Tourisme
Compte Rendu : Tourisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresus ces engagements sont formalisés par la certification ATR.
Pour monter son circuit appelé « Couleurs et parfums d’Ouzbékistan », VDM travaille avec des réceptifs locaux. Ceux-ci ont reçu une formation sur les aspects du tourisme responsable et sur la politique de VDM en particulier. Ils ont pour mission de sélectionner des partenaires locaux indépendants, de les sensibiliser au tourisme responsable et de trouver de « l’originalité » dans un circuit « classique ». Les hébergements proposés dans ce séjour se font dans des hôtels de charme et de caché, au confort suffisant (mais pas luxueux) pour une clientèle européenne. Une nuit sous yourte est également prévue. Des solutions d’hébergement chez l’habitant (étudiants en langue française notamment) peuvent être trouvées, même si elles ne sont pas très développées. VDM travaille avec des structures indépendantes (hôtels non gouvernementaux et non intégrés), assurant une rémunération correcte à ses salariés, sur toute l’année et pas seulement durant la saison touristique (d’avril à octobre) et assurant des garanties sociales correctes. A l’heure actuelle, il n’est pas possible de trouver d’hébergements respectant les principes du développement durable, notamment en matière de respect de l’environnement. Le circuit est encadré par des guides locaux (3 au total) représentant la diversité ethnique du pays : un russe, une ouzbèke et un tadjik. Ceux-ci perçoivent une rémunération supérieure à la normale, en contrepartie ils s’engagent à favoriser le lien entre les populations locales et la clientèle. De plus ils doivent favoriser le développement économique des populations locales en guidant la clientèle vers des magasins indépendants. Les informations concernant le peuple ouzbèke, l’état de l’environnement, la « non » politique de développement durable du pays et les conditions de voyage sont très faciles d’accès. VDM joue vraiment la transparence.
PRÉSENTATION DE L’OFFRE « LEADER »
IDENTITÉ
NOM : Touristik Union International (TUI)
ADRESSE : Karl Wiechert, Allee 4 - 30625 Hanover (Germany)
ACTIVITÉ : Tour opérateur
CAPACITÉ D’ACCUEIL / TAILLE ENTREPRISE : 16,35 milliards de dollars,71 milles salariés, 3 500 agences de voyages, 37 agences réceptives dans 31 pays, 285 hôtels (163 000 lits), 9 compagnies aériennes (plus de 100 avions), 10 navires de croisière et 79 tour-opérateurs dans 31 pays, 30 millions de clients.
CLASSEMENT / POSITIONNEMENT : Leader européen de voyage
1 DÉMARCHE QUALITÉ : Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), Système de Management Environnemental (SME ),
2 certification ISO 14001, signataire de la Déclaration de Luxembourg sur la promotion de la santé au travail
ENGAGEMENTS EN FAVEUR DU TOURISME DURABLE
Conscient de sa responsabilité en tant que groupe d’envergure internationale, TUI a adopté une politique de développement durable prenant sa source dans les dix principes de l’Initiative des Nations Unies Global Compact. Pour se faire TUI a mis en place un Conseil de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) coordonné par un groupe de « Gestion de l'environnement / développement durable ». Un système de Management Environnemental (SME), adopté par l’ensemble des sociétés du groupe, a débouché sur une certification ISO 14001 de la majorité de ses sociétés et/ou l’obtention de labels nationaux ou internationaux.
Le circuit « Sur les traces de Tamerlan » proposé par TUI est distribué en France par les agences du groupe, notamment Nouvelle Frontière. TUI travaille avec des réceