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* 1ère étude sur « la motivation » : basé sur l’instinct. ( heure de gloire de cette théorie XXème siècle)
3 sens pour le mot instinct :
* Référence à des comportements innés, fixes et stéréotypés.
Ex : cris d’un bébé, construction d’une ruche…etc.
* Référence à une pulsion qui pousse certaines personnes à commettre des actes sous le coup d’une force irrépressible.
Ex : pulsion qui pousse une mère à protéger ses enfants.
* Référence à une forme de sixième sens, lorsqu’une personne effectue un acte sans paraître réfléchir.
Ex : les tireurs d’élites qui d’instinct vont atteindre la cible sans donner l’impression de viser.
* McDougall = 1er auteur à proposer une théorie de l’instinct.
Les instincts induisent des comportements dirigés vers un objectif.
* Comportementalistes = les processus mentaux ne sont que des résidus d’actes moteurs et les principes d’un apprentissage par association suffisent pour expliquer l’ensemble des comportements humains. (plus question de comportements innés).
* Domine la psychologie jusqu’aux années 60, et entraîne la disparition du terme d’instinct.
II) Motivation et Béhaviorisme :
1) Le conditionnement :
* Le béhaviorisme = tout comportement est appris et non inné.
Deux principes d’apprentissage :
* Conditionnement classique ou répondant (Pavlov) :
SN + SI = SC
* Conditionnement opérant (Skinner) :
Renforcement négatif ou positif
* les béhavioristes se servent du concept « drive » pour expliquer le « pourquoi » du comportement.
2) Le Drive et l’incitation :
* « Drive » = (énergie, dynamisme) a été introduit par Woodworth en 1918 pour décrire le réservoir d’énergie qui pousse un organisme à adopter certaines comportements.
* Hull = ce sont les déficits physiologiques, ou besoins, qui poussent l’organisme à l’action. Besoins qui créent les « drives »
le « drive » a une fonction énergétique et non directionnelle.
* Cannon = l’organisme est animé par des processus psychologiques qui veillent au maintien d’un équilibre dans l’organisme.
Homéostasie = équilibre dynamique qui nous maintien en vie.
Ex : effort physique respiration plus rapide (=état de déséquilibre pendant lequel l’organisme recherche son état normal est appelé homéostasie).
* Ce principe permet de comprendre qu’un état de privation produit une rupture de l’équilibre interne qui crée la « motivation » poussant l’organisme à rechercher la restauration de l’état antérieur.
* « L’incitation » = deuxième source de motivation pour expliquer le comportement.
L’incitation tire le comportement alors que le drive pousse le comportement.
III) Quelques repères généraux :
1) Tentatives de définition :
* Dans les années soixante, le cognitivisme prend le relais du béhaviorisme.
* Définition de la « motivation » selon Vallerand et Thill : « le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement ».
* Cette définition permet de décrire les phénomènes qui caractérise la motivation mais ne permet pas de dire comment et pourquoi ils apparaissent.
* Les théories motivationnelles peuvent être classées en termes de contenu
(= proposent une définition motivationnelle basée sur un ou plusieurs besoins ou facteurs. On peut les affiliées historiquement à l’instinct) ou de processus (= voit le comportement comme le résultat d’un traitement cognitif)
2) Le niveau d’aspiration :
* Lewin = il traite sur le niveau d’aspiration.
les recherches sur le niveau d’aspiration repose sur la demande qui est faite au sujet d’évaluer sa performance future.
Définition : il se définit comme le niveau de performance qu’un individu s’efforce d’atteindre sur une tâche qui lui est familière. Le niveau d’aspiration est donc directement lié au but que poursuit l’individu.
* La perception d’un échec ou d’une réussite dépend de l’objectif que l’individu s’efforce d’atteindre.
* L’échec survient si l’individu n’arrive pas à atteindre le niveau d’accomplissement qu’il s’est fixé.
* Si niveau d’aspiration élevé = atteindre l’objectif que l’individu s’est fixé peut être considéré comme insuffisant.
* L’objectif que se fixe l’individu dépend aussi de son score antérieur.
* Les individus qui ont le meilleur taux de réussites, sont ceux qui se fixent des buts réalistes. (vice versa).
* Les individus avec des aptitudes élevées ou ceux avec une forte ambition ont tendance à avoir un niveau d’aspiration très élevé.
* Hoppe = distinction entre but réaliste et but idéal.
* But réaliste : c’est le but que formule le sujet lorsque l’expérimentateur lui demande la performance à laquelle il s’attend (expecte).
* But idéal : c’est la performance à laquelle aspire le sujet.
3) Le besoin d’accomplissement :
* La motivation d’un individu dépend de l’attente de réussite et de la valeur qu’il accorde à cette réussite.
* Murray = crée le TAT (instrument de mesure) et c’est grâce a celui-ci qu’ils ont pu faire des études sur le besoin de l’accomplissement. Il a fait une liste de 20 besoins humains permettant de définir le besoin d’accomplissement.
4) L’attribution :
* La théorie de l’attribution n’est pas une théorie motivationnelle.
* Heider = Théorie de l’attribution.
Cette théorie détermine les différentes dimensions que l’individu utilise tous les jours pour déterminer causes et conséquences.
Causes internes = attribué à la personne sont considérées comme intentionnelle.
Causes externes = attribué à l’environnement.
EX : échec d’un étudiant pour ces examens.
* Cause interne : aptitudes
* Cause externe : maladie
* Conséquences sur la personne seront différentes puisque dans le premier cas, l’échec lui est directement lié.
* Forces personnelles :
* Pouvoir = capacité relativement stables de l’individu (=aptitudes)
* Effort = intention de l’individu et l’énergie qu’il déploie pour arriver à ces fins.
* Si une personne en voit une autre maîtriser une situation difficile en faisant peut d’efforts, elle va en déduire que ce dernier dispose d’une grande habileté.
* A l’inverse, si la situation n’est pas maîtrisée en dépit d’un effort important, l’individu estimera que la compétence est faible
5) Les théories humanistes :
* Le courant humaniste en psychologie se retrouve chez plusieurs auteurs (Maslow, Rogers).
* 4 principes fondateurs de la théorie humaniste :
* L’expérience de la personne est l’intérêt central :
Etude de la personne dans son environnement naturel. Les individus tout au long de leur vie doivent déterminer où ils en sont et vers quoi ils veulent tendre.
L’humanisme est une approche holistique (=doctrine ou point de vue qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités).
* Les choix humains, la créativité, l’auto-actualisation, sont les principaux objets d’étude :
Les
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