Les 2 Topiques De Freud
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La deuxième topique freudienne est la théorie dynamique de la personnalité. Il y a le Ca, le Moi et le Sur-Moi. Le Ca est la partie qui est désorganise, il constitue le noyau de notre être, la base primitive, il est dominé par les besoins primaires. Le Ca est le tout de suite, le besoin de satisfaire immédiatement nos besoins. Le Ca répond au principe du plaisir, l’état de bien-être qui est incapable d’attendre , il a besoin que ses besoins soit satisfait immédiatement. Le Moi constitue un symbole du psychique humain à l’état naturel. Le Moi est la partie du psychisme qui étant consciente de la réalité, il représente la raison, le réalisme, la prudence et la sécurité. Dans le Moi le refoulement exige une dépense d’énergie qui pourrait être utilisé à d’autres fins. Le moi est une fraction de notre psychisme , il est coincé à la limite de l’inconscience et de la réalité extérieure. Le Moi aide le Ca a éliminer ses tensions. Les rôles principaux qui sont accordés au Moi son : le contrôle des mouvements volontaires, l’autoconservation, la relation avec le monde extérieur. Le moi a comme fonction principale est de favoriser le contact avec la réalité. Le Sur-Moi est le superego, qui est une introjection de l’autorité parentale au cours de l’enfance. L’influence des traditions familiales, raciales et nationales ainsi que les exigences du milieu social immédiat sont aussi des éléments qui influencent le superego. Le Sur-Moi est aussi le moi idéal, qui est atteindre et répond au principe de perfection. Dans le Sur-Moi il y a le complexe d’OEdiepe, qui est élaboré à partir du Sur-Moi et qui nait du refoulement de ce complexe.
Les topiques freudiennes nous permettent de comprendre la liberté chez l’humain. Pour définir la liberté humaine, Freud s'attache à découvrir ce à quoi la relie l'individu. Il affirma que l'être humain aspirerait (inconsciemment) à la pleine satisfaction de ses pulsions comme il l'aurait connue dans un passé lointain (la petite enfance). La liberté, telle que conçue par Freud, serait-elle impossible? Celle-ci, qui est à la base de l'application de la théorie à la thérapie, veut que, par ses révélations, la psychanalyse puisse aider l'humain à mettre fin à une répression exagérée des pulsions. En dévoilant l'existante du ça, l'origine du moi conscient et de sa méthode rationnelle, ainsi que l'acquisition de cette structure répressive qu'est le surmoi. Freud a favorisé une certaine libération de l'Homme. Ce ne serait pas une totale liberté, mais, comme l'espéraient la plupart de ceux qui se sont penchés sur les problèmes de l'individu en se référant à une grille psychanalytique, peut-être que le malaise dont est victime l'Homme ¨civilisé¨ serait amoindri, voire même dépassé. Freud dit « le moi n'est pas maître dans sa propre maison ». Il s'agit là d'une confusion entre libre arbitre et liberté. Certes l'idée d'inconscient exclut l'idée de libre arbitre c'est-à-dire l'idée d'une conscience totalement indéterminée, complètement maîtresse de ses choix, mais non l'idée de liberté. On peut très bien concevoir que nos actions, nos pensées aient des causes sans pour autant nier l'idée de liberté.
Régine Charron-Finley
Soins Infirmiers
Les deux topiques
Freudienne
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