L'innovation

ons productives pour en mettre en place de nouvelles plus efficaces, permettant d’augmenter la production et donc la croissance.

La croissance économique, grâce aux innovations, peut également s’expliquer par la répartition des gains de productivité engendrés.

L’innovation est motivée par la recherche de profits, l’ »entrepreneur schumpeterien » innove pour en tirer profit. Elle permet donc d’augmenter la productivité. Une productivité plus efficace se traduit par une baissedes coûts de production et donc du prix unitaire du produit (économie d’échelle). C’est alors que la demande augmente, ce qui incite la production a augmenter. Il y a donc de la croissance.

En gagnat en productivité, l’entreprise peut décider d’augmenter la part des salaires. Le revenu disponible des ménages à la consommation augmente. Il y a donc une augmentation de la demande par la consommation. La production doit donc la satisfaire en augmentant. Il y a donc croissance.Enfin l’entreprise peut décider de valoriser sa part de profit en augmentant la part réservée à l’épargne, ce qui lui permettra de favoriser sa capacité d’investissement et donc à connaitre de la croissance.

De plus, selon Schumpeter, la mise en place d’une innovation nécessite une situation de monopole.il se justifie en s’opposant aux néo-classique qui prônent la concurrence pure et parfaite qui entraine la baisse des prix et donc celle des profits. Pour lui, la concurrence peut être un freinà la croissance. En revanche, il soutient que le monopole doit être temporaire, puisque le ^progrès technique détruit l’avantage du monopole précédent.

L’innovation est donc une course à l’amélioration de la productivité, par une course à l’investissement, qui conduit à une situation de monopole temporaire qui engendre de la croissance.

L’innovation explique également l’existence de cycle économique en particulier le cycle de kondratieff (environ 50 ans) et donc l’existence de phases d’expansion et de récession de l’économie.

Pour Shumpeter cela correspond aux « grappes d’innovation » et à leurs impacts. En effet, la phase d’expansion s’amorce grâce à la mise en place d’une innovation majeure qui permet la production d’un bien nouveau qui relance la consommation donc la consommation et donc la croissance. Durant une vingtaine d’année des innovations secondaires apparaissent. L’innovation au bout de ces deux décennies, entraine une production maximale et entraine donc un phénomène de saturation. C’est alors qu’une phase de récession débute jusqu’à une prochaine innovation qui relancera la croissance. prenons l’exemple de la 1ere révolution industrielle, avec les découvertes du charbon, de l’acier qui conduiront à la naissance du chemin de fer en 1830. A partir de là, la période de récession durera jusqu’en 1873 avec l’apparition de l’electricité.

L’existence des cycles expliquent, que l’innovation ne se traduise pas immédiatement au niveau de la productivité. Il s’agit de la troisième révolution industrielle par les NTIC (nouvelles technologie de l’information et de la communication). Pour Schumpeter « la technologie est l’enjeu du « long terme ». Cela est démontré par Solow qui parle d’un « paradoxe », puisque l’arrivée en masse des NTIC dans les années 80-90 ne se répercute pas encore au niveau des gains du facteur travail. Pourtant selon Anton Brender et Florence Pisani, l’information et les télécommunications constituent plus du tiers des dépenses d’investissements des entreprises américaines alors que le prix de ces produits diminuent. Ce paradoxe s’explique du fait de l’apprentissage nécessaire pour l’adaptation à cette nouvelle technologie. De nouvelles qualifications ont été requises et donc de nouvelles formations ont dû se créer. Cette période d’apprentissage et de transition explique cette faible productivité. Aux état-unis entre 1973 et 1992 le pib moyen n’augmente plus que de 2.39% chaque année alors qu’il augmente de 3.92% chaque année entre 1950 et 1973. La diminution du PIB par heure detravailen est la cause,