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Management et gestion des risques

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Par   •  22 Mars 2018  •  Cours  •  5 282 Mots (22 Pages)  •  1 054 Vues

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Management et gestion des risques

Sommaire

Introduction……………………………………………………………………5

Chapitre1:introductive………………………………………………………..6

    Section1 : historique de risque……………………………………………..6

       1.1. Le mot « risque » : une étymologie contestée et une origine diffuse

       2.1. La théorie sociologique des risques…………………………………7

    Section 2 : classification et mesure des risques…………………..………..7

       2.1. Les risques internes…………………………………………………..8

       2.2. Les risques externes ………………………………………………….8

       2.3  mesure de risque ……………………………………………………..9

Chapitre2 : le risque: processus de gestion, indicateurs et méthodes de couverture……………………………………………………………………….9

    Section1 : processus de gestion des risques………………………………....9

       1.1. Etude préalable  et identification des risques……………………......10

       1.2. Evaluations des risques……………………………………………......10

       1.3. Traitement des risques…………………………………………….......11

   Section 2 indicateur et outils d’identification des risques…………………..11

       2.1. Les états comptables et financiers…………………………………......12

       2.2. Les questionnaires……………………………………………………....12

       2.3. Schémas de production…………………………………………………12

  Section 3 : méthodes  de couverture contre les risques………………….........13

      3.1. Transfert des risques au marché de l'assurance……………………….13

      3.2 Capitalisation des connaissances et retour d'expérience………............14

      3.3 Veille………………………………………………………………………14

 CONCLUSION…………………………………………………………………..15

Bibliographie…………………………………………………………………….16

Introduction

        

               « Le risque »Il est un mot qui s’est installé dans nombreux aspects de notre quotidien, fréquemment employé tant par les medias que par les académiques, un mot qui prolifère et dont l’utilisation généralisée et sur n’importe quel sujet ne cesse décroître. Ce mot, c’est celui de risque, un mot qui désigne moins une réalité particulière qu’un faisceau de préoccupations humaines et qui est de nos jours un thème reconnu comme étant une réelle question pour le management et les sciences qui l’étudient, à tel point que le management des risques en viendrait presque parfois à désigner le management lui-même. Bref, le mot risque est un mot clé de notre monde contemporain et qui, pour cette raison, mérite toute notre attention s’il on souhaite bien comprendre ce qui est ou peut-être à l’œuvre quand il s’agit de risque. L’histoire du sens ou histoire sémantique de la notion de risque et de ses corrélats est ainsi intéressante pour l’histoire du management, puisque le risque est devenu un objet important tant pour le management que pour les sciences de gestion

De très nombreuses définitions du risque peuvent être trouvées dans la littérature technique. Le mot « risque » (« risk » en anglais) a plusieurs sens, selon le nouveau petit robert de la langue française (édition 2008) :

  • Danger éventuel, plus au moins prévisible (le dictionnaire associe à cette définition les mots « danger », «  hasard », «  péril », «  inconvénient ») ;
  • Eventualité d’un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage, événement contre la survenance duquel  on s’assure ;
  • Fait de s’exposer à un danger (dans l’espoir d’obtenir un avantage).

            Les deux premières définitions ont une connotation négative, de danger, de  péril, de préjudice, de sinistre. La troisième définition montre que la prise de risque peut avoir des conséquences positives ou bénéfiques, même s’il y a présence d’un danger, comme gagner dans un jeu, remporter une compétition de ski ou décrocher un marché. On utilise quelquefois  le terme « opportunité ». En fin une volonté de gagner, le gout de l’aventure, le gout de vertige, l’intérêt d’une partie, l’émotion  provoquée peuvent justifier un risque couru.

Problématique

L'entreprise comme entité économique évolue dans un environnement caractérisé par une multitude de risques, l'exposé apportera les réponses aux questions suivantes :

- Quels sont les évolutions typologiques historiques de risque ?

- Quelle est les processus de gestions des risques, ses indicateurs d’identification ?

- Quelles sont les meilleures méthodes pour couverture les risques ?

Chapitre 1 : introductive

Section 1 : historique de mot risque

  1. Le mot « risque » : une étymologie contestée et une origine diffuse

      Selon PICOCHE(1992) et bien d’autres philologues[1], l’origine du mot risque est assez obscure et donner une étymologie du mot relève du casse-tête. Sa morphologie change de façon parfois étrange, ses sens sont multiples et évolutifs, son hypothétique racine est hautement incertaine, et c’est bien d’ailleurs le seul point d’accord des experts en la matière ! Sur le sujet, c’est probablement l’économiste PRADIER(1998, 2004) qui a fait en français le travail lexicologique le plus abouti travail au cours duquel il récuse deux mythes des origines du risque, mythes récupérés et transformés en « légendes bourgeoises"(FOURQUET, 1989 in PRADIER, 2004, p.172) prétendant que le capitalisme marchand « aurait surgi de lui-même au sein de la société féodale», avant de proposer une thèse qui lui permet également de justifier de son étude pour les sciences économiques : le risque serait d’emblée apparu comme une catégorie économique... thèse que nous serons amener à prendre avec circonspection et à nuancer par la suite.

    1.1 .L’idée de risque Les origines occidentales: thèse moderniste et roman nautique

  •  thèse moderniste :

        Le premier mythe est celui que Pradier qualifie de « thèse moderniste», qu’il impute au sociologue  LUHMANN(1993,p. 10), pour qui le risque indique de façon très contemporaine « une situation problématique qui ne peut être décrite avec une précision suffisante par le vocabulaire existant». Ce dernier, dans la foulée de Weber, voudrait que le mot se diffuse avec l’entrepreneur capitaliste au XVI siècle : l’apparition du mot « risque » serait une conséquence du développement de l’esprit du capitalisme (suite à la réforme religieuse protestante) et avec lui de l’ascension et de la constitution de la classe bourgeoise Si le premier emploi avéré du mot « risque » en français date, en effet, de 1557 il provient pourtant d’une origine italienne bien plus ancienne au XIIe siècle... Ce mythe moderniste, capitaliste et bourgeois est aussi commode que largement diffusé (voir par exemple BERNSTEIN, 1996) et « c’est finalement la thèse de Sombart et de ses élèves que l’on retrouve : aux temps modernes (Renaissance, Réforme, Grandes Découvertes), la race de Prométhée brise ses liens, l’homme domine la nature grâce à une révolution économique et épistémique. Pour tentante que soit cette hypothèse, elle a été remise en cause par les historiens, en particulier les médiévistes (Le Goff, Renouard, Melis)» (PRADIER, 1998, p. 15). Cette légende, séduisante mais anachronique, sera pourtant réutilisée pour former un second mythe, celui que Pradier appelle, à la suite de GUIRAUD (1982, p. 468 inPRADIER1998, p. 24) :

  • Thèse  roman  nautique :

      Le mot « risque » trouve en effet son origine dans l’italien risco (ou sa variante rischio) qui proviendrait : soit du resicu attesté dans la Carta Picena de 1193 ou bien exprimant, ultérieurement et dans la terminologie des lois maritime, le « danger lié à une entreprise » ; soit dans la tradition militaire (issue du latin médiéval risicum ou resecum), « la chance ou la malchance d’un soldat ». La racine latine est ainsi incertaine mais pourrait être apparentée à resecare[2], qui signifie enlever en coupant, rogner, retrancher. Le sens premier du mot serait alors l’origine maritime « écueil[3] qui coupe / fend la coque d’un navire »[4]ou bien « risque partagé par deux parties contractantes » et donc « risque que court une marchandise en mer ». Il est alors facile de faire valoir comme Pradier que l’esprit du capitalisme est vivant dès l’Italie du trecento et que, par conséquent, c’est le marchand italien près de Naples, Gênes ou de Pise qui serait à l’origine du vocable « risque », en raison de ses nombreux bateaux sillonnant la méditerranée. Ce « roman nautique » apparaîtrait donc comme une adaptation plus adéquate de la légende bourgeoise précédente... mais tend à faire oublier que la Carta Picena est un document juridique lié au transport terrestre et n’explique donc ni l’origine maritime, ni l’origine militaire ou mercenaire. Enfin, quoi que intéressante et possible, la filiation morphologique du mot laisse à désirer et personne n’a pu vraiment observer une évolution du verbe resecare au déverbal resecum

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