La Maladie D'Alzheimer

nes de la maladie sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence. Ainsi, le diagnostic est souvent posé tardivement et la maladie est déjà fortement installée chez la personne. La question de la prise en charge se pose alors et généralement le choix ce tourne vers un maintien à domicile. La prise en charge à domicile, est à l’origine des plus grandes difficultés et de stress permanent pour ces aidants familiaux qui cohabitent avec un malade atteint d’Alzheimer, car la maladie retentit de façon importante sur l’entourage proche tant sur le plan psychique que sur le plan affectif. Les troubles cognitifs et comportementaux liés à la pathologie, contribuent progressivement à l’épuisement de l’entourage, par la surcharge de travail et la souffrance qu’ils engendrent. Les troubles de la mémoire sont à l’origine de questions répétées nécessitant des réponses répétées, d’égarement d’objets nécessitant patience et assistance et de rendez-vous manqués ayant besoin d’être pardonné. Les troubles du langage vont eux réduire les échanges et être à l’origine d’incompréhensions, de même que les propos délirants peuvent envahir le discours. Bien que non crédibles, les accusations dont peuvent faire l’objet les proches sont douloureuses. Cette surcharge émotionnelle et physique, peut être allégée.

La lourde charge que représente le maintien à domicile pour les aidants familiaux peut être allégée par des interventions extérieures tel que le service de soins infirmiers, les gardes malade, les auxiliaires de vie, les aides ménagère, le portage des repas, du matériel médical ou encore, la téléalarme. De mêmes que des aides financières comme l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), l’Allocation Personnalisée au Logement (APL) et l’allocation compensatrice tierce personne attribué par la Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel (COTOREP) si la personne malade à moins de 60 ans. Ces aides, servirons en autre à l’aménagement du domicile. De part le développement des structures, encore cependant trop peu nombreuses à ce jour, d’autres moyens sont à disposition des familles notamment les ateliers mémoires. Néanmoins, le complément indispensable des aides à domicile sont les différentes formes d’accueils possible ou les patients peuvent y être accueillis de une à trois journées par semaine, on distingue les accueils de jour thérapeutique et les hébergements temporaires. Ils ont pour but d’optimiser et de maintenir la prise en charge à domicile. Ils sont la réponse appropriée et nécessaire pour soulager les familles. Malheureusement, ils sont encore en nombre très insuffisant et les familles doivent se rabattre sur des structures moins adaptées pour bénéficier du « répit » indispensable afin de soulager leur charge.

A travers ces paragraphes, nous avons pu voir à quel point il était difficile, compliqué voire même parfois ingrat pour les familles de prendre en charge à domicile un de leur poche atteint de la maladie d’Alzheimer. L’impact qu’engendre cette maladie sur le malade lui-même d’une part et sur sa famille d’autre pas n’est pas à négligé. C’est pourquoi, il est indispensable, voire impératif pour les familles de se rabattre sur d’autres structures bien que encore peu nombreuses aujourd’hui. Cette prise en charge extérieure de la personne, peut se faire de façon occasionnelle ou