RESUME BONHEUR AU TRAVAIL

LE BONHEUR AU TRAVAIL

LE SENS DU TRAVAIL : Qualité du travail / Travail soigné / Règles de l’art / Pouvoir d’agir

ETHIQUE ET GOUVERNANCE : Salariés / Conseil d’administration / Actionnaires / Compétitivité

ORIENTATION PROFESSIONNELLE : Identité / Avenir / Réalisation de soi / Désir

POLITIQUE DE RECRUTEMENT : Marché du travail / Diplômes / Vivier / Perspectives

DISCRIMINATION : Age / Ethnie / Religion / Orientation Sexuelle / Handicap

PARITE HOMME – FEMME : Tâches sexuées / Iniquités / Stéréotypes / Salaires / Genre / Différence /             Equité / Savoir-faire

FORMATION PROFESSIONNELLE : Théorie et pratique / Tutorat / Stages / Compétences /  Age

MANAGEMENT : Autonomie / Engagement dans le travail / Renoncement / Procédures / Rentabilité / Stress / Salariat / Subordination / Contradictions / Travail insaisissable / Sens du Travail / Valeur productive

REUNIONS DE TRAVAIL : Elaboration collective / Débats d’idées / Instrumentalisation / Capacité d’agir

LA COMMUNICATION : Technologies / Courriel / Réseaux sociaux / Traçabilité /Immédiateté

TRAVAILLER AVEC D’AUTRES : Interactions /Qualité /Clients / Collègues / Environnements                                         Capacitants

EVALUATION ET MOBILITE PROFESSIONNELLES : Bilan / Changement / Désir / Utilité

TEMPS DE TRAVAIL : Horaires postés / Travail de nuit / Vie familiale / Sommeil / Fatigue /  Repos hebdomadaire / Dérégulation /Temporalités sociales / Activités Culturelles / Activités Commerciales    

VIE PROFESSIONNELLE ET VIE PRIVEE : Usage du temps / Rythmes sociaux / Rythmes           Biologiques/ Arbitrage / Mode de vie

SANTE AU TRAVAIL : Pénibilité / Intensification / Troubles musculo-squelettiques / Dysfonctionnements  / Exclusion

CONDITIONS DE TRAVAIL : Nuisances / Pénibilité / Organisation du travail / Risques Psycho-sociaux / Flexibilité / Atteintes à la santé / Maladies professionnelles / Accidents / Absentéisme / Prévention

DIALOGUE SOCIAL : Syndicat / Patronat / Négociations / Accords / Coopération / Risques  Pour la santé / Partenaires sociaux

ALLONGEMENT DE LA VIE PROFESSIONNELLE : Expérience professionnelle/ Pénibilité /             Coopérations/Intensification /Stratégies Dans le travail

RESTRUCTURATIONS : Crise / Incertitude / Savoir-faire de prudence / Lien social 

PRECARITE DU TRAVAIL : Petits boulots / Stages / Intérim / Tremplin / Conditions de vie

                                                            http://plus.franceculture.fr/partenaires/paris-ouest-nanterre-la-defense/le-bonheur-au-travail-defaite-ou-defi?fb_action_ids=10151769589677917&fb_action_types=og.likes

LE SENS DU TRAVAIL : Au-delà du travail

Les français sont à la fois ceux qui accordent le plus d’importance au travail et ceux qui souhaitent le plus voir la place de celui-ci diminuer dans leur vie. Malgré le chômage en masse, ils sont plus de 30% à déclarer vouloir quitter leur entreprise si c’était possible. Pourtant ils y restent.

Mais celles et ceux qui travaillent sont excédés par la répétition de situation où le travail n’est « ni fait ni à faire » et, de plus, sans pouvoir le dire avec une chance d’être entendus. Il est difficile d’y mettre du sien quand on fait l’expérience que l’activité se déroule en dehors des règles de l’art ; quand le « bien faire » devient superflu ou méprisé, il n’y a plus de bien-être possible. La dégradation de la qualité du travail dépasse maintenant le travail. Le travail soigné n’est donc pas seulement favorable à la santé au travail. En développant le pouvoir d’agir de ceux qui le font sur leur propre travail, on peut soigner la santé publique. Il faut regarder notre travail comme une solution pour la santé et pas seulement un problème.

ETHIQUE ET GOUVERNANCE : Le travail existe-t-il ?

