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Fukuyama Et La Fin De L'Histoire

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uité, mais plutôt au temps cyclique ne fait donc pas exactement une philosophie de l’histoire et Saint-Augustin bien qu’il soit le premier à écrire une philosophie de l’histoire comme nous la connaissons aujourd’hui, ne peut être considéré comme une validité puisqu’elle est trop proche de dieu. C’est seulement lors de la renaissance que commença le vouloir d’écrire une histoire laïque qui commence en fait en même temps que l’établissement de la méthode scientifique. Fukuyama se base en premier sur la philosophie de Kant, selon laquelle l’histoire à un point final celui de la liberté humaine, instrument par lequel on peut comprend le progrès de l’histoire. Il prend beaucoup d’éléments de la théorie de Kant comme l’insociable sociabilité de l’homme et le fait que l’histoire n’est en fait qu’une destruction des civilisations précédentes, mais sauvegarde les notions pour les générations à venir. Par contre, le philosophe qui influence le plus Fukuyama est en fait Hegel. Hegel qui est en fait le défenseur de la société et qui justifie la préservation d’un vaste domaine d’activité économique et politique indépendant du contrôle de l’État. Pour Hegel, l’homme est conduit à plusieurs conflits, révolutions et guerre, par ses passions, ce qu’il appelle « le jeu de la raison» Pour Hegel, comme pour Kant, l’histoire se dirige vers une égalité et une libéralisation de tous les peuples et cette liberté s’incarne dans l’État constitutionnel moderne. Il soutenait que «toute conscience humaine était limitée par ses conditions particulières d’environnement social et culturel.» Ce qui veut dire que l’histoire de l’humanité est «une succession des différentes formes de conscience» Fukuyama se base sur ses idées de Kant et Hegel pour formuler sa propre observation de l’histoire de l’humanité qui est en fort rapport avec les idées de ceux-ci. Il se base également sur les écrits d’Alexandre Kojève qui soutient que la fin de l’histoire est déjà réalisée aux États-Unis, grâce à l’abolition des classes et donc la possibilité d’accéder à la propriété privée. D'après Kojève, la Chine et l'URSS sont simplement des États-Unis moins avancés, mais qui recherche tout le même but. Il examine aussi une théorie à laquelle il fait référence, qui est celle de la modernisation. Celle-ci dit que le développement industriel suit un schéma de croissance qui conduit à produire des structures sociales et politiques uniforme dans différentes sociétés. Fukuyama se base sur cette idée que l’histoire est dirigée dans la direction de la liberté et que celle-ci ne peut être trouvée que dans une forme structurée et constante de forme de structure politique.

C’est avec ses idées en tête que Fukuyama tente de comprendre si l’histoire est orientée. En premier lieu, il nous explique comment la science physique est à la base de l’unification de l’humanité. Cette unification est premièrement créée par la guerre et les conflits inter- et intra- étatique. Pourquoi? Puisque « Tout État qui espère maintenir son autonomie politique est forcé d’adopter la technologie de ses rivaux» Pour survivre les États doivent adapter les actions et armements technologiques de ses ennemis. On a observé dans plusieurs cas que si un état n’avait pas le même niveau de technologie que l’autre pays, alors celui-ci était défait en peu de temps. Les défaites honteuses de ses pays les poussent alors à choisir des réformes sociales, qui sont souvent proches de celle que le pays qui les a battus ont, pour ne pas perdre leur indépendance nationale. C’est ce qui a permis à l’Europe qui était très avancée dans le domaine de la science physique de s’approprier le tiers monde. Mais le rôle de l’armée joua aussi un rôle indispensable dans les Révolutions. Il incita les gouvernements centraux à défaire le pouvoir des institutions régionales et féodales, par le besoin économique que celle-ci demande, qui en conséquence réduisit les privilèges des aristocrates et qui mena la France à la Révolution. La guerre est donc une grande force qui unifie les nations et contraint celles-ci à accepter la civilisation moderne et technologique et les structures sociales qui s’y associent. « La physique moderne s’impose d’elle-même à l’homme, qu’il le veuille ou non.» C’est ce que Kant appela «l’insociable-sociabilité de l’homme». Donc la guerre a poussé les civilisations, par le dilemme de la sécurité, à se diriger vers une société étrangement plus libre.

