Dossier sur les relations entre les êtres vivants

mpétition pour différentes raisons que ce soit pour des facteurs trophiques, accès à l'eau et aux nutriments par les racines et/ou l'accès à la lumière dans le cas d'une forêt par exemple. Dans ces cas, ce sont les individus qui vont s'adapter en modifiant la forme de poussée des racines mais aussi du tronc et des branches. Les plus rapides à pousser en hauteur et à développer des branches(avec un tronc parfois très mince) vont avoir accès à la lumière en premier ce qui permettra leur bon développement, les moins rapides ne vont pas se développer et donc ils vont mourir. C'est pour cela que l'on observera entre chaque arbre des surfaces de vide. On pourra aussi observer une sélection naturelle des espèces sur un même territoire à cause, non seulement, de la compétition pour la nourriture, mais aussi, de l'accès à la lumière et donc à la possibilité de faire de la photosynthèse.

La prédation est le fait qu'un individu soit mené à tuer pour se nourrir d'un être qui se déplace. Cela peut rentrer dans les relations d'exploitation, pour l'être qui se fait tuer, mais aussi dans les relations de compétition dans le cas de deux prédateurs potentiels sur une même proie.

Exemple animal : Le guépard est un mammifère qui chasse en individuel à la course et la proie profite au groupe.

Exemple végétal : La plante carnivore chasse en individuel et sur place, de petits insectes.

Ce phénomène induit un rôle régulateur car l'herbivore régule sa population par rapport à la quantité de végétaux disponibles sur le territoire mais aussi par rapport à la quantité de prédateurs présents sur ce même territoire.

Le parasitisme est le fait qu'un être vivant puise les substances qui lui sont nécessaires sur ou dans l'organisme d'un hôte. Ce phénomène rentre dans les relations d'exploitation.

Exemple d'un végétal sur un autre végétal : le gui sur un peuplier, bien qu'il soit capable de fabriquer ses sucres avec le processus de photosynthèse, puise les minéraux et l'eau dont il a besoin dans les vaisseaux conducteurs de sève du peuplier.

Exemple d'un animal sur un animal : la tique sur le chien à tous les états, (larvaires et adultes), puise ses nutriments au sein du tissu superficiel de son hôte.

Exemple d'un animal sur un végétal : le capricorne dans un arbre, dont les larves ce développent dans l'arbre en se nourrissant du bois.

Le commensalisme est le fait qu'un être vivant tire bénéfice de la proximité d'un autre sans lui nuire ni lui apporter de contrepartie. Ce phénomène rentre dans les relations d'exploitation.

Exemple d'un végétal avec un autre végétal : certains cactus ne peuvent se développer sans la présence d'un buisson épineux qui crée un microclimat (ombre et hygrométrie) indispensable à sa croissance.

Exemple d'un animal avec un autre animal : le rémora est un poisson dont la nageoire supérieure s'est transformée en ventouse qui lui permet de se fixer sur des requins ou des raies. Il économise ainsi l'énergie du déplacement et profite des reliefs de leurs repas.

Le mutualisme est une association à bénéfice réciproque entre deux populations. Ce phénomène appartient aux relations de coopération.

Exemple d'un végétal avec un animal : le casse noix moucheté est un oiseau qui se nourrit des ovules du pin cembro. Avant l'hiver il enfouit des réserves de celles-ci qu'il ne retrouvera pas intégralement. Ainsi il participe à la reproduction et à la dissémination de cette espèce.

La symbiose est une association mutualiste étroite et obligatoire. Cela rentre dans les relations de coopération.

Exemple d'un ruminant avec des microorganismes : les ruminants ont développé au cours de l'évolution des pré-estomacs qui sont des cuves de fermentation. En particulier, dans la pense, cette fermentation met en œuvre l'action de populations complexes et complémentaires de microorganismes aptes à dégrader la cellulose, alors que les mammifères ne possèdent pas les enzymes le permettant.

Exemple des lichens : ce sont des associations