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Généralité sur l'activité bancaire et la gestion des risques

Mémoire : Généralité sur l'activité bancaire et la gestion des risques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Avril 2020  •  Mémoire  •  28 892 Mots (116 Pages)  •  800 Vues

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Sommaire

Introduction

CHAPITRE 01 : L’activité bancaire face aux risques

  •  SECTION 01 :Généralité sur l’activité bancaire : 
  • SECTION 02 : Généralité sur les risques bancaires : 

CHAPITRE 02 : RAROC

  • SECTION 01 : Le concept RAPM 
  • SECTION 02 : Présentation de RAROC
  • SECTION 03 : La gestion du risque crédit par la méthode RAROC

CHAPITRE 03 : Cas pratique

  • SECTION 01 : Présentation de la banque et du portefeuille
  • SECTION 02 : Analyse et recommandations 

Conclusion

Introduction

Au cours de ces dernières années, des innovations rapides sur les marchés financiers et l'internationalisation des flux financiers ont quasiment bouleversé le paysage bancaire. Le progrès technologique et la déréglementation ont engendré de nouvelles opportunités pour les banques et autres entités financières, et en même temps une pression concurrentielle plus forte. A la fin des années quatre-vingt, les marges de l'activité bancaire traditionnelle ont commencé à décliner et les exigences d'adéquation des fonds propres ont commencé à croître. Les banques ont réagi vivement et de manière imaginative à ces nouveaux défis en progressant dans de nouveaux domaines.

Cette évolution a rendu plus nécessaire la fonction d'évaluation, de gestion et de contrôle du risque, et elle l'a rendue plus compliquée. Elle a fait de la qualité de la gouvernance d'entreprise dans le milieu bancaire un important sujet de débats, et elle a révolutionné l'approche de la réglementation et de la supervision. Au niveau d'une banque en particulier, le nouvel environnement bancaire et la volatilité accrue du marché ont engendré la nécessité d'une approche intégrée des techniques de gestion du bilan et de gestion des risques.

Au cours de leur activité, les banques sont exposées à une vaste série de risques ; le nouvel accord de Bâle ou Bâle II énumère trois principaux risques bancaires : le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel. Il est clair que parmi ces risques, le risque de crédit demeure le plus cruel ; selon une étude effectuée en 1998, la mauvaise gestion de ce risque est à l’origine de 70 % des pertes enregistrées par les banques. En se plaçant sur une rétrospective historique, l’activité bancaire s’est développée dès le départ sur l’acceptation de prêter de l’argent contre une forme de rémunération, les intérêts. Ce qui constituait déjà en soit une acceptation d’un risque, celui du non remboursement du prêt et des intérêts.

L’environnement bancaire a constaté que la gestion des risques est devenue vitale,  pour remédier à ce risque, ou plus en moins le diminuer, les banques en plus de leur tendance à renforcer leurs fonds propres conformément aux exigences édictées par l’accord de Bâle de 1988, elles se sont lancées dans le développement de nouvelles techniques leur permettant de mieux gérer leurs risques, notamment le risque de crédit devenu la préoccupation majeure des banques en raison de son danger désastreux, c’est pourquoi le gestion des risques est devenue une nécessité pas un choix…

Le comité de Bâle dans son nouvel accord, a fournit une innovation managériale permettant non seulement d’aider les banque dans la gestion du  risque de crédit, mais aussi qui a trouvée une application en matière d’outil de mesure de performance. Cette approche qui se repose sur deux aspects : risques et rentabilité, est fondée sur les principes de la finance moderne visant l’optimisation du couple risque-rentabilité, on a nommé RAROC (Risk Adjusted Return On Capital)

 Le présent mémoire s’inscrit dans ce cadre et a pour principal objectif de mettre en lumière les aspects théoriques et pratiques de cette méthode, en adoptant une démarche qui vise à répondre aux préoccupations suivantes :

  • Comment peut-on définir RAROC ?
  • Quelle sont les conditions préalables pour la mise en place de la méthode RAROC au sein d’une banque ?
  • Quel sont les apports de l’outil RAROC et qu’elles sont ses limites ?

Pour répondre à cette problématique, nous avons organisés notre travail comme suit :

  • Un premier chapitre permettant d’expliquer le métier bancaire dans sa première partie, la présentation des risques bancaires encourus et les outils essentiels à la gestion de crédit ainsi que l’apport de la réglementation et des modèles de risque de crédit.
  • Dans le deuxième chapitre, je présenterai RAMP en tant que concept dans une première partie, ensuite dans une deuxième j’irai à définir la notion RAROC et présenter ses différents paramètres. Je terminerai mon chapitre avec la gestion du risque crédit par la méthode RAROC là ou j’aborderai la notation interne et la mise en place de cet outil de gestion dans la banque ainsi que ses apports et ses limites.
  •  Je terminerai mon étude avec un troisième chapitre qui sera consacré à une étude de cas pour présenter les résultats sur un portefeuille d’engagements du segment TPE de la Société Générale Algérie.

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  1. L’activité bancaire face aux risques

Pour pouvoir cerner le concept de la gestion du risque de crédit, il nous est incontournable de comprendre l’activité bancaire et les métiers de la banque, ainsi de connaitre les différents risques qui peuvent être encourus par cette dernière. De même, il est nécessaire de passer en revue la gestion des risques bancaires et l’évolution de la réglementation nationale et internationale.

Pour cela notre chapitre va être scindé en trois sections :

  • Section 1 : généralité sur l’activité bancaire
  • Section 2 : généralités sur les risques bancaires
  1. Section 01 : Généralité sur l’activité bancaire :

Définition :

Les établissements de crédit sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des opérations de banque ; ils peuvent effectuer certaines opérations connexes à leur activité ; ils peuvent également fournir des services d’investissement.

Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession habituelle de recevoir sous forme de dépôts, des fonds publics qu’elles emploient sur leur propre compte en opérations de crédit ou en en opérations financières.

  1. Rôle de la banque :

Les banques jouent un rôle important dans le fonctionnement global de l'économie. Elles servent d'intermédiaires entre les agents économiques qui ont des capacités de financement excédentaires (épargne) et ceux qui, à l'inverse, ont des besoins de financement pour réaliser leurs projets.

1.1.2 L'intermédiation bancaire

Elle se définit comme l'activité par laquelle une banque met en rapport offreurs et demandeurs de capitaux en intercalant son bilan entre eux. C'est le métier de base de la banque, elle collecte pour son propre compte des ressources au près des offreurs de capitaux et prend le risque de les prêter aux demandeurs. Ainsi, la banque est donc juridiquement et économiquement la seule contrepartie de ses clients.

1.1.3 Les prestations des services connexes

Elle englobe les opérations de vente et de conseil ainsi que les locations. Les opérations de vente concernent les actifs, les devises, métaux précieux, les contrats d'assurances. Quant aux opérations de conseil, elles englobent les opérations sur la fortune, les institutionnels, les entreprises mais aussi le conseil en ingénierie. La location concerne la mise à disposition des coffres.

1.1.4 Les prestations de services d'investissement

Elles regroupent les opérations sur actifs financiers cotes, dédiées aux émetteurs ou aux souscripteurs ainsi que pour le propre compte de la banque. La banque assure aux client-émetteurs l'émission des titres c'est-A-dire la garantie et le placement. Tandis qu'elle assure aux clients souscripteurs le traitement des ordres et des titres c'est-A-dire la prise des ordres, la transmission, la négociation et la conservation des titres.

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