France

Galilée : « La Lune n’est pas parfaite, elle présente des taches).

Œuvres littéraires célèbres :

* La vie est un songe de Calderon de la Barca (1635)

* Hamlet de Shakespeare (1603)

* L’illusion comique de Pierre Corneille (1643)

* Les amours tragiques de Pyrame et Thisbée de Théophile de Viau (1623)

* Pastores de Belen de Lope de Vega (1612)

* d’Aubigné (1616)

* Méditations sur les psaumes de Jean de Sponde (1588)

* Et la mer et l’amour, poème de Marbeuf (1628)

* Œuvres de Théophile de Vian (1621)

* L’Astrée de Honoré d’urfé (1607-27)

* Les Bergeries de Racan (1620)

* Œuvres de Saint-Amant (1623)

TABLEAU commenté :

J’ai décidé de commenter le tableau "L'apothéose d'Henri IV et la proclamation de la régence de Marie de Médicis" du peintre baroque flamand Pierre-Paul Rubens.

L’auteur :

Pierre-Paul Rubens (1577-1640) est un peintre baroque, ayant réalisé une multitude de tableaux célèbres (notamment des portraits comme Isabella Brant en 1625 ou Charles le Téméraire en 1618), a surtout consacré son génie artistique pour peindre nombre d’œuvres religieuses comme La Descente de Croix (tryptique pour une cathédrale, 1612) ou Le Christ mis au tombeau (1616). Ce peintre d’exception, aidé dans ses projets par de nombreux assistants, reçu de nombreux siècles après sa mort en 1640 de nombreux hommages de grands hommes, tel que Baudelaire ou encore Van Gogh.

Contexte historique :

Rubens peint le tableau de 1622 à 1625 et y décrit la période de »l’après Henri IV ». En effet, le roi Français, auteur notamment de l’édit de Nantes (édit qui a conduit à légaliser les pratiques religieuses protestantes et ainsi mettre fin aux persécutions contre ces derniers ) vient d’etre assassiné par Ravaillac, un catholique convaincu que le Roi est en train de trahir les catholiques. Marie de Médicis, la femme d’Henri IV, doit alors assurer la régence du royaume ; en effet, le dauphin n’a que 9 ans.

L’œuvre :

* Personnages : A gauche, le roi assassiné. Le serpent qui symboliserait Ravaillac. Dieux de l’Olympe : Tous les dieux en haut du roi + Zeus à gauche du roi avec son aigle a foudre qui emporte le roi et Cronos a droite du roi (avec une faucille dans la main). Marie de Médicis, régnte, est a droite.

* Analyse primaire : Dans cette toile immense 394 x 727 cm, on a l’impression que tout semble bouger, en mouvement. Chaque personnage semble déstabilisé, comme n’ayant pas pu finir ce qu’il était en train de faire ; une impression de déséquilibre domine le tableau. Le roi semble implorer le secours des Dieux de L’olympe que sont Zeus et Cronos (identifiable par leurs attributs : l’aigle à foudre et la faucille) qui l’emmènent dans l’Olympe. Marie de Médicis est elle une exception : elle se tient bien droite, mais semble, de par la position de ses mains, craindre recevoir le gouvernail et le globe de l’empire (symboles du gouvernements) et ainsi accéder au pouvoir.

* Analyse plus poussée : Ce tableau fait partie d’une commande de Marie de Médicis de 24 tableaux de Rubens pour décorer son palais. Ainsi, on peut supposer que le peintre a tout intérêt à imposer une vision très méliorative de sa « cliente ». On constate alors que quasiment tous les regards des personnages situés dans la partie droite du tableau (celle qui attire en premier, par définition, le regard du spectateur) convergent vers la régente. Un cercle se forme autour de la Reine, composé d’en bas de ses courtisans et d’en haut d’une voute qui ressemble presque à une auréole (voir dessin ci-dessous) :

* Tableau baroque car… ? :

* Expression du visage des personnages faisant passer leurs sentiments (en opposition à la Renaissance)

* Utilisation de nombreuses couleurs chaudes et vives (tel que le blanc, le rouge et le bleu)

* Contrastes très présent (en opposition avec la Renaissance, à l’éclairage uniforme) : quelques zones d’ombres, muscles des dieux très saillants (grâce à des jeux de lumières)

* Asymétrie carac. Du baroque (l’action ne se passe pas au centre)

* Impression de mouvement (place très importante dans le baroque) et sentiment de personnages instables, du par exemple à des draps agités et donnant une impression d’envol.

2) Le théatre baroque

1- Lieux théâtraux a paris 1ere moitié du XVIIème siècle.

Le XVIIème siècle fut le siècle qui donna une forte impulsion au théâtre. En effet, le Roi Louis XIII ainsi que son cardinal, Richelieu qui par exemple donne une grande importance au théâtre et encourage les mécènes (mécène célèbre : Fouquet). Le Roi crée alors la « Troupe du Roi » (voir doc sur Hôtel de bourgogne). En 1641, le Roi fait un discours qui crée officiellement la fonction de comédien, et qui fera donc cesser temporairement les critiques de l’Eglise.

Nous allons concentrer notre recherche sur 2 grands théâtres parisiens de l’époque.

THEATRE de l’HOTEL DE BOURGOGNE

Origine : résidence des ducs de Bourgogne

1548 : L’Hôtel devient la propriété d’une sorte de secte bourgeoise, les Confrères de la Passion et de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ qui (lorsqu’ils ne pratiquent pas leurs cultes) louent leurs salles à des troupes ambulantes

1628 : La « Troupe Royale » prend ses quartiers dans l’hôtel sous ordre du roi louis XIII sous la direction de Gros-Guillaume.

1660 : Des comédiens italiens s’y installent (ils seront chassés en 1697)

THEATRE DU MARAIS

Situé actuelle rue Vieille du Temple.

Historique : En 1632, Guillaume Desgiberts (alias Mondory) s’installe dans le quartier dit du Marais et s’oppose au quasi-monopole que détient la Confrérie de la passion (de l’hôtel de Bourgogne). De grandes pièces comme quelques « pièces-machines » ( = pièces utilisant des mécanismes pour créer des effets spéciaux) de Corneille y furent représentées. En 1643, un incendie ravage la salle, qui ne rouvrira qu’un an plus tard. En 1673, la troupe qui occupe le Théâtre du Marais est dissoute pour jouer avec les comédiens de la troupe de Molière.

2-Théâtre baroque en Europe

CARAC :

* Théâtre baroque ≠ Theatre classique

* Utilise l’illusion, l’innovation (par exemple au niveau de la forme du ton, qui est souvent inconstant et rempli de paradoxes), la perception de plusieurs sens, et surtout l’émotion du spectateur.

* Théâtre utilisant énormémement la complexité (le style est souvent très recherché, avec de nombreuses allégories)

* Nombreuses Mises en abymes : comme dans Hamlet ou surtout l’Illusion Comique : le VRAI public voit un père présent sur la VRAI scène, qui lui-même regarde son fils jouant une comédie.

* Mise en scène particulière, qui met en valeur le mouvement des acteurs (n’oublions pas que le mouvement, c’est un des maitres-mots du baroque ) avec des effets de lumières, des costumes larges et amples etc.

OEUVRES CELEBRES :*

* Le Cid de Corneille en 1637 (pièce a la fois baroque mais également son opposé : classique)

* La Tragique Histoire d'Hamlet, prince de Danemark en 1603 de Shakespeare.

* L’illusion Comique de Corneille (1635)

* La vie est un songe de Calderon (1635)

* Dom Juan de Molière (1665)

* Les amours tragiques de Pyrame et Thysbé de Théophile de Viau (1623)

III Corneille, une vie dans le siècle

Au propre : confronter les 2 dates !!!

Biographie :

* Naissance a Rouen en 1606 (famille appartenant a la petite bourgeoisie)

* Formation juridique (1622-1624) : il devient avocat mais arrête rapidement, sans doute a cause de sa timidité.

* En 1629, il fait jouer sa première comédie, Mélite (succès).

* Formation de « La Société des cinq auteurs » (en collaboration