Les Limites Du Modèle Économique Néoclassique.
Mémoire : Les Limites Du Modèle Économique Néoclassique.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireslique principalement par le fait que l’un des facteurs restant fixe, il bloque la possibilité d’utiliser toujours plus efficacement l’autre facteur.
Ainsi, même si les rendements d’échelle deviennent décroissants jusqu’à un certain niveau de production, si ce niveau est trop élevé, l’entreprise aura le statut de monopole.
Il en est de même pour l’hypothèse de concurrence pure.
En effet, le modèle de base néoclassique ne prend pas en compte la concurrence caractérisée par un produit non homogène : On ne prend pas en compte la différenciation du produit par la publicité, la marque…
La seule concurrence envisagée entre les entreprises qui produisent la même marchandise est la concurrence par les prix.
De plus, les néoclassiques ne prenaient pas assez en compte la composante sociologique de la consommation : l’aspect social est négligé.
En effet, nous sommes parfois amener à consommer en fonction du statut social auquel nous appartenons, pour montrer que nous appartenons à u certain degré de hiérarchie.
Ainsi, « Ce n’est plus la consommation individuelle qui importe, mais le rapport de cette consommation individuelle à la consommation moyenne de la collectivité » (extrait des grandes théories économiques p .186).
Le consommateur cherche à montrer qu’il a réussi en se plaçant sur la courbe d’indifférence la plus élevée. Les gens souhaiteraient ainsi consommer plus pour être toujours meilleur que les autres. C’est pour cela que l’on parle d’interdépendance entre fonctions d’utilité. On apprend donc que « cette interdépendance échappe aux mécanismes du marché : c’est ce que l’on appelle un effet externe. La présence de tels effets externes remet en cause la « main invisible » d’Adam Smith.
D’autres critiques ont été faites notamment celle qui correspond au fait que l’entreprise n’est assimilée qu’à une personne unique, son propriétaire qui est l’entrepreneur et qui n’a donc qu’une fonction de production.
La propriété et la gestion de l’entreprise sont dissociées ce qui va poser un problème aux économistes car étant donné que le propriétaire de l’entreprise ne gère plus cette entreprise, on ne peut pas parler de maximisation du profit, mais plutôt de maximisation du chiffre d’affaire ou de l’utilité du moins.
Cela a pour conséquence la complication de la représentation théorique de la firme.
« La théorie des droits de propriété et la théorie de l’agence tenteront chacune à leur façon d’apporter des réponses à cet épineux problème. »
La théorie néo-classique ne se préoccupe pas de la nature des inputs de la fonction de production.
Par exemple, le travail est considéré comme n’importe quel autre input, n’importe quelle autre marchandise. On ne tient ainsi pas compte de la motivation du travailleur, ni même du contrôle du travail de l’employé. Dans ce cadre, la productivité du travail ne s’écarte jamais de celle attendue par l’employeur.
Or le travail ne peut pas être considéré comme une marchandise comme les autres.
De plus, il est supposé dans la théorie néoclassique de la production que les producteurs ne dépassent pas un certain niveau de production à cause du fait que les coûts de production ne cessent d’augmenter.
Or, certains disent que les producteurs ne basent pas leurs décisions de production sur cette hypothèse.
En effet, il serait toujours possible de produire plus en utilisant d’autres moyens auxquels on ne pensait pas forcément si on le voulait.
1. Enfin, une autre critique, et peut-être la plus importante, est faite sur la capacité au calcul rationnel des individus. On se demande ainsi si les individus cherchent à maximiser leur utilité ou s’ils se contentent d’un niveau d’utilité. On peut considérer que l’entrepreneur est assimilable à une machine dans le modèle néoclassique, qui calcule, il prévoit tout.
Cependant, ce n’est pas ce qui se passe dans la réalité : les individus n’ont pas une rationalité parfaite ais une rationalité limitée. Cela signifie que les individus n’optimisent pas leur comportement, car il y a trop d’informations, ils sont en quelque sorte « limités ». Ainsi, toutes les conséquences d’action ne sont pas prévisibles. Les résultats de l'action ne vont pas
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