Le voyageur comtemplant une mer de nuage

èle soudainement perceptible en toute chose.

« Le voyageur contemplant une mer de nuages » n’en reste pas moins une œuvre au paysage éthéré, à la nudité étonnante, qui se doit d’être observée avec le plus grand des respects : beaucoup de peintres en ont déjà mis bien plus sur une toile, sans pouvoir (et de loin !) arriver à en dire autant.

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Le mois prochain, un autre chef-d’œuvre, un autre regard. Le monocle, lui, sera toujours aussi curieux !

Le Voyageur contemplant une mer de nuages

Le Voyageur au-dessus de la mer de nuage ou l'homme contemplant une mer de brume |

Le Voyageur au-dessus de la mer de nuage |

Artiste | Caspar David Friedrich |

Année | vers 1817 ou 1818 |

Technique | Huile sur toile |

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Dimensions (H × L) | 98,4 cm × 78,8 cm |

Localisation | Kunsthalle de Hambourg, Hambourg |

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Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages ou L’homme contemplant une mer de brume (allemand : Der Wanderer über dem Nebelmeer) est un tableau romantique du peintre allemand Caspar David Friedrich, actuellement exposé à la Kunsthalle de Hambourg.

Composition[modifier]

* Premier plan : un voyageur vu de dos, debout au sommet d'une montagne regardant le paysage avec un canne à la main.

* Second plan : une mer de nuage où percent des pics rocheux,

* Arrière-plan : une suite de montagnes et vue sur le ciel jusqu'au bout de l'horizon

L'axe vertical est la continuité de la colonne vertébrale du personnage.

L'axe horizontal est défini par un des lignes de nuage.

Le tableau est divisé en quatre parties définies par les diagonales :

* partie haute : ciel.

* partie basse : python rocheux.

* parties gauche et droite : symétrie presque parfaite par l'axe vertical.

Le centre visuel (non géométrique) du tableau est le dos du personnage, au centre de la colonne vertébrale.

La division quadripartite du tableau est non seulement géométrique mais aussi chromatique :

* partie basse: roche>sombre (marrons, noirs...)

* parties gauche et droite: mélange de roche et de nuage>claires tachetées (blancs, marrons, bleus ciel, bleu crame ...)

* partie haute : ciel et nuages>très claire (blancs, bleus divers.)

On assiste donc à une descente crescendo dans le sombre de haut en bas de la toile.

La composition influe la lecture du tableau: on entre dans le tableau par le python rocheux, qui forme une pyramide, et donc indique la direction du personnage. Une fois qu'on a mis les pieds dans le tableau on observe brièvement le personnage de dos. Sa posture non hospitalière nous force à regarder l'arrière plan pour finir sur l'horizon. On a donc un sens de lecture perspectiviste : on plonge dans le tableau du premier au dernier plan.

Analyse[modifier]

Comme souvent chez Caspar David Friedrich, le tableau exalte les sentiments.

Les montagnes représentent la terre, la position de l'homme montre qu’il domine la vie d’ici-bas mais il y regarde avec admiration l’au-delà, le fond de l'univers. Les rochers au milieu symbolisent la foi de l’humain. Les montagnes au fond représentent Dieu [réf. nécessaire]. La « mer de nuages » représente la grandeur de la nature à perte de vue, l’éternité de la vie future au paradis.

Le personnage ne fait pas partie intégrante du reste du tableau, il a donc un point de vue externe sur la scène (le paysage), ce qui donne un sentiment d'abandon propre au personnage romantique.

Le personnage serait Caspar David Friedrich, se serait donc une forme d'autoportrait.

Grace à la composition du tableau, le personnage serait -pour certains- en position de domination sur le paysage et donc sur la Nature. Car de son python rocheux il est au dessus de "la mer de nuage". Pour d'autres le fait qu'il tienne une canne ou un bâton serait un signe de faiblesse. Il contemple l’horizon et semble être seul, il n’y a aucune autre présence humaine, à part peut être l'hypothétique peintre qui nous offre cette scène telle qui l'aurait vue. Enfin, il est intéressant de noter la forme de papillon créée avec les montagnes -grâce, encore une fois, à la composition de la toile- de part et d'autre du personnage, qui se voit ainsi pourvu d'ailes : symbole, peut-être, d'abandon et de la fuite du temps.

Sur ce tableau, seuls les nuages et les cheveux semblent être en mouvement. Le premier plan est très peu éclairé, comme s’il était abrité par des nuages ou un surplomb rocheux. Contrairement à l’arrière-plan, plus éclairé. Ce tableau met en valeur le sentiment de la solitude humaine face à la grandeur de la nature (un des thèmes importants pour les romantiques).

Le tableau est composé d’un homme vu de dos au sommet d’une montagne mis en évidence au premier plan et d’une mer de nuages d’où percent des montagnes qui se suivent jusqu’à l’arrière-plan où l’on voit aussi le ciel nuageux. Le premier plan et les roches sont sombres alors que le reste du tableau est très clair. L’homme est peint avec des couleurs sombres, seul, au sommet d’un pic montagneux et surplombant cette mer de nuages. Ce contraste de luminosité et cette impression de hauteur donne comme une puissance au personnage.

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La touche, nous montre ici que le peintre ne peint plus pour peindre mais pour montrer qu'il sait peindre des choses difficiles, telles que : le vent dans les nuages, un dégradé d'intensité selon les plans, ou encore les cheveux aux vents peints en masse et non plus en détail.

Caspar David Friedrich -Voyageur Contemplant Une Mer De Nuages

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Caspar David Friedrich

Voyageur contemplant une mer de nuages

Voyageur contemplant une mer de nuages (Der Wanderer über dem Nebelmeer) est un tableau du peintre romantique allemand Caspar David Friedrich.

Il est né en 1774 à Greifswald et à décédé en 1840 à Dresde. Il fut le principal représentant de la peinture romantique allemande, et son domaine le plus important était le paysagisme.

Il habitait avec sa famille à Greifswald, territoire allemand qui appartenait à la couronne suédoise. Son père était un fabricant de bougies protestant, et lui il était le sixième de neuf frères. Son enfance fut tragique : son père et trois de ses frères moururent en peu de temps, et un noyé en sauvant Caspar. Il étudia Beaux Arts à l’université de Copenhague et il voyagea dans toute l’Allemagne pendant la conquête de Napoléon de territoires allemands, au quel il s’opposait. Il prenait des notes et fessait