La réponse de la place du travail dans la gouvernance des entreprises ou le gouvernement d’entreprise de l’OCDE et utilisés par la banque mondiale et le FMI pour l’observation des standards et des codes. On trouve le travail associé au mot droit, respect des lois en matière de conditions de travail, le travail du conseil d’administration et le travail d’équipe. Les salariés de l’équipe apportent une ressource du même ordre qu’une gomme ou une ligne de crédit. La gouvernance d’entreprise nie à la fois que le travail est le cœur de production et qu’il s’inscrit dans un lien profondément asymétrique de subordination. La présence d’élus par les personnels au conseil d’administration est alors cosmétique.

Selon l’enquête BVA du novembre 2012, seul 1 français sur 4 croît à la sincérité des démarches éthiques des entreprises.

ORIENTATION PROFESSIONNELLE : cruelle et belle orientation

La projection de soi dans l’avenir devrait être joyeuse et tonique, poussée par des élans de vie et de grands appétits de réalisation de soi. C’est pourtant rarement ce qui en est rapporté.

En premier lieu, la projection dans un avenir incertain rend en partie l’exercice vain (infructueux, inefficace) et ramène lourdement chacun à la réalité du présent. Les         transformations rapides des organisations de travail et de la nature même du travail, sous l’influence des progrès technologiques et de la mondialisation, réduisent la visibilité au-delà du court terme et transforment l’avenir plus lointain en bouteille à l’encre (affaire obscure, embrouillée).

En second lieu, la confrontation aux choix de formations, de parcours, de métiers, de postes… révèle les contraintes du monde et fait se lever devant soi de multiples obstacles à la vision desquels la confiance en soi ne ressort souvent pas grandie.

On a d’un côté l’individualisme démocratique qui apporte à chacun l’idée légitime que ce qui vaut pour les autres vaut aussi pour soi et que chacun a la liberté de choisir sa vie et de l’autre, il n’est pas facile d’échapper aux décisions externes et aux déterminismes sociaux.

Ce n’est pas une fatalité ! Les trois conditions :

• Une transformation radicale du modèle de l’orientation d’un choix ponctuel et irréversible du jeune, en un processus continu et s’enrichissant de toutes les expériences vécues.
• Offrir à chacun un accompagnement et les occasions de développer ses connaissances sur le monde du travail et ses propres compétences à s’orienter.
• Une éducation ouverte sur le sens de la vie.

L’orientation nourrit le développement professionnel et surtout le développement des individus.

POLITIQUE DE RECRUTEMENT : petites annonces

Peu importe la spécialité et la formation professionnelle, on demande d’être diplômé, jeune pour bénéficier des exonérations de charges à l’embauche mais avec beaucoup d’expérience.

Les recruteurs, en ces temps de chômage, après avoir essayé la graphologie, le CV subliminal, vont finalement utiliser le niveau de diplôme pour trier dans la masse des candidatures. Même si ce tri n’a rien à voir avec les compétences, avec celles qui pourraient s’épanouir dans une organisation qualifiante.

Mais il y a cinquante ans, il n’y avait pas ces angoisses. C’était le plein emploi, un avenir radieux de l’emploi à vie, de la promotion dans l’entreprise. La chance d’avoir une belle carrière mais mourir, sans le savoir d’un cancer professionnel.

Des entreprises qui surfent sur l’abondance de diplômés, pour avoir des viviers homogènes, à qui elles ne savent offrir aucune perspective de développement.

Les temps sont durs. La concurrence scolaire est exacerbée, le chômage permet aux employeurs tous les excès de pseudo-sélection. Deux étapes du même capitalisme, appelant des régulations différentes. Mais qui toutes les deux interpellent la société française sur sa mythologie de l’égalité et du recrutement par l’école.

DISCRIMINATION : Vous avez dit « discrimination »… ?

Notre environnement est fait de différences, d’inégalités ; nous sommes très différents.

Constatant un écart entre une égalité préalablement définie, formellement inscrite dans les textes fondamentaux d’une société, et une inégalité réelle, la discrimination prend alors une dimension juridique et sociale.

Un premier sens définit la discrimination comme le fait de traiter de manière inégale et défavorable un ou plusieurs individus sans motif légitime, violant ainsi le principe d’égalité.

Il existe un second sens positif à la discrimination qui consiste à favoriser par la loi des personnes ou des catégories de personnes objectivement défavorisées. Cette discrimination positive concerne les personnes bénéficiant du statut de travailleur handicapé. Tout recruteur se trouve devant un dilemme : ne pas discriminer tout en ayant la possibilité de disposer de moyens permettant de favoriser l’embauche d’une catégorie de personnes.

Est-il inéluctable que les « âgés », les jeunes, les femmes soient cantonnés à des types de travail et d’emploi ?