Les Firmes Multinationales

Les effets des stratégies des firmes multinationales.

Introduction :

Les Firmes Multinationales jouent un rôle prépondérant dans le commerce international qui s’est développé à la suite de la seconde guerre mondiale et participent de plus en plus au développement de  l’économie mondiale ainsi qu’à la croissance des nations.

De nombreux pays tentent d’attirer les Firmes Multinationales car elles permettent de favoriser l’activité économique du pays d’accueil et donc de participer à sa croissance par des Investissements Direct Étranger.

Pour qu’une firme soit  multinationale elle doit posséder au moins une filiale à l’étranger.

Un IDE (investissement direct étranger) est un investissement dont le but est de contrôler une entreprise hors du territoire nationale 10 % minimum de détention du capital, on parle aussi de prise de participation d’une entreprise étrangère. L’acquisition d’un intérêt durable c’est-à-dire la recherche d’influence sur la gestion de l’entreprise.

Nous travaillons comme employé au sein de l’OCDE et nous avons pour mission de rédiger une synthèse sur les effets des stratégies des Firmes Multinationales.

Nous pouvons nous poser comme question : quels impactes ont les stratégies des firmes multinationales sur l’économie mondiale ?

Dans une première partie nous indiquerons les conséquences de l’implantation de firmes multinationales pour les pays d’accueil, nous aborderons dans une seconde partie les conditions pouvant favoriser le développement des pays en développement, la troisième partie traitera des conséquences des délocalisations pour les pays développés et dans une dernière partie nous expliquerons les conséquences du développement des pôles de compétitivité en France .

I/ Conséquences de l’implantation de firmes multinationales pour les pays d’accueil

L’implantation des Firmes Multinationales (FMN) ont des conséquences positives pour les pays d’accueil et ce que ce soit des pays développés et industrialisés ou des pays en développement.

En effet les FMN permettent la création de nouveaux emplois, le transfert de compétence et de technologie, elles améliorent la productivité du pays, elles permettent aussi la création d’entreprises et l’augmentation des exportations.

Mais aussi l’imposition des salaires et bénéfices des sociétés sous contrôle étranger par l’imposition tel que l’impôt sur les entreprises (exemple l’impôt foncier) établit par le secteur public, cela permet donc une hausse du revenu intérieur.

Les IDE ont des incidences positives sur le revenu intérieur car ils permettent l’instauration de nouvelles technologies et la valorisation du capital humain (des qualifications).

Sources : document 6 IDE et croissances, www.oecd.org.

II/ Conditions pouvant favoriser le développement des pays en développement

Selon l’économiste R.VERNON chaque phase du cycle de vie du produit (lancement croissance maturité déclin) correspond une stratégie de la firme.

La firme va privilégier l’exportation jusqu’à la phase de lancement et croissance puis pendant la phase de maturité face au développement de produits concurrents, la firme délocalise sa production à l’étranger dans le but de maintenir son avantage en matière d’innovation

Il existe plusieurs raison justifiant le départ des firmes vers l’étranger tel que l’existence de débouché (stratégie de marché), la recherche de cout de production moins élevé, elles peuvent bénéficier d’infrastructure et services publiques de qualités et ainsi que d’une main d’œuvre qualifiée et d’une législation plus favorable.

On peut observer que les firmes sont de plus en plus dans un processus de fragmentation des processus de production, c’est-à-dire qu’elles organisent leurs activités au niveau mondial dans l’objectif de localiser les fonctions de l’entreprise dans les pays offrant de meilleures conditions de production, ce qui entraîne une nouvelle division internationale du travail et une recherche de maîtrise des coûts.

Ce qui est le cas des pays en développement qui offrent une fiscalité avantageuse et une main d’œuvre à faible coût de plus on constate un meilleur développement des infrastructures ce qui incite les entreprise à délocaliser leur production à l’étranger.

De plus l’attraction des investissements directs peut être un moteur de croissance pour leur économie et faciliter l’insertion dans l’économie mondiale.

Source : document 7 les conséquences de la fragmentation des processus de production au niveau mondial, Cahier français n°325, 2005.

III/ Conséquences des délocalisations pour les pays développés

Les conséquences des délocalisations des entreprises pour les pays en développement peuvent être négatives mais aussi peuvent aussi avoir des conséquences positives au niveau du pays d’origine.

A/ Conséquences négatives des délocalisations

Dans un premier temps les délocalisations des entreprises entrainent des suppressions d’emplois dans certains secteurs où il y a une forte concurrence et un coût de main d’œuvre élevé dans le pays d’origine.

Les emplois les moins qualifiés sont les plus touchés par le chômage car il est facile de trouvé la même main d’œuvre dans un autre pays à faible coût de main d’œuvre.

Les salaires stagnent ou baissent face à la concurrence étrangère ainsi qu’à la volonté des dirigeants de vouloir partir à l’étranger.

Et enfin la désindustrialisation peut toucher certain secteur dans le pays d’origine entrainant la suppression d’emploi qui augmente donc le chômage.

Cette évolution dans la structure du travail entraine donc la mise en place de politique d’accompagnement social et d’investissement dans l’éducation et la formation professionnelle car en effet les emplois les moins qualifiés se retrouvent supprimé.

Source : document 7.

B/ Conséquences positives des délocalisations

Les délocalisations n’ont pas que des conséquences négatives car en effet elles permettent une meilleure exploitation des avantages comparatifs permettant d’améliorer sa spécialisation dans ce qu’il produit le mieux.