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Le Chômage Au Maroc

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s démarches sur les lieux de travail, dans les fermes ou à la porte des usines, sur les marchés ou dans les autres endroits où sont traditionnellement recrutés les travailleurs ; l’insertion ou la réponse à des annonces dans les journaux ; les recherches par relations personnelles. la recherche de terrains, d’immeubles de machines, ou d’équipement pour. créer une entreprise personnelle ; les démarches pour II obtenir des ressources financières ; des permis et licences, etc.

•La définition du chômage selon le haut commissariat au plan : « Chômeurs » : la population active en chômage est constituée de personnes âgées de 15 ans et plus, et qui n’ont pas une activité professionnelle et qui recherchent activement un emploi. Le concept du chômage, est fondé sur quatre critères. Ne sont chômeurs, que les personnes qui, au moment de l’enquête, sont à la fois : En age d’activité (15 ans et plus) ; Sans travail ; A la recherche d’un travail (c'est-à-dire qui ont pris des dispositions appropriées pour chercher un emploi) ; Disponible pour travailler. La notion de recherche d’empli est utilisée, au sens large, dans les enquêtes. Il est demandé aux enquêtés n’ayant pas une activité professionnelle, les raisons pour lesquelles ils ne cherchent pas activement un emploi. Ainsi, sont considérées «chômeurs », les personnes qui, en plus des critères cités ci-dessus : Ont une promesse d’embauche ; Attendent une réponse de l’employeur ; Croient que le travail est indisponible dans leur localité de résidence ; Déclarent ne pas avoir le niveau scolaire, de formation, de qualification ou d’expérience nécessaire pour accéder à un emploi ; Sont trop jeunes ou trop âgées pour être embauché par les employeurs ; Ont un handicap personnel pour trouver un emploi.

III.

Les causes du chômage :

La crise économique :

a)

Le chômage évolue à l'inverse de la croissance : -si la croissance baisse, alors le chômage progresse, -si la croissance monte, alors le chômage baisse. Les entreprises licencient pour réduire leur coût de production : Quand elles sont en difficulté : • • baisse de leur carnet de commande, concurrence très forte

b)

La pression démographique :

Une population jeune qui connaît une explosion démographique demande la création d’important poste de travail et donc des investissements créateur d’emploie considérable. Si on n’a pas les moyens d’effectuer ces investissements la majorité de la population active serait en chômage. C est le cas des pays en voie de développement.

c)

La substitution du capital au travail :

Le chômage ici résulte du progrès technique qui remplace l’homme par la machine se qui entraîne une insuffisance et un manque d’offre d’emploie.

IV . IV .

Les différents types du chômage :

conjoncturel : c’est un chômage lié a une baisse de l’activité économique a court terme ;  Chômage structurel : il est durable l’appareil productive est incapable de répondre à l’offre du travail. Il est fréquent dans les pays sous-développés ; Chômage technique : est dû a une interruption du processus technique de production, c’est lorsqu’une entreprise réduit son activité au-dessous de l’horaire légal ou arrête momentanément tout ou une partie de son activité ; Chômage saisonnier : est liée a certaines activités qui fluctue selon les période de l’année ; Chômage technologique : dû a la substitution du facteur capital au travail ; Chômage déguisé : il désigne les emploi dont la productivité est très faible ; Chômage volontaire : c’est quand la situation du chômage est selon le propre choix du chômeur ;  Chômage d’incohérence : est provoqué par l'inadéquation entre les qualifications des demandeurs d'emploi et les profils des postes proposés par les recruteurs. Actuellement, certains secteurs d'activités ont du mal à trouver du personnel qualifié alors que les chômeurs sont nombreux.

 Chômage

V.

