Economie : l'approche keynésienne

Chapitre 2 : l’approche Keynesienne.

🡪Les états vont plutôt écouter l’analyse libérale

🡪l’analyse keynésienne va être appliquée pdt les 30 glorieuses.

La fonction de régulation

• (nécessité pour l’état de réguler la conjoncture (si l’éco se porte bien ou mal à l’instant T))
• Opposition forte entre les néoclassiques et les keynésiens 🡪 le marché peut résoudre les pbs car il s’autorégule. 🡪structures en permanence.
• Keynes n’est pas dans l’optique des lois naturelles = gravité : l’avenir est incertain : est ce que l’univers est probabilisable ou pas ? si l’univers est probabilisable, on est dans un univers certain. 🡪 avenir incertain 

1. Keynes s’oppose aux néoclassiques

1. L’équilibre ne peut être atteint qu’exceptionnellement

🡪La loi de SAY : « toute offre crée sa propre demande ». 🡪 logique de circuit 

Si production (besoin de CI)  🡪 revenus (somme disponible pour la consommation et l’épargne sans diminution du patrimoine)  🡪 production

• Consommation
• Epargne (retourne au nv de la production sous la forme d’Investissement.

🡪cercle vertueux en enclenchant la production = équilibre de plein emploi

• L’épargne est une vertu, elle est préalable à l’I

Critique de Malthus :  La demande peut être insuffisante.

• La loi psychologique fondamentale est liée à la proportion marginale consommée : dire pour Keynes que la conso ne croit pas au même rythme que le revenu.

Keynes dit : « on ne dîne pas deux fois le même soir ». 🡪 somme d’argent qui reste à un endroit, hors du circuit.

• L’épargne n’est plus une vertu mis un vice. (il empêche le circuit de consommer).

1. La monnaie n’est pas qu’un voile

🡪Pour Jean Baptiste SAY, « la monnaie n’est qu’un voile » 🡪 fct d’intermédiaire : ce bien s’échange contre un autre bien. 🡪 permet les échanges mais n’a aucun rôle 🡪 neutralité.

Valras dit que la valeur du numéraire n’a pas d’impact sur les échanges, mais le système des prix relatifs.

• Le numéraire permet de résoudre les équations

🡪Dichotomie entre l’économie réelle et l’économie monétaire (séparation) : la monnaie n’impacte pas l’économie réelle.

L’approche keynésienne

La préférence pour la liquidité : chacun va garder l’argent 🡪 la monnaie est possédée pour elle-même, en tant que bien.

Le taux d’intérêt = le cout de cette liquidité. 🡪 pas de dichotomie : décider de pas d’acheter car choix de garder la monnaie, il n’y a donc pas d’échange.

1. … et fonde la macroéconomie

1. Deux branches en science éco

Keynes s’oppose aux néoclassiques. 🡪 va fonder une nouvelle branche de l’économie

Les néoclassiques font de la microéconomie (volonté pour les économistes de comprendre les phénomènes par l’étude du comportement des agents). = 1 agent quelconque

L’état est un agent parmi d’autres. Cette microéconomie n’est pas valable car il voit que les personnes en détresse après la crise de 29 sont au chômage. Il a cherché le moyen pour démontrer que le chômage est involontaire. 

Il a du coup fondé la macroéconomie (volonté d’étudier les phénomènes éco à partir des agrégats = grandeur caractéristique de l’activité éco : PIB, épargne

1. La logique de circuit

• Si la demande est faible alors  tout est faible ! 🡪 épargne de plus en plus forte : épargne de précaution très forte

[pic 1]

🡪Si les entreprises ont confiance elles vont produire. (dans l’avenir)

La confiance = moyenne des sentiments des consommateurs. 🡪 présence de prophéties auto réalisatrices : si les personnes sont ambitieuses, alors l’économie va repartir.

Keynes va donner l’exemple du concours de règne de beauté 🡪 le lecteur qui allait voter pour l’élue gagnait un prix

• Attendre que les autres investissent et produisent avant soi et en bénéficier 🡪 passager clandestin. Individuellement aucun chef d’entreprise n’a d’intérêt a relancer la machine 🡪 le seul agent à intervenir est l’état
• Le chômage involontaire c’est quand les entreprises ne proposent pas assez d’emplois. Le seul moyen d’agir est de passer par l’investissement public 

Keynes est libéral (pour la mise en place de marchés), mais estime que les marchés ne sont pas auto régulés soit qu’ils ne peuvent pas conduire nécessairement à un équilibre de plein emploi mais le plus svt à un équilibre de sous-emploi.

Le multiplicateur d’investissement : keynes va calculer la somme des revenus et de l’épargne : en mettant 100e au départ, l’état aboutit a 500. Les 100e mis au départ sous forme d’I sont retrouvés sous forme d’épargne : le rôle de l’état est d’investir.

• Dépend de :

• La propension moyenne à épargner
• La propension moyenne à importer

• Investissement = épargne

Jacques Ruff parlait de régulation par la faillite. 🡪 crise des subprimes

1. Le rôle de la monnaie

C’est par la monnaie que Keynes va s’opposer aux néoclassiques.

• Demontre que les indiv préfèrent la liquidité : la monnaie a un rôle actif dans l’économie réelle. En agissant sur la monnaie, les pv public ont la capacité à agir sur l’éco réelle.

1. L’état doit intervenir dans l’économie pour atteindre le plein emploi.

Ce lieu de rencontre permet de fixer un salaire, une quantité d’équilibre. Les néo raisonnent sur le salaire réel. + les salaires sont faibles, + les entreprises vont embaucher.

• Les entreprises raisonnent avec le salaire réel (10 000e) et les ménages sur le salaire nominal
• Application de la demande anticipée

1. Le marché du travail n’est pas vraiment un…

• Les entreprises déterminent le nb de salariés qu’il leur aient nécessaire : elles déterminent la quantité demandée de sous-emploi : pour WSE, bcp de personnes auraient accepées ce nv d’emploi : pour ce nv se salaire je peux déterminer la qté de personne qui auraient souhaité travailler.

1. La politique budgétaire

1. Généralités sur les 2 politiques :

Kaydor  établit le « carré magique » prend en compte 4 éléments :

• Le nv de croissance (associé au nv de bien-être)
• Le chômage
• Inflation
• La balance des transactions courante (échange avec l’extérieur) 🡪 plus on s’éloigne du centre, meilleure est la situation, la conjoncture. 🡪 négatif vers le centre.

Demande globale = conso = exportations = FBCF 🡪 pour agir : soit situation défavorable : politique de relance ou un stagflation (croissance faible avec inflation forte) 🡪 faire en sorte qu’il y est moins d’inflation.