RIN-1016 TN3 Gestion de la rémunération
Cours : RIN-1016 TN3 Gestion de la rémunération. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Carr • 4 Avril 2023 • Cours • 4 349 Mots (18 Pages) • 448 Vues
RIN-1016 TRAVAIL NOTÉ 3
Gestion de la rémunération
RIN 1016 |
Gestion de la rémunération |
FEUILLE D’IDENTITÉ
Travail noté no _3_ Série _A__ |
|
NOM | PRÉNOM |
NUMÉRO D’ÉTUDIANT | TRIMESTRE Automne 2022 |
ADRESSE | |
| CODE POSTAL |
TÉLÉPHONE DOMICILE | TRAVAIL |
CELLULAIRE | |
COURRIEL NOM DE LA PERSONNE TUTRICE Rémi-J Gagnon | |
DATE D’ENVOI | |
Réservé à l’usage de la personne tutrice | |
DATE DE RÉCEPTION | DATE DE RETOUR |
NOTE |
COMMENCEZ LA RÉDACTION DE VOTRE TRAVAIL À LA PAGE SUIVANTE. |
Question 1
Pour bien répondre à cette question, débutons d’abord par définir ce qu’est un régime de participation aux bénéfices. Il s’agit d’un régime qui permet aux employés, ou à un groupe d’employés visés de recevoir une portion des bénéfices de l’entreprise. Le régime de participation aux bénéfices est très ancien et il est encore très présent dans les entreprises d’aujourd’hui. Sa popularité vient du fait que les primes sont versées uniquement lorsque l’organisation génère des bénéfices, ce qui est un indicateur de performance organisationnelle important qui est facile à communiquer aux employés et facilement mesurable[1]. En d’autres mots, quand l’organisation verse des primes aux employés, on peut dire que l’entreprise est performante. Ces régimes « mettent l’accès sur l’amélioration de la productivité totale, en ce sens qu’ils visent la réduction de divers coûts de la main-d’œuvre, selon S. St-Onge, 2020[2]. Les régimes de participation aux bénéfices simplifient le calcul des primes, la communication et la gestion des employés tout en réduisant les coûts associés aux opérations. D’un autre côté, les employés ont tendance à avoir plus de difficulté à percevoir le lien entre leurs efforts et les bénéfices qui lui sont octroyés. Pour le bon fonctionnement du régime, il est recommandé d’établir un seuil minimal, appelé aussi « déclencheur », à atteindre pour l’obtention des primes. En d’autres mots, pour recevoir les primes, les bénéfices de l’organisation doivent dépasser ce seuil minimal sans quoi, les employés ne recevront pas de primes. Des études confirment « globalement les incidences positives des régimes de participation aux bénéfices sur le comportement personnel comme sur les résultats individuels et organisationnels[3] », S. St-Onge, 2020. On peut même
affirmer que dans certains cas, les régimes de participation aux bénéfices sont plus efficaces que les régimes collectifs à long terme de participation à la propriété.
En ce qui a trait aux primes, elles peuvent être versées en paiement comptant en espèces ou de manière différée dans un régime de participation différée aux bénéfices (RPDB). « Ce type de régime permet aux employeurs de partager une partie des bénéfices avant impôts de l’entreprise avec leurs employés[4]. » Donc, c’est l’employeur qui cotise dans ce régime pour l’employé, ce qui fait en sorte que l’employé obtient un droit acquis sur les sommes qui sont versés dans son compte. Le fait que les cotisations sont non imposables et le fait que l’employé n’a aucune obligation à cotiser, sont des avantages à considérer. À mon avis, c’est une bonne option pour Petits fruits inc., puisque plusieurs employés expérimentés et près de la retraite aimeraient que l’entreprise mette en place un régime de retraite non contributif. Ce régime de participation différée aux bénéfices répond à cette demande pour les employés de Petits fruits inc.
Pour ce qui est de notre cas, Petits fruits inc., la recommandation de M. Laframboise est intéressante. L’entreprise a connu une légère baisse de productivité cette année, ce qui est dû, entre autres, à la difficulté d’attirer et de fidéliser la main-d’œuvre. De plus, Mme Laferrière explique que le système de rémunération ne tient pas compte de la productivité des travailleurs ni de leur rendement individuel. Depuis quelques mois, elle a instauré un régime de récompenses (primes individuelles de performance) qui est basé sur les quantités produites, pour les employés de production. Leur salaire de base est fixé à 80% du salaire minimum et le reste du salaire de l’employé est basé en fonction du nombre d’unités produits, au-delà du seuil minimum fixé par mois. Les résultats découlant de ce régime sont négatifs : hausse du nombre d’absences dû à l’épuisement ou des blessures, un climat de travail négatif dû à la compétition malsaine entre les employés ou encore falsification des cartes de temps pour ne pas paraître paresseux. Le but de Mme Laferrière avec ce nouveau régime était de reconnaitre les bons cueilleurs expérimentés des plus paresseux. Mais ce genre de régime n’aide pas nécessairement les employés qui se retrouvent dans la moyenne.
Avec les détails de notre cas, on se rend compte que Petits fruits inc., ne peut pas augmenter, de façon considérable, les salaires des employés dus à son chiffre d’affaires. En instaurant un régime de participation aux bénéfices et en retournant à un salaire de base à 100% du salaire minimum, Petits fruits inc., pourrait augmenter la motivation des employés et rétablir le climat de travail. La motivation des employés sera encouragée avec la possibilité d’obtenir des primes s’ils augmentent collectivement la production de l’entreprise. Ce régime aura pour but de restaurer le climat de travail et d’instaurer une sorte d’entraide entre les employés, pour l’atteinte des objectifs fixés par l’entreprise. Restaurer le climat de travail était le critère prioritaire pour Mme Laferrière. Ensuite, l’augmentation de la production fait partie de la vision de Mme Laferrière ainsi que fidéliser les employés. Je pense que le régime de participation aux bénéfices aura cet effet.
Comme les employés près de leur retraite demandent un régime de retraite non contributif, l’instauration d’un régime de participation différée aux bénéfices pourrait être une bonne option. Ce régime répondrait aux demandent des employés de Petits fruits inc.
Petits fruits inc., paient leurs employés au salaire minimum, ce qui est comparable au marché. Par contre, l’entreprise est reconnue pour être un bon employeur dans la région puisqu’elle se soucie de la conciliation travail-famille en offrant des mesures accommodantes. Avec le régime de Mme Laferrière, le salaire de base est passé à 80% et le dernier 20% est basé sur les primes de rendement individuelles. On conclut donc que l’entreprise ne peut pas dépenser des sommes importantes à la rémunération des employés. Le RPB devient l’option à retenir puisque Petits fruits inc. déboursera des sommes additionnelles seulement si elle fait des bénéfices. Le régime de participation aux bénéfices encouragera les employés à travailler efficacement en équipe dans le but de rendre l’entreprise productive pour pouvoir ainsi toucher la prime à la fin de l’année. Les employés pourront choisir entre le paiement direct ou encore de participer au régime différé.
Question 2
Mme Laferrière pense offrir des paniers cadeaux de produits du terroir aux employés méritant au lieu d’implanter un régime de partage de bénéfices. On a appris que, pour que l’employé s’engage dans un processus de rendement, il doit trouver que la reconnaissance qui y est associée l’incite à performer. Selon S. St-Onge, « pour qu’une récompense ait un effet positif sur la motivation au travail d’un employé, il faut, entre autres, que celui-ci considère qu’il peut fournir le rendement attendu, qu’il perçoit une relation entre son rendement et la récompense et que cette récompense est importante à ses yeux[5]. »
...