La seconde voie du développement économique que Fukuyama nous expose est que la science physique produit beaucoup de changements grâce à la conquête de la nature qui permet de satisfaire les désirs grandissants de l’homme, des désirs qu’il découvre grâce à la science. Les hommes sont poussés à appliquer la raison au problème de l’organisation social et établir une division rationnelle du travail, ce que l’homme a fait par la création de nouvelles machines et une nouvelle organisation du processus de production. Ceci, d’après Fukuyama, entraine une transformation sociale uniforme dans tous les pays, peu importe leurs structures sociales précédentes. La science physique établit alors « un horizon des possibilités de production constamment changeant.» Alors avec le développement de la technologie, elle entraine une nouvelle façon de travailler et donc de nouvelles normes du travail, ce qui change nécessairement la structure sociale. Les ouvriers doivent être concentrés dans les villes urbaines. Pourquoi? Puisque selon Fukuyama, seulement dans ses cités peut-on trouver la main-d’œuvre qualifiée pour remplir les tâches nécessaires pour les industries et seulement dans celle-ci trouve-t-on les infrastructures et les services nécessaires pour le bon fonctionnement des grandes entreprises. On observe donc que l’organisation du travail n’est pas distincte de l’innovation technologique. La sphère de l’organisation sociale et la sphère de la productivité sont les deux nécessaires au fonctionnement de la civilisation. Karl Marx lui pensait que le capitalisme était fondé sur seulement la sphère de la productivité et c’est justement en tentant d’abolir la première sphère, celle de l’organisation sociale, des classes sociales, que l’on assista à une souffrance humaine et une tyrannie inégalable, par le communisme. Contrairement à Marx, Fukuyama croit qu’on ne doit pas détacher les deux sphères, mais plutôt installer certaines règles rationnelles du travail et pour la société. On peut donc voir que grâce au développement progressif de la science une orientation de l’histoire se former avec une certaine uniformité dans des cultures étrangement différentes. L’organisation rationnelle et la technologie sont donc des conditions pour l’industrialisation qui génère des phénomènes de la société moderne comme l’urbanisation ou encore l’éducation croissante. La science physique donne donc les règles pour organiser la société urbaine, moderne, mais elle n’explique toute fois pas pourquoi les hommes la recherche. On sait qu’avec son développement les hommes ont pu combler plusieurs de leurs désirs, comme celui de la sécurité, et acquérir des biens matériels. On voit alors un désir de croissance économique qui semble être un caractère universel. Par contre, Fukuyama croit que l’homme n’est pas seulement un animal économique alors cette explication serait, selon lui incomplète.

Fukuyama réalise donc que la science ne conduit pas nécessairement au capitalisme dans le domaine de l’économie et à la démocratie libérale dans celui de la politique. Alors, comment expliquer qu’ils sont liés? On observe que certaines populations qui ont connu un développement économique fort et ont eu une population bien formée qui n’ont été ni capitaliste, ni démocratique. Par exemple la Russie de Staline, qui réalisa en 1928 une transformation économique impressionnante en passant d’une société agricole à une beaucoup plus industrielle. On semblait alors constater que les économies planifiée et dirigée par la tyrannie étaient mieux que le chaos du marché libre. Par contre dès 1989, on ne pouvait plus soutenir cette thèse, puisqu’on voyait que ses pays n’étaient à la fois socialistes et développés économiquement. Le capitalisme s’est alors dévoilé comme le régime le plus efficace pour la planification centrale pour développer et utiliser la technologie et «pour s’adapter aux conditions rapidement changeantes de la division mondiale du travail, dans les conditions d’une économie industrielle parvenue à maturité.» L’industrialisation ce fait de plus en plus vite, les cycles de production se mesure maintenant en mois dans le domaine de la technologie électronique. Mais l’économie doit se faire dans plusieurs sphères et non seulement dans le domaine de la technologie, mais également de la nourriture et des produits de la santé, ce que l’URSS omit de faire. En ce concentrant seulement dans la recherche scientifique, ils ont laissé de côté leur société, et on construit des produits qui n’étaient d'aucunes qualités, comme la télévision qui explosait la plupart du temps. De plus, en n’inventant que des produits pour leur société, ils ont en quelque sorte fermé les portes au marché extérieur puisqu’aucun produit qu’y pourraient attiré d’autres pays n’a été créé.

Fukuyama semble réaliser que pour certains pays, le capitalisme n’a pas été la meilleure option. On a vu émerger dans les pays du tiers monde, plus spécifiquement ceux de l’Amérique Latine une nouvelle théorie

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