Le Régime De La Vème République

i consiste à pouvoir modifier les projets de loi qui lui sont soumis.

Motion de censure : texte présenté par des groupes parlementaires et condamnant la politique du gouvernement.

Question de confiance : gouv demande un vote favorable de l’Assemblée sur sa pol.

Ordonnance : acte législatif décrété par le gouv avec accord préalable de l’Assemblée sur son orientation générale.

Plébiscite : vote par lequel le peuple donne son accord sur l’action du gouvernement.

Référendum : question précise Oui/Non.

Amendement : droit fondamental du Parlement qui consiste à pouvoir modifier les projets de loi qui lui sont soumis.

Motion de censure : texte présenté par des groupes parlementaires et condamnant la politique du gouvernement.

Question de confiance : gouv demande un vote favorable de l’Assemblée sur sa pol.

Ordonnance : acte législatif décrété par le gouv avec accord préalable de l’Assemblée sur son orientation générale.

Plébiscite : vote par lequel le peuple donne son accord sur l’action du gouvernement.

Référendum : question précise Oui/Non.

b) Le tournant de l’année 1962

* Attentat contre DG au Petit-Clamart par des terroristes de l’AOS favorables à l’Algérie Fr

* Pour montrer pouvoirs du président, DG :

*propose référendum sur l’élection du président au SUD (Suffrage Universel Direct)

*mise à l’écart de son 1er ministre, Michel Debré, remplacé à G. Pompidou

*Assemblée vote motion de censure : DG dissout cette Assemblée.

* Nouvelles élections législatives : majorité pour le parti gaulliste

La gauche est divisée, et obtient difficilement des voix (19.2% pour le PCF contre 71% pour la droite).

On assiste à une bipolarisation de la politique, accentuée par les élections de novembre 1962.

II. La République gaullienne (1958-1969)

a) L’enracinement de la Ve République

* Les déconvenues de DG :

*1965 : élections SUD – DG est vainqueur mais au second tour déception car il voulait être le président de « tous les français ». Ces élections annoncent un chgt de sct auquel DG va être dépassé (forme de contestation).

*Forte croissance des années 1960, encouragée par Pompidou. Catégories professionnelles sont menacées.

*Opposition gauche, centre, droite s’organise, depuis les résultats des élections : Mitterand regroupe la gauche (FGDS : Fédération de la gauche démocrate et socialiste).

* Mai 1968 : explosion en 3 phases

* Phase estudiantine + sociale : classe de « baby-boom » est arrivée à l’âge supérieur.

Gauchistes regroupent les étudiants (petit groupe étudiants devenus antiaméricains depuis la guerre du Vietnam) : structures insuffisante pour tous les accueillir en ont marre de DG

Départ à la fac de Nanterre le 22 mars par un meeting de protestation à la Sorbonne

10 t 11 mai : affrontements dans le quartier latin, grosse manifestation : c’est la « nuit des barricades »

Succès de la grève générale le 13 mai par les syndicats « 10, ça suffit ! »

* La France entre dans un blocage complet ( à l’étranger, on parle de révolution) : « mini pénurie ».

* Phase politique : 24 mai – référendum par DG sur la « participation » (voie entre le capitalisme et le communisme)

26 mai : accords de Grenelle (augmentation des salaires, diminution du temps de travail) – ne rétablit pas le calme.

28 mai : Mitterrand se déclare candidat à la présidentielle.

29 mai : DG a disparu : s’est rendu à Baden-Baden pour consulter le général Massu. Appuyé par une manifestation gaulliste sur les Champs-Elysées, il prononce à la radio une allocution dans laquelle il indique sa décision de dissoudre l’Assemblée.

28 t 30 juin 1968 : raz-de-marée gaulliste en faveur de l’UDR (Union pour la défense de la République).

* Evolution des mœurs « état d’esprit de mai 1968 » ; accélération dans l’évolution des mentalités.

b) La contestation de la pratique gaullienne

* Pompidou a géré crise avec succès est remplacé au poste de 1er ministre par M. Couve de Murville – la pop trouve la décision injuste. DG pose donc un référendum, transformé en plébiscite annonçant son départ si la réponse est « non ».

1969 : référendum – 59% de « non », DG « cesse d’exercer ses fonctions de président de la République » (28 avril).

Explications : à l’opposition habituelle de la gauche et du centre s’ajoute celle de VGE.

11 ans au pouvoir pour DG, mise en place d’institutions solides qui ont surmontées les crises de mai 1968.

III. La Ve République sans son fondateur

a) Les proches héritiers : Pompidou et VGE

* Georges Pompidou (juin 1969-avril 1974) : un des 1er ministres les plus longtemps au pouvoir (1962-1968)

L’élection présidentielle de 1969 : la gauche obtient le plus faible résultat depuis 1945 (8% des voix) car elle est divisée suite aux événements de mai.

Contexte : les Trente Glorieuses – la présidence se passe bien

Pompidou inscrit la modernisation et industrialisation de la France dans le projet européen : pas de décolo, Eur très présente, lutte pour l’adhésion de la GB dans l’EU.

1er ministre : Jacques Chaban-Delmas, gaulliste « historique » et homme de progrès, à l’esprit social. Il est à l’origine du projet de « nouvelle société » : info + libres, pol de concertation entre syndicat et patronat, SMIC, SMIG.

Chaban devient très pop (PIB augmente 5% tous les ans) tandis que la gauche se divise avec le congrès d’Epinay (1971 – création du PS)/

1972 : Chaban remplacé par Messmer, mais Pompidou meurt le 2 avril 1974 sans terminer son mandat.

* Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) : président libéral, il l’emporte au premier tour le 5 mai 1974 (grâce au ralliement de Chirac), moins largement le 19 mai (50.8%) face à Mitterrand. VGE soutenu par les centristes, France coupée en 2 : opposition = gauche, majorité = centre + droite. Chirac 1er ministre.

Contexte : Choc pétrolier, peu favorable. Il perturbe économie occidentale.

« société libérale avancée