La Chartreuse De Parme Chapitre Xxii, Pages 485 À 505
Compte Rendu : La Chartreuse De Parme Chapitre Xxii, Pages 485 À 505. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireses sentinelles qui entourent les lieux. Comme sa tante l’avait informé, lorsqu’il sort de sa cellule, ses capacités physiques sont affaiblies et diminuent au fur et à mesure de son parcour. Mais malgré tous ces désagréments, Fabrice arrive à réunir ces dermières forces afin de pouvoir rejoindre sa tante. On retrouve ce thème lorsque ce jeune homme part rejoindre les troupes de Napoléon (chapitre II).
Malgré ce courage, la crainte de se faire arrêter reste présente tout au long de son évasion. Par exemple, lorsqu’il descendit de la tour et qu’il arriva sur le toit du corps de garde dans lequel se trouvait un grand nombre de soldats toujours éveillés, lorsqu’il se sentit saisi par deux complices après être tombé dans un fossé bourbeux ou encore lorsque ces derniers l’aident à avancer et s’arrêtent. Cette crainte est aussi perçue chez la duchesse qui a fait appel à un grand nombre d’hommes armés afin de les protèger jusqu’à ce qu’ils arrivent en territoire sécurisé dans le Piémont.
La duchesse Sanseverina se fait également beaucoup de soucis lorsqu’elle retrouve Fabrice en très mauvaises conditions physiques. Elle craint aussi que les gens découvrent la vérité concernant l’inondation des rues de Parme.
Le thème de la joie apparaît lorsque Fabrice s’apprette à s’enfuir et lorsqu’il retrouve sa tante Gina. Malgré le fait d’en finir avec sa relation avec Clélia suite à sa fuite, il est content de sortir de sa cellule, de retrouver sa liberté et d’arrêter de se préoccuper de son éventuel empoisonnement. Sa tante est également très impatiente et très heureuse de retrouver son neveu après neuf mois d’attente. On retrouve la joie au chapitre V à la page 134 lorsque Fabrice revient de la bataille de Waterloo. A cet épisode, on vot sa mère, ses sœurs ainsi que sa tante heureuse de retrouver Fabrice.
Mais ce sentiment de joie ne va pas durer longtemps chez la comtesse et son neveu. Tous deux vont plonger dans la tristesse. Fabrice, enfin libre, ne songe qu’à retrouver Clélia Conti. Il est tellement triste de l’avoir quittée qu’il regrette sa cellule par laquelle il communiquait avec elle. La duchesse Sanseverina est deséspérée de voir que son neveu n’est pas heureux. Le fait que ce dernier soit tombé amoureux et que tout ce qu’il désire c’est de retrouver la fille du général Conti, la rend triste. Elle se rend compte qu’elle n’est plus la femme la plus importante aux yeux de Fabrice. De plus, elle a constaté que sans l’aide de Clélia elle n’aurait pas pu sauver la vie de son neveu. Ce qui accentue le deséspoir de cette femme. Le désespoir de la tante est retrouvé au chapitre XVI lorsque Fabrice se fait enfermer dans la tour Farnèse.
Le dernier thème est celui de l’espoir. En effet, on apprend que Fabrice envoit une lettre à Fabio Conti pour s’excuser ainsi que des nouveaux livres remplaçant les anciens annotés à don Cesare dans l’espoir que ces derniers soient lus par Clélia. Il espère renouer le contact avec cette dernière malgré sa lettre de rupture. Ce thème ressort également au chapitre XVII quand Fabrice, enfermé, espère revoir Clélia par la fenêtre de sa chambre.
Présentation des personnages du chapitre
Dans ce chapitre, nous retrouvons Fabrice del Dongo, la duchesse Sanseverina, les complices de la duchesse, notamment Ferrante Palla et Ludovic, et Clélia Conti.
Au début de ce chapitre, Fabrice del Dongo est toujours enfermé dans la tour Farnèse. Il s’apprette à s’y enfuire. Il se sent joyeux et en bonne forme physique malgré quelques réflexions inquiétantes. En s’échappant de sa chambre, il va faire preuve de courage et d’habileté. Il va oser s’enfuire d’une tour très haute tout en risquant de se blesser ou de rencontrer des soldats. Pour faire diversion, il va attendre que le brouillard vienne le cammoufler et dépose des sequins sur sa route afin de distraire les gardiens. Cependant, on constate qu’il n’a pas d’expérience dans ce domaine et qu’il ne réfléchit à ses actions comme le fait de marcher encore plus vite sur le toit du corps de garde ce qui engendra plus de bruit (page 487, « Toute cette belle… ») ou quand il ferma les yeux lorsqu’il cragnait la présence d’ennemi (page 489, « … beaucoup d’inquiétude. »). Pendant, son évasion, il va rencontrer plusieurs difficultés qui vont l’affaiblir physiquement. Il va s’ouvrir la main, souffrir de douleur entre les épaules, risquer de se démettre le bras gauche suite à une chute d’un arbre, tomber de fatigue et s’évanouir à deux reprises. Néanmoins, il arrive à puiser dans ses forces pour rejoindre sa tante. Lorsqu’il est pris en charge par les hommes de la duchesse, il est épuisé, n’a même pas la force de parler et d’ouvrir ses yeux. Il trouvera la force pour dire quelques mots à sa tante. Il sera soigné par un medecin se trouvant dans une voiture.
L’épisode de l’évasion passée, Fabrice est malheureux. Il préfère la solitude aux discussions avec sa tante. C’est devenu une personne éteinte qui ne cesse de penser à sa bien-aimée. Il regrette presque sa chambre en haut de la tour. Il désire reprendre contact avec Clélia. Une fois de plus, il fait usage de son habileté. Il écrit une lettre d’excuses au père de Clélia et envoit des nouveaux livres à don Cesare en espérant que ces envois passeront entre les mains de la fille dont il est amoureux.
En attendant son neveu, la duchesse Sanseverina ne peut arrêter de s’inquiéter. Elle reste prête à se battre contre toute personne qui empêchera Fabrice de s’enfuire. Lorsque ce dernier lui parvient enfin, la duchesse est dans un état de bonheur extrême (perdit la tête, le serre convulsivement), mais cette joie va vite changer en désespoir lorsqu’elle verra l’état du jeune del Dongo (page 490). Tout au long du trajet, la duchesse sera dans un état proche de folie qui les mettra en danger lors de la vérifications des passeports (page 491, « …elle fondit en larmes en offrant dix napoléons au commis de la police… »). On voit également que la duchesse n’est pas de son état habituel, car elle s’est faite passer pour une princesse de sang impérial chez un maître d’auberge (page 492).
Arrivé en territoire sécurisé, la duchesse veut se venger de Parme. On apprend que la duchesse est d’une grande générosité, par le fait qu’elle veut organiser une grande faite au peuple quel a aidé et par le cadeau quel fait à son serviteur. Cette femme, en étant généreuse, est très respectée et adulée par un grand nombre de personnes. Elle sait qu’elle pourra à tout moment compter sur ces gens. Ludovic pense qu’elle est toujours dans son état de folie. Notamment avec les regards de la duchesse (page 492 regards singuliers et page 493 yeux étincelants, yeux incroyables). Cette vengeance va donner encore plus de joie à cette femme. On apprend que la duchesse, malgré sa gentillesse, peut être une personne qui n’a pas de limite pour se venger quitte à tuer. En effet, on s’aperçoit au chapitre XXI que l’évènement du réservoir d’eau est le signe d’abattre le prince qui a condamné Fabrice.
Mais ce sentiment va vite tourner en désespoir, lorsqu’elle va se rendre compte que malgré tous ses efforts pour libérer son neveu, Fabrice n’est pas dans son état habituel. Il est amoureux et malheureux d’avoir quitté la femme qu’il aime. La duchesse dit même à la page 499 qu’elle préfèrait se vie à Parme qu’à celle de Bélgirate. On comprend donc, qu’elle préfèrait sa vie d’avant sans Fabrice que l’actuel avec ce dernier qui est malheureux.
Les hommes de la duchesse, notamment Ferrante Palla et Ludovic, ont un rôle important dans cet épisode. Sans eux, Fabrice aurait eu plus de peine à s’échapper de la tour.
Avec la promesse de Ferrante Palla faite à la page 490 (« promis sur sa tête d’arrèter les poursuites »), on voit qu’il s’est totalement dévoué à la duchesse.
Ludovic San Micheli est un ancien cocher de la duchesse Sanseverina. C’est un serviteur qui est très proche de la duchesse. De plus, on comprend qu’il n’hésitera pas à défendre cette dernière ainsi que son
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