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La Monarchie Française De l'Ancien Régime: De La Gloire Au Déclin

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politique

la monarchie franque (476-987) a un destin troublé. Paradoxe: parfois elle a du mal à unifier le pays et parfois elle contrôle plus que le pays actuel.

La monarchie féodale (987-XIIIe) ou suzeraine. Le roi n'est plus en France que le suzerain des seigneurs féodaux et leur ressemble trop pour les contrôler. A cette époque le roi a du mal en France à être autre chose que le roi d'Ile de France.

La monarchie souveraine (fin XIIIe- début XVI) voit triompher le droit public, de droit commun. Un pouvoir royal qui parvient peu à peu à se placer au dessus du lot et à imposer partout en France son souverainisme dans tous les domaines.

La monarchie absolue de droit divin (XVIe-1789) est l'achèvement du renforcement continu du pouvoir royal.

Monarchie absolue. Tout le monde pense qu'en France il n'existe qu'une seule puissance publique et que celle-ci a le droit absolu de se répandre et s'imposer à l'ensemble du pays et des français sans que personne ne puisse songer à lui opposer une résistance. Cette monarchie absolue est e droit divin. A contrario, seul Dieu qui a voulu ce régime peut rappeler à l'ordre le roi.

L'évolution administrative

il y a deux façons de gouverner sous l'Ancien Régime. La monarchie judiciaire et la monarchie administrative.

La monarchie judiciaire implique que le roi gère son pays de manière arbitrale, assez lointaine, au dessus des conflits, paternelle donc en laissant beaucoup de liberté à ses sujets en ne se mêlant pas de tout. Dans cette conception le roi est une oreille attentive aux problèmes des français, il vient à leurs secours quand ils le demandent, va songer à certaines réformes mais va les imposer en douceur par le biais de la concertation et ne va jamais passer en force. Cette mona<<rchie juridique applique un code d'honneur: le roi s'abstient de brusquer les choses, de porter atteinte aux traditions et est toujours là pour réparer les injustices, pour punir les coupables et pour consoler les victimes. Mais elle devient archaïque quand le droit public apparaît. A partir du XVIe siècle, elle va être remplacée par la monarchie administrative de droit public au sein de laquelle le roi prend des décisions et peut au besoin les imposer par la force. Le roi a vocation à s'occuper de tout sans rien interdire.

Mais en 1789 la monarchie juridique ne va jamais disparaître surtout dans l'esprit des français. Ils veulent que le roi règle leurs problèmes mais ils n'aiment pas que le roi impose ses décisions sans concertation.

L'évolution dynastique

Une monarchie, pour fonctionner, doit avoir un visage qui doit être le roi. Ce visage sous l'ancien régime a évolué au travers de plusieurs dynasties. La France sous l'ancien régime a été gouvernée par 3 races royales: les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capétiens. Ces Capétiens ont connu 2 dynasties principales: les capétiens directs de 987 à 1328 et les indirects: les Valois de 1328 à 1589 et les Bourbons de 1589 à 1789.

Les Valois eux-mêmes ne sont pas toujours directs. Les Bourbons sont directs sauf de 1830 à 1848. ces dynasties sont à l'image du pouvoir mais les rois ne sont que des maillons et que leur devoir sacré est de transmettre leur pouvoir au pire intact, au mieux amélioré à leur successeur. Ces rois portent la monarchie juridique puis administrative. Ils doivent surmonter la féodalité pour que la monarchie souveraine devienne absolue de droit divin.

PARTIE 1: LE TEMPS DES CAPETIENS INDIRECTS OU LA RESURRECTION DE LA MONARCHIE EN FRANCE

Au cours de cette période va se réformer. Elle a été destructurée sous la féodalité. Paradoxe parce que les Capétiens sont des vainqueurs politiques et pourtant une fois au pouvoir ils ont du remercier les électeurs. Ces électeurs ont accepté que l'un d'eux, Hugues Capet dont certains ancêtres avaient déjà gouverné le pays, devienne roi: primus inter pares.

Hugues Capet est roi d'IDF. Il est entouré par un océan de féodalité et certains grands féodaux sont beaucoup plus puissants que le roi. Les grands seigneurs ont conclu un pacte avec le roi qui exige qu'il les laisse en paix. Hugues Capet et ses descendants ont dû respecter ce pacte au moins jusqu'au XIIe siècle.