Le chômage dans le monde :

A cause de la crise économique, le nombre de chômeurs est passait à 30 millions en 2009 contre 18 millions il y a seulement deux ans. Le constat est dressé par le BIT dans son rapport annuel paru le 28 janvier. En 2008 l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient enregistraient toujours les plus hauts taux de chômage avec respectivement 10,3 et 9,4%. Le Maroc a enregistré, selon les chiffres officiels, un taux de 9,8% durant l’année. L’Europe centrale et du Sud-est (hors UE) et l’Afrique subsaharienne arrivent en deuxième position avec 7,9% suivies de l’Amérique latine avec 7,3%. Avec 3,8% l’Asie de l’Est a enregistré le taux le plus bas suivie par l’Asie du Sud et l’Asie du Sudest et le Pacifique avec respectivement, 5,4 et 5,7 %. En comparaison avec 2007, la plus forte hausse du taux de chômage a été observée dans les économies développées et l’Union européenne (UE) passant de 5,7 à 6,4%. Le nombre de chômeurs a fait un bond de 3,5 millions en un an pour atteindre 32,3 millions en 2008. Selon l’étude, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud sont toujours des régions ayant les plus fortes proportions de travailleurs pauvres du globe. S’il est vrai que la tendance est en recul ces dix dernières années, ils n’en reste pas moins que près de 4/5 des employés étaient encore classés comme travailleurs pauvres dans ces régions en 2007.

V I Le chômage au Maroc : .

Evolution du taux de chômage par milieu de résidence

Comme dans de nombreux pays en développement le chômage déclaré au Maroc est essentiellement un phénomène urbain. En 2000, le taux de chômage urbain a été de 21,4 pour cent contre 15,9 pour cent en 1990. En 2000, ceci équivaut à une population de 1,1 million de chômeurs par rapport à une population active de 5,4 millions. Les jeunes (15-24 ans) sont particulièrement exposés au chômage dans les zones urbaines, avec un taux supérieur à 30 pour cent depuis le début des années 90. Tandis que le taux de chômage des individus sans instruction est relativement faible (12,2 pour cent en 2000) et fluctue de façon significative avec l'activité économique, le taux de chômage persiste à des niveaux assez élevés pour les individus ayant un niveau d'éducation avancé. En 2000, le taux de chômage pour cette catégorie a atteint 30,7 pour cent. Les différences entre les hommes et les femmes sont importantes : en 2000, 26,7 pour cent des femmes actives urbaines ont été au chômage contre seulement 19,9 pour cent des hommes. Des éléments additionnels révèlent les caractéristiques du chômage urbain au Maroc. La majorité des chômeurs (environ 54,5 %) sont à la recherche de leur premier emploi. Parmi les chômeurs, l'impact du chômage de long terme est très important : en 2000,

environ 75 % des chercheurs d'emploi ont été à la recherche d'un emploi pour plus de 12 mois. De plus, le niveau d'éducation ne réduit pas significativement la probabilité de rester au chômage. En effet, si nous considérons les individus ayant reçu un niveau d'éducation supérieur, 85% ont été à la recherche d'un emploi pour plus d'un an. Plus généralement, la durée moyenne de chômage était de 41 mois en 2000. Une grande majorité des chômeurs (2/3 environ) cherchent un emploi à travers des contacts personnels [5]. Dans un contexte de réglementation très stricte sur l'embauche et le licenciement, l'importance accordée aux relations personnelles peut aussi être une manière pour les employeurs de minimiser, à travers le maximum d'information sur le candidat, les risques associés à l'embauche. Mai au premier trimestre de 2006 et pour la première fois depuis 35 ans, soit depuis le recensement général de la population et de l’habitat de 1971, le taux de chômage au Maroc est descendu sous la barre des 10 % : 9,8%, contre 11,3% à la même période de 2005, soit une baisse de 13,2%. Et cette baisse a concerné aussi bien les diplômés (18,6% contre 21,9% au premier trimestre de 2005) que les non diplômés (5,1% contre 5,6%), les hommes (9,9 % contre 11,1% une année auparavant) comme les femmes (9,5% contre 12,1%), le milieu urbain (15,4% contre 19,2%) mais pas le milieu rural (3,9% contre 3,3%). Et cela parce que l’activité économique de manière générale, et singulièrement l’activité agricole, affiche un rebond assez significatif (voir article ci-dessus sur la conjoncture). Grâce à l’amélioration de la conjoncture économique, le nombre d’emplois rémunérés créés a été de 506 000, dont 262 000 dans les villes et 245 000 dans les campagnes. En revanche, l’emploi non rémunéré, et c’est une nouveauté, a lui reculé de près de 428 000 postes, dont 94 % sont localisés en milieu rural. Ainsi que Le secteur des services a généré quelque 152 000 postes, s’appuyant sur l’excellente santé de l’externalisation des processus d’affaires et des télécoms. Par ailleurs, les grands chantiers

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