Gestion des risques bancaires
Cours : Gestion des risques bancaires. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar BaptBapt • 5 Décembre 2021 • Cours • 1 262 Mots (6 Pages) • 524 Vues
GESTION DES RISQUES
Objectifs :
Identifier les différents types de risques bancaires et comprendre la nécessité de leur bonne gestion.
- La notion de risque
On appelle risque le produit d’un aléa (évènement susceptible de porter atteinte aux personnes, aux biens et/ou à l’environnement) et d’un enjeu (personnes, biens ou environnement) susceptible de subir des dommages et des préjudices.
Exemple : défaillance humaines x perte financière = risque
Un événement grave observée en un lieu désert n’est donc pas un risque important.
- Les risque pour les banques
La mondialisation des opérations bancaires, les évolutions des comportements, le déplacement des zones de risques réclament de la part des banques, une vigilance accrue.
L’origine d’un certain nombre de risques se situe dans les opérations des points de vente.
Quels sont les différents risques auxquels doit faire face une banque ?
- Risque de crédit ;
- Risque de taux ;
- Risque de marché (taux d’inflation) ;
- Risque d’insolvabilité ;
- Risque opérationnel ;
- Risque de liquidité ;
- Risque de contrepartie.
- Le risque d’insolvabilité
L’insolvabilité d’une banque débute, en général, par une crise de liquidité.
Dès que les marchés commencent à se défier d’un établissement sur la base d’informations, vérifiées ou pas, sur des pertes élevées, celui-ci ne peut plus se refinancer.
L’analyse de ce risque repose sur plusieurs facteurs :
- La solidité financière de la banque dépend du montant des fonds propres qui constituent une sécurité en cas de risque évoluant de façon adverse.
- La qualité de l’actionnariat et plus particulièrement sa capacité à renflouer éventuellement des fonds propres.
- La place de l’établissement de crédit dans le système financier.
- Le risque de marché
- Il est issu d’une évolution défavorable du prix d’un actif négocié sur un marché.
- On distingue trois catégories de risques de marché correspondant aux actifs habituellement détenus par une banque :
- Le risque de taux issu de l’évolution à la hausse ou à la baisse des taux d’intérêt attachés à une créance ou à une dette ;
- Le risque de change résultant d’une évolution défavorable du cours d’une devise dans laquelle la banque détient des créances et des dettes ;
- Le risque de position sur action lié à l’évolution défavorable du cours des actions figurant dans le portefeuille titres d’une banque.
- Le risque de crédits
Le risque de crédit résulte de l’incertitude quant à la possibilité ou la volonté des emprunteurs de remplir leurs obligations.
Il existe donc un risque pour la banque dès lors qu’elle se met en situation d’attendre un remboursement de la part d’un client (risque inhérent à la distribution de crédits).
- Le risque de contrepartie
Il s’agit d’un risque inhérent à l’activité d’intermédiation traditionnelle et qui correspond à la défaillance de la contrepartie sur laquelle est détenue une créance.
Exemple : une garantie immobilière
La banque subit alors une perte en capital supérieur au gain de cession qu’elle aurait pu espérer sur cette contrepartie.
Chaque banque présente un profil de risque différent qui dépend de ses activités et de la nature des engagements.
Par exemple une banque de détail ne supporte pas le même risque qu’une banque d’investissement.
- Le risque de liquidité
Il s’agit d’un risque inhérent à l’activité d’intermédiation de la banque puisque le terme des emplois est toujours plus long que celui des ressources.
Le risque de liquidité se concrétise effectivement si, en plus de cette différence de terme entre emplois et ressources, la qualité et/ou la quantité de ses actifs ne lui permettent pas de recourir à un refinancement adéquat.
Si aucune disposition correctrice n’est prise , la banque pourrait se trouver dans l’incapacité de faire face à l’ensemble des demandes de retraits de fonds, qu’ils émanent de sa clientèles ou d’autres établissement de crédit.
Elle est dite en risque de liquidité. Cette situation de risque induit généralement e la part de la clientèle une demande massive de retraits qui accentue le problème et constitue une menace directe pour la pérennité de la banque concerné (exemple : banques grecques en 2008).
- Risque opérationnel
Le comité de Bâle II définit le risque opérationnel comme le « risque de pertes provenant de processus internes inadéquats ou défaillants de personnes et systèmes ou d’événements externes ».
- Le risque opérationnel
- Le risque opérationnel bancaire
Le risque opérationnel : ce sont des risques qui ne sont pas inhérents aux banques, mais qui sont généraux. Les opérations faites par les banques peuvent entrainer des erreurs, des anomalies, ce qui cause un préjudice qui demande réparation.
Par ailleurs, la banque peu faire l’objet de fraudes ou de tentatives de fraude. Il y a aussi tous les événements imprévus liés aux accidents (incendie par exemple ou pannes).
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