Résumé de l'étude n°189 de la CAF sur les familles recomposées.

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Fiche lecture : public famille

“les miens, les tiens, les nôtres” : des naissances en familles recomposés, identité et normes de parentalité à l’œuvre dans les processus de recomposition familiale.

Table des matières

Introduction        1

I.        Présentation générale        2

A.        Le contexte        3

B.        L’auteure        3

II.        Synthèse du document        4

A.        Trajectoires de recomposition        4

B.        Une nouvelle vie        5

C.        Une nouvelle « vérité » familiale        5

D.        Reconfiguration identitaire et tensions        6

III.        L’analyse        7

Conclusion        8

Bibliographie        8

Introduction

        Nous avons choisi le dossier 189 du site de la CAF qui se nomme : “les miens, les tiens, les nôtres” : des naissances en familles recomposés, identité et normes de parentalité à l’œuvre dans les processus de recomposition familiale.

C’est un sujet qui nous intéresse toutes dans la mesure où la recomposition familiale est quelque chose que l’on observe de plus en plus dans notre société et nous ne connaissons pas les tenants et aboutissants sur ce sujet. Nous ne savions pas non plus mettre les mots exacts pour décrire certaines situations liées à ces différentes et nouvelles structurations familiales ce qui nous a interpellé.

Une famille est l’ensemble des personnes ayant un lien de parenté. Une famille recomposée est constituée d’un couple d'adultes, mariés ou non, ayant au moins un enfant né d'une union précédente de l'un des conjoint(e)s/partenaires. Les enfants qui vivent avec leurs parents et des demi-frères ou demi-sœurs font aussi partie d'une famille recomposée.
On devient un beau-parent en se mariant avec quelqu'un qui a déjà des enfants. On utilise également ce terme même quand le couple n'est pas marié, mais vit ensemble de manière stable.

Nous verrons dans un premier temps, une présentation générale du dossier, puis nous ferons une synthèse de chaque partie et pour finir, nous analyserons le dossier.

1. Présentation générale

1. Le contexte

La période actuelle apparait préoccupante. A partir de 1965, la fécondité va commencer à chuter. Au milieu des années 70, le taux de fécondité est de 1 ,8 enfants par femme, en 1974 il est de 1,65 et aujourd’hui il est de 1,9 enfants par femme. Le nombre de familles nombreuses est inférieur à 5 % (après le 3ème enfant). Aujourd’hui on vit toujours en couple, le nombre de concubin a d’ailleurs augmenté, mais on se marie moins et divorce beaucoup (1 divorce sur 2 à Paris, 1 sur 3 en province). Le nombre d’enfants hors mariage entre 1945 et 1965 était de 6%. Aujourd’hui il est de 47 %. Le nombre de divorce est passé de 9% à 45%. Ce taux de divorce marque une instabilité conjugale et une augmentation du nombre de situation monoparentale et de recomposition familiale, bien que 75 % vivent dans des familles traditionnelles. 3 enfants sur 10 vivent dans une famille monoparentale ou recomposée. On observe que ce n’est pas que le fonctionnement en lui-même qui change mais surtout l’environnement et la structure de la famille.

Ainsi les travaux de Justine Vincent, l’auteure du dossier cherche à étudier les relations au sein de ces nouveaux modèles familiaux dans une approche processuelle (relatif à la procédure).

1. L’auteure

Justine Vincent est doctorante en sociologie à l’Ecole Normal Supérieur (ENS) de Lyon depuis 2016. Avant de rentrer dans ce cursus elle a eu une maîtrise de recherche sociologique à l’ENS de Lyon précédent une licence en sociologie à l’Université Lumière Lyon II.

1. Synthèse du document

1. Trajectoires de recomposition

Le divorce est un cas bien présent dans notre société actuelle. En effet, sur 100 mariages, il y a 45 divorces ce fait amène par la suite à des recompositions de couples puis de familles. Les parents divorcés ou séparés ne restent pas seul longtemps. Généralement, un couple se reforme après 5 ans de séparation. Par la suite, dans la plupart des nouveaux couples, une recomposition familiale est envisagée et accomplie.

