Mes Articles "1"
Mémoires Gratuits : Mes Articles "1". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresé qu’un marché intérieur européen des services devait reposer sur ce principe qui prévoit que les prestataires européens offrant leurs services dans un autre pays de l’Union ne seraient soumis qu’aux lois de leur propre pays. C’est "inacceptable" lui a dit mardi Jacques Chirac qui a appelé à une "remise à plat" complète de la directive comme l’avait promis le président de la Commission.
Pour l’Elysée qui a rappelé que le développement du marché intérieur devait reposer sur une démarche d’harmonisation des législations des pays membres, un consensus sur ce texte est "la seule méthode acceptable. C’est d’ailleurs conforme au projet de traité constitutionnel qui fixe en Europe un haut niveau d’ambition sociale", a affirmé Jacques Chirac.
A onze semaines du référendum sur la Constitution européenne en France, la directive tombe en plein débat sur le futur cadre institutionnel européen et, s’attire les foudres des partisans du oui et du non. Pour les opposants à la future Constitution européenne, c’est une confirmation du caractère éminemment libéral de l’Europe voulue par Bruxelles. Selon Nicolas Dupont-Aignan, député UMP opposé au projet, "la supercherie de la remise à plat de la directive Bolkestein n’aura pas duré un mois". Le Parti communiste français (PCF) dénonce "l’acharnement" de Barroso "pour faire passer une directive qui n’a "pas d’autre objectif que d’aligner les droits des salariés sur le pays le moins disant social" et marque "la fin programmée du code du travail".
C’est une provocation à l’adresse du "camp du non", juge pour sa part le député PS Jean-Christophe Cambadélis, partisan du oui. "Il démontre à ceux qui en doutaient que les ultra-libéraux souhaitent secrètement l’échec du traité constitutionnel", explique-t-il. Dominique Strauss-Kahn estime de son côté que la directive Bolkestein, "haïssable", est "un formidable argument en faveur du oui" à la Constitution européenne. Attention au piège, prévient en substance le député socialiste de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone, partisan du non : "J’ai l’impression que c’est une grosse opération de leurre", a déclaré le député fabiusien selon lequel "il y a la volonté de la part du président de la République avec ses déclarations (...) de faire croire qu’ils ont une opposition totale à cette directive et qu’elle n’a rien à voir avec la constitution européenne".
Il est temps d’en finir une fois pour toutes avec le libéralisme cynique, calculateur et fasciste.
C’est une déclaration de guerre aux peuples européens à laquelle nous assistons. C’est une nouvelle inquisition qui n’aura de cesse qu’après nous avoir éliminé moralement, psychologiquement et matériellement.
Nous sommes prévenus, il sera trop tard demain pour crier au loup.
nb/Article en rapport au vote de la constitution européenne
Michel Piriou
Montreuil
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