Homme/animaux
Note de Recherches : Homme/animaux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresL’entendement est alors rendu possible par les sens de perceptions, l’Homme n’est donc pas très différent de l’animal sur ce point. Par exemple, certains animaux tels que les chiens ou les singes peuvent apprendre des ordres ou des techniques auprès de l’Homme. Certains primates ont appris à se servir d’outils pour pouvoir manger.
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L’Homme et l’animal possèdent tous deux un instinct
L’Homme et l’animal ressentent tous les deux une forme d’instinct naturel, prenant la forme de pulsions, par exemple pour chasser, manger, se reproduire. Cela aura pour effet par exemple d’empêcher l’animal de continuer à manger lorsqu’il n’en aura plus la nécessité. Cet instinct correspond à nos réflexes de survie, au stress, à la faim... Cependant, on observe qu’un animal ne réagit pas de la même façon face à son instinct.
II. L’Homme et l’animal sont ils libres ?
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L’animal agit par pur instinct
On qualifie souvent les animaux de libres, car ils n’appartiennent pas à une société et peuvent aller où bon leur semble. Cependant, il s’agit en réalité de liberté de mouvement, et non d’une liberté basée sur la volonté, qui est selon Descartes le plus haut degré de liberté. En effet, l’animal obéit toujours à son instinct et ne peut pas se contrôler à l’aide de sa raison. Par exemple, un lion affamé n’hésitera pas à attaquer un homme, même armé, car il est poussé par la faim. Rousseau donne l’exemple « un pigeon mourrait de faim près d’un bassin rempli des meilleures viandes, et un chat sur des tas de fruits ou de grain, quoique l’un et l’autre pût très bien se nourrir de l’aliment qu’il dédaigne, s’il s’était avisé d’en essayer. ». Ici Rousseau montre que l’instinct a pour but de réguler la nature pour la préserver, et que chaque animal y obéit, au risque de mourir.
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L’Homme reconnait l’instinct, mais décide de l’acquiescer ou de le nier
L’Homme ressent son instinct, tout comme l’animal, mais il peut choisir de le contrôler ou non. Il peut ainsi y renoncer, s’il pense objectivement que la fin concernée n’est pas utile ou positive. L’Homme s’écarte alors des règles de la nature, ce qui le conduit à des excès qui peuvent lui nuire. Par exemple, contrairement à l’animal, l’Homme ne mange pas uniquement par besoin, mais aussi par plaisir, ce qui peut le conduire à devenir obèse. Ainsi, il ne se satisfait pas de ses uniques besoins vitaux.
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L’Homme est conscient de sa liberté
On reconnait alors le libre arbitre, qui permet, à l’aide de la raison et la volonté, de pouvoir réfléchir et faire le choix qui semble objectivement le meilleur, et qui a pour fin le bien. Cependant, Rousseau semble critiquer la façon dont l’Homme s’en sert, car les excès sont des actes poussés par le désir, et non par la raison et la volonté. C’est ici un degré bas de liberté selon Descartes, car le choix est fait sans connaissance du bien et du mal, avec comme unique fin la satisfaction d’un désir. Cependant, l’Homme est conscient de sa liberté, car il peut l’utiliser intelligemment et car il sait qu’il peut ignorer son instinct au profit de la raison qui déterminera le bien du mal et le vrai du faux. L’Homme est alors différent de l’animal d’un
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