministre des Finances Pierre Gramegna, l'ABBL a tenu une conférence de presse pour commenter les résultats des banques en 2016 et l'évolution de la place bancaire du Grand-Duché. Yves Maas, Président de l'Association, et Serge de Cillia, son CEO, se sont en particulier concentrés sur l’évolution de l’emploi bancaire, les tendances internationales et l'impact de l’innovation technologique.
Fin décembre 2016, les résultats consolidés des banques ont affiché un produit bancaire en hausse de 7,8%. Le résultat avant provisions et taxes est en augmentation de 14,9% et s'explique avant tout par une transaction exceptionnelle d’un établissement de crédits. Hors opération exceptionnelle, cette hausse aurait été limitée à 1,5%. La marge d'intérêt est de 4,7 milliards d'Euros, en hausse de 5,3% entre décembre 2015 et 2016. Cette hausse concerne un peu plus de la moitié des banques. Les revenus de commissions, en baisse de 2,3%, sont principalement générés par les métiers de la gestion d’actifs pour privés et institutionnels qui ont connu un contexte boursier moins favorable au premier semestre 2016.
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