Strategie éconmique et monopole dans la vente du garba par leshaoussas
Étude de cas : Strategie éconmique et monopole dans la vente du garba par leshaoussas. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar amon anick joceline koffi • 10 Août 2015 • Étude de cas • 6 584 Mots (27 Pages) • 1 073 Vues
INTRODUCTION
La stratégie économique et le monopole sont deux concepts indissociables qui sous-tendent les différentes politiques développées par les grandes firmes et les multi- nationales pour se positionner et se maintenir sur un marché. Ainsi c'est elles qui maximisent en univers conflictuel ou concurrentiel les chances d'atteindre un objectif donné malgré les actions de l’autre. Et en la matière la quasi-totalité des entreprises sont inscrites dans cette logique. Néanmoins, les réalités qui entourent cette politique varient d'un contexte social à un autre et ce sont ces réalités sociales et économiques dans le monde et spécifiquement en Cote d'ivoire concernant la stratégie économique et le monopole dans la vente de garba qui nous intéresse. En effet, la Cote d'ivoire est l'un des rares pays au monde ou poussent et se développent la quasi-totalité des plantes. Cette disposition naturelle lui offre un éventail très large d'aliment à consommer. Parmi ceux-ci nous avons l’attiéké, une semoule de manioc obtenue à partir du manioc dont la consommation va au delà des frontières ivoiriennes. Le « garba » l'un de ses dérivés retiendra notre attention. E n effet, aux alentours des établissements scolaires, des zones industrielles, dans les centres d'affaires, dans les quartiers, au détour d'un regard vous serez en présence d'un garbadrome. Dans ce pays d'accueil qu’est la Cote d'ivoire le monopole de cette activité revient aux seuls nigériens. Ils sont les seuls à détenir le secret de la réussite des garbadromes : appellation du lieu ou l'on vend ce met. Les ivoiriens qui s'y sont essayés n'ont pas fais long feu ou éprouvent des difficultés à s'intégrer dans la vente et ce en dépit de la politique du gouvernement ivoirien initié depuis les années 2000 pour promouvoir et valoriser le secteur informel au travers des petits métiers comme les projets réalisés par le fnj. Les amateurs de garba préfèrent celui des haoussas une ethnie du Niger. Le présent travail a pour but d’analyser les liens sociaux qui empêchent les vendeurs ivoiriens du quartier BC dans la commune d’abobo de s’approprier la vente du garba. Notre travail s’articule autour de trois grandes parties. Dans une première partie, nous allons présenter les considérations théoriques méthodologiques qui nous ont permis de situer le problème et la démarche de notre problématique. Dans la seconde partie nous parlerons de la stratégie déployée par les vendeurs haoussas pour détenir le monopole dans la vente du garba. Enfin, dans la troisième partie on va s’intéresser aux difficultés rencontré par les entrepreneurs ivoiriens et qui les handicape
Cadre théorique et méthodologique
I-Cadre théorique
La stratégie économique et le monopole sont deux concepts qui sous-tendent les différentes politiques développées par les grandes firmes et les multinationales pour se positionner et / ou es maintenir sur un marché donné.
Ainsi les questions de monopole ont été de tout temps le pool de l’origine des désaccords entre les nations comme l’illustre l’exemple limite du Congo belge propreté du souverain belge. En la matière, la quasi totalité des Etats et des entreprises sont inscrites dans cette logique.
En outre les nombreux colloques et les traités organisés dans le monde sur les monopoles et leur règlementation témoigne de son influence dans les relations commerciales, économiques, politiques etc.
Néanmoins, les réalités qui entourent ces politiques varient d’un contexte social à un autre et ce sont ces réalités sociales et économiques dans le monde et plus spécifiquement en concernant les stratégies économiques et le monopole qui nous intéresse.
I-1 justification du choix du sujet
Le monopole est régulièrement et naturellement privilégié dans le domaine de la production, de la distribution ou des services, chaque fois que des intérêts présentés comme « supérieurs » ou « collectifs » semblent pouvoir être invoqués.
Déjà à l’époque féodale, l’exclusivité de la mise à disposition de certains équipements collectifs (moulins, ponts, granges) par le seigneur féodal lui permet de percevoir des redevances censées payer la protection qu’il assure à ses sujets.