Il doit, après la recomposition familiale, y avoir une cohabitation entre les parents et les beaux-parents afin que la garde des enfants se fasse bien. Dans certaines familles, certains adultes deviennent d’abord beau-parent avant même d’avoir été parent. Le but, pour le couple reformé est de reconstruire une vie perdue lors de la séparation ou du divorce en construisant une nouvelle famille.

Il y a, pendant la recomposition familiale, une redistribution des rôles parentaux entre les parents et les beaux-parents afin qu’il y ait un certain attachement à la beau-parentalité. Le beau-parent se doit de s’affirmer face à l’enfant pour une meilleurs intégration de l’autorité qu’il pourra avoir par la suite. Pour cela, il faut d’abord, que les parents et beaux-parents, se mettent d’accord sur les rôles que chacun doit porter. En effet, chaque parents et beaux-parents, doivent reprendre une place maternelle ou paternelle dans la nouvelle famille. Les beaux-parents se doivent de créer du lien affectif avec les enfants pour que cette acceptation se passe au mieux tout en ne prenant pas totalement la place du parent qui est absent. Malgré tout, certains beaux-parents préfèrent rester distant avec les enfants de leur conjoint pour ne pas avoir à s’occuper du rôle de « second parents », qui doit avoir un rôle éducatif et autoritaire, car celui-ci considère que ce n’est pas à lui de prendre ce rôle face à des enfants qui ne sont pas les siens.

Nombreux sont les nouveaux couples qui ne veulent pas d’enfant car leur conjoint en a déjà. De par la reconstruction familiale, il y a déjà eu construction d’une nouvelle vie de couple et d’une nouvelle vie de famille qui leur suffisent. Pour d’autre, l’arrivé d’un nouvel enfant officialise la nouvelle famille et forme un lien commun entre les deux adultes. Cela permet l’affirmation du nouveau couple. Pour certain nouveaux couples, le remariage permet de s’assurer qu’ils peuvent bien prendre la place de beau-parent au sein de la famille recomposée.

On assiste donc à plusieurs cas de recomposition familiale. Les nouvelles familles sans enfants, celle dont l’un des conjoints a des enfants avec l’arrivée de nouveaux enfants communs, celles dont l’un des conjoints à des enfants sans l’arrivé d’un nouvel enfant commun et celles dont les deux parents ont déjà chacun des enfants.

    On assiste également à de nouvelles situations parentales. En effet, si l’un des conjoints reste parent de ses enfants, l’autre doit trouver sa place de beau-parent. Certains préfèrent donner de l’affection à l’enfant sans prendre parti de son éducation tandis que d’autres préfèrent s’insérer en ayant un pouvoir d’autorité et d’éducation sur les beaux-enfants tout en ayant un lien affectif comme le ferait un parent direct. D’autres beaux-parents ont plus de difficultés à avoir, ne serait-ce qu’un lien d’attachement avec les enfants de leur conjoint car les enfants ne sont pas prêts à les accepter ou le couple n’a pas su intégrer le beau-parent dans un cadre serein et bien expliqué.

1. Une nouvelle vie

Aujourd’hui le nombre de familles recomposés et monoparentales augmentent. En effet, un quart des premières unions sont contractées avec un conjoint ayant déjà vécu en couple. A l’âge de 40 ans, 20%, des individus comptabilisent au moins trois relations amoureuses importantes. Parmi les familles recomposées, certains conjoints, ayant déjà une famille, veulent créer une nouvelle famille avec un autre conjoint pour se créer une nouvelle vie.

La gestion du temps par membre dans les familles est donc une question à aborder quand il y a recomposition familiale. En effet, il est important que les enfants aient du temps avec leur papa et avec leur maman pour qu’un équilibre et un sentiment de sécurité s’installe malgré le déséquilibre que peut provoquer la recomposition.