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L'économie de la banque et de l'assurance

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Par   •  7 Novembre 2017  •  Cours  •  6 350 Mots (26 Pages)  •  1 191 Vues

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L’économie de la Banque et de l’Assurance

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En contrepartie de l’ensemble de ses fonctions, les Institutions financières prennent en compte de nombreux risques :

  • Risque de défaut (ou de contrepartie) ;
  • Risque de liquidité ;
  • Risque de taux (variation des taux sans corrélation avec la valeur intrinsèque du produit) ;
  • Risque de marché (risque de dépréciation et de perte lors de la vente d’actif).

Objectifs du cours :

  • Connaître les principales caractéristiques du secteur ;
  • Comprendre le fonctionnement des entreprises bancaires et des entreprises d’assurance ;
  • Appréhender les enjeux en matière des règlementations financières au niveau national et international.

Pour cela, nous allons avoir une analyse systémique : dépendance entre le système financier, le système bancaire et les relations avec les clients. Les banques sont essentielles dans cette intermédiation : elles rendent possible des transactions financières qui ne pourraient avoir lieu sur les marchés financiers. Leur rôle se justifie car elles permettent un financement direct avec plusieurs avantages :

  • Mettent en relation des agents dont les besoins ne sont pas identiques ;
  • Rôle de sécurité pour les investisseurs ;
  • Se financent elles-mêmes sur les marchés.

Le système bancaire repose sur 4 piliers :

  • La concurrence :
  • Au sein du secteur bancaire (modèle de la banque universelle suite à la loi de 1984) ;
  • Avec les autres établissements (assurance, banque en ligne) ;
  • La réglementation : la montée des risques, la nécessité d’assurer la stabilité du secteur a conduit les autorités de tutelles a renforcer la règlementation dans sa dimension prudentielle.
  • La structure : on a différents types de banques (mutualistes, coopératives, …).
  • L’organisation : on retrouve la banque de détail, la banque de financement, celle de gestion d’actifs, …

Le SF désigne l’ensemble des institutions et des mécanismes qui sont mobilisés pour organiser la rencontre entre les agents en capacité de financement, et ceux à besoin de financement. En particulier, il va permettre de transférer des fonds depuis les agents économiques épargne (car leurs dépenses sont inférieurs à leurs revenus) jusqu’aux agents qui souhaitent emprunter (car ils dépensent plus que leurs revenus). Cette rencontre est possible grâce à l’IF.

2 composantes principales dans l’intermédiation :

  • Le marché des capitaux : qui a pour rôle l’émission de titres, leurs placements, et leur circulation ;
  • Les banques : qui elles font la création monétaire, octroient des crédits, et font circuler les moyens de paiement.

Les fonctions du SF :

  • Collecte des ressources auprès des agents en capacité de financement,
  • Transforme  des flux financiers,
  • Alloue des ressources,
  • Mutualise les risques.

  • Les mutations du système financier

Suite à la crise de 1929, le secteur financiers a été très administré (règles hors marchés, et très contraignantes surtout aux USA) pour limiter les risques d’instabilité.

En 1970/1980, il y a eu de grosses modifications : innovation technologiques, l’accroissement des besoins, l’influence des économistes libéraux… cette transformation du système globale se traduit par la règle des « 3D » :

  • Dérèglementation : relâchement des normes de structures, mais durcissement des normes de conduite (loi bancaire de 1984 et 1996).
  • Décloisonnement : statut unique des établissements de crédit (loi de 1984).
  • Désintermédiation : accès aux marchés financiers (amène la concurrence, développe  les marchés donc diminue les crédits pour les grandes entreprises qui vont sur les marchés). Les banques deviennent des acteurs incontournables dans le fonctionnement des MF (placement de titres auprès de la clientèle, ingénierie financière, oriente épargne vers investissement).

  1. Les fondamentaux de la banque et de l’assurance

Les concepts clés

  1. L’intermédiation financière
  • La classification des agents économiques

Le fonctionnement de l’économie nécessite de recourir à des ressources financières puisque les agents ont des besoins différents.

De façon générale, on distingue :

Les agents en besoins de financement

Les agents en capacité de financement

Dépenses

Recettes

Dépenses

Recettes

1 000

100

100

1 000

En comptabilité nationale, on distingue 6 secteurs institutionnels qui regroupent les agents économiques selon leur fonction principale :

  • Les ménages, qui sont de manière structurelle en capacité de financement.
  • Les sociétés non-financières, ont le plus souvent un besoin de financement pour se développer.
  • Les sociétés financières, possèdent une capacité raisonnable de financement.
  • Les administrations publiques, ont un fort besoin de financement.
  • Institutions sans but lucratif au service des ménages.
  • Le reste du monde.

Puisqu’il y a plus de besoin de financement que de capacité, l’Etat reste l’agent qui souffre le plus en déficit.

Quand on s’intéresse aux ménages en particulier, il est intéressant d’étudier leur taux d’épargne, et leur taux d’épargne financière.

  • Le taux d’épargne se calcule selon leur épargne rapporté au revenu disponible brut (y compris revenu de transfert). En 2013 : 15,5%.
  • Le taux d’épargne financière est la part du revenu disponible investi sur des supports financiers.

Ce sont pour les ménages les plus jeunes, que le taux d’épargne apparaît le plus élevé. Ensuite l’effort d’épargne se relâche jusqu’à 50 ans, puis remonte un peu pour préparer la retraite.

  • La finance directe ou primaire

La banque n’est pas mobilisée dans le cheminement qui conduit les agents à capacité de financement aux agents à besoin de financement.

  • La finance pure

Le crédit interentreprises : crédit que les entreprises s’accordent entre elles selon les achats et les ventes. Il résulte des délais de paiement contractuels convenus entre entreprises.

Les apports des associées, qui entrent directement dans le capital.

Les « business angels », c’est « l’investisseur providentiel » qui investit dans une entreprise innovante à potentiel, et qui en plus accompagne et met à disposition de l’entreprise ses compétences, son expérience, son réseau, …

La finance participative (ou crowdfunding), c’est une expression qui décrit des outils et méthode de transaction financière qui font appel à un grand nombre de personne pour financer un progrès (émergence sur Internet et réseaux sociaux).  Il comprend différentes formes, tels que le don, la récompense, …

  • La finance « impure »

Il s’agit du marché financier.

  • La finance indirecte ou secondaire

Elle est liée aux insuffisances de la finance directe :

  • Inadéquation en termes de liquidité
  • Insuffisance de diversification

Activités des IS :

- Satisfaire les besoins nets des agents en achetant des actifs primaires émis par les agents en besoins de financement ;

- Satisfaire les agents en capacité de financement en émettant des actifs propres qualifiés d’indirects qui sont acquis par les agents en capacité.

  • Les interrelations entre banques et marchés

Organisation de la rencontre de l’offre et de la demande de financement sur les marchés grâce à des IF de marché.

Inclusion des titres dans les activités bancaires traditionnelles : « mobilièrisation » de l’IF de bilan.

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