Ensuite au moyen âge, les corporations et les métiers assurent pour les activités qu’elles encadrent strictement des obligations de respect de qualité et de formation des apprentis et de leurs employés.
A l’époque classique ce sont les pouvoirs publics qui s’octroient des monopoles à des fins fiscales
Ainsi la Cote d’ivoire ne fait une exception à cette réalité en ce sens qu’où subsiste au sein de ses activités économiques des formes de monopoles. En effet, fort est de constater qu’une partie des activités rémunératrices de revenus sont détenus par des étrangers au détriment de la population locale. En la matière nous pouvons citer le secteur du bois détenu par les Nigériens. Ensuite la pêche qui est aux mains des pêcheurs Togolais. De même, les conteneurs frigorifiques et les chambres froides sont l’apanage des Burkinabés.
Au regard de tous ces constats, la question du monopole dans l’activité économique ivoirienne en l’occurrence celui du monopole dans la vente du garba par les haoussas trouve toute sa pertinence
I-1-1 Les raisons personnelles du choix du sujet
Notre motivation est double en ce sens que d’une part nous voulons nous spécialiser dans le domaine de la sociologie de l’économie et de l’emploi. D’autre part dans la mesure où nous nous sommes essayes à la livraison d’attiéké aux vendeurs de garba.
Grande fut la surprise de constater surprise de constater que ce secteur est dominé par les vendeurs haoussas. C’est au vu de ce constat que nous avons décidé de nous intéresser aux situations de monopoles qui coexistent au sein du secteur informel à l’instar du monopole de la vente du garba par les haoussas.
Ainsi l’étude sur la stratégie économique et le monopole dans la vente du garba par les haoussas vient à point nommé pour montrer les stratégies et les mécanismes de maintien du monopole. Il s’agit des actions marketing déployées sur le terrain, des conditions sociales et culturelles qui militent en leur faveur.
I-1-2 La pertinence sociale du sujet
Pour ce qui est de l’intérêt social cette étude va permettre de comprendre les mécanismes mis en place par les vendeurs haoussas pour maintenir ce monopole et d’interpeller les autorités politiques à jeter un regard sur la question du monopole.
I-1-3 La pertinence scientifique
L’unique motivation pour ce sujet réside dans le fait qu’il n’existe pas d’étude exhaustive sur la stratégie économique et le monopole dans la vente du garba par les haoussas. En effet, les études effectuées sur le monopole se confirment pour la plus part pour montrer que les situations de monopole sont nuisibles aux consommateurs. Dans une telle situation, l’offreur est capable d’imposer seul ses prix de vente du produit sans être attentif à sa qualité. Ensuite pour montrer que la situation de concurrence parfaite demeure en réalité l’exception tandis que la situation de monopole au sen large semble être davantage la règle.
Ainsi c’est le manque d’écrits scientifiques sur cette réalité qui justifient cette recherche. En effet en la matière l’on dénombre plusieurs articles et des reportages télévisés qui on tous fais la description du garba et les conditions de sa commercialisation.
Les études faites sur le garba ont été abordés sur d’autres aspects. Un reportage télévisé qui tous ont décrit ce met et les conditions de sa commercialisation. Les écrits sur le garba ont été abordés sur divers aspects. C’est le cas de jaunas saraka « alimentation : les ivoiriens et leur garba » Abidjan œil d’Afrique. Il dénonce le cadre insalubre dans lequel se pratique et se développe la vente de ce met. C’est dans le même sens qu’abonde François merouze Intelligence d’Abidjan qui lui dénonce des pratiques mystiques à l’origine de la percée des vendeurs haoussas et le cadre malpropre dans lequel ils évoluent.
Ensuite un article intitulé « quant le garba devient une histoire d’amour » :
koaci Abidjan l’auteur Adriel rappel combien les populations affectionnent ce plat. Quant à magnale, il dénonce la flambée du prix du garba du fait de l’inflation du prix du poisson thon sur le marché. Par conséquent l’article du journal le Temps intitulé : « consommateur de garba : attention le poisson thon est toxique » de Joseph Atoungbré. Il dénonce la toxicologie du poisson vendu sur le marché Ivoirien et principalement celui utilisé pour le garba. C’est du thon rejeté pour son taux élevé en sel supérieur à5%, et contenant un produit toxique le stanice.
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