Au XIIe siècle, il en a assez et le roi veut mériter son titre. Certains de ses descendants vont parvenir à sortir du carcan féodal: Philippe Auguste au XIIe siècle et Saint Louis à la fin du XIIIe. Malgré tout, sous les Capétiens directs, la monarchie reste féodale et n'est pas encore souveraine: le droit public n'existe pas encore. La monarchie est à peu près privatisée et n'a pas conscience qu'à cause du droit privé elle ne parvient pas à faire la différence entre ses affaires privées et les affaires publiques du royaume.

Il faut détruire la féodalité politique, que tous les français soient persuadés (opinio juris) que le roi est différent des autres seigneurs et qu'il leur est supérieur car il est roi de France.

Ce sentiment commence à se reperdre à partir du XIIe siècle et à la fin du XIIIe siècle Philippe le Bel va être le 1er à s'attaquer aux entraves féodales donc le souverainisme a commencé avant les Capétiens indirects. L'Histoire donne toujours tort aux vaincus. Or, nous verrons que ces Capétiens directs vont disparaître en 1328. Ce sont donc les Capétiens indirects (Valois) qui vont récupérer l'héritage de tout ce qui a été accompli. Lorsqu'ils arrivent au pouvoir en 1328, leur ambition est de sortir la monarchie de la double impasse dans laquelle elle s'était enfermée: impasse dynastique et politique.

Cette réforme, ils vont l'incarner. Elle va être lente, progressive, complexe. Sous l'ancien régime rien n'est linéaire. Il y a des phases de progrès et de recul et ce n'est pas rien de s'attaquer aux grands seigneurs, de détruire le droit féodal.

De plus la France n'aime pas être brutalisée par la réforme et même si l'on prétend les libérer certains aiment leur sort.

La société d'Ancien Régime conçoit un amour immodéré pour l'esprit de tradition et ne veut pas de révolution. Leur chance a été de régner au bon moment , à une période où on recommence à admettre la supériorité du roi, période où la féodalité en Europe est contestée et à une période où on sait que le droit romain, redécouvert, contient tout ce qu'il faut comme armes pour atteindre les objectifs fixés. Les rois vont user de ces atouts avec sagesse pour transformer la nature politique du régime. En France les réformes les plus importantes ne passent que si les circonstances politiques sont difficiles. Or au XIV et XV e siècles la France va connaître la guerre de 100 ans.

TITRE 1: LE TEMPS DES VALOIS OU L'APPARITION DE LA MONARCHIE SOUVERAINE

XIV-XV EME

La dynastie des Valois qui va parvenir à surmonter les difficultés est pourtant considérée comme une dynastie nocive. Ce sont eux qui vont pourtant réussir là où leurs prédécesseurs ont échoué. Grâce à eux le roi est passé de suzerain à souverain.

CHAPITRE 1: LA MISE AU PAS PAR LA MONARCHIE SOUVERAINE DE SES VASSAUX INTERIEURS

INTORDUCTION

le paradoxe est le suivant. Le roi entend détruire la féodalité politique c'est à dire ne plus être suzerain mais souverain. Il va devoir rappeler aux vassaux qu'il est leur supérieur. Il va devoir rappeler les coutumes féodales pour mieux les détruire.

La monarchie souveraine à la reconquête de la France des grands féodaux

Il s'agit de commencer à centraliser la France qui jusqu'à la fin du XIIIème est extrêmement décentralisée. Cette politique va être poursuivie jusqu'en 1789. Elle va être parachevée par Napoléon Bonaparte par la création du code préfectoral. En espèce le roi se pose la question suivante: comment faire pour mettre fin sur le territoire français au morcellement territoriale en grande province qui est du à la féodalité. Cette question ce sont les derniers capétiens directs qui se la sont posée. En 1328, les Valois vont se la réapproprier et y répondre en centralisant le pays. Il s'agit là d'un travail difficile qui ne sera réalisé qu'au XVIème siècle. Cette politique centralisatrice on l'appelle l'oeuvre de réassociation territoriale. C'est une réussite mais comme toutes les réussites sous l'Ancien Régime, il faut la nuancer. La France en Europe se distingue de la manière suivante; c'est le 1er pays qui ait sombré dans la féodalité. Cela va être aussi le 1er pays à en sortir à partir du XIIIème et c'est le 1er pays en Europe dans lequel commence à apparaître la notion de Couronne, c'est à dire de futur état d'où l'expression suivante: la Couronne a précédé la nation alors qu'en Allemagne c'est la Nation qui a précédé l'Etat..

1. Les difficultés de l'oeuvre royale de réassociation

Il faut trouver des recettes centralisatrices et ces recettes existent déjà et ont déjà été utilisées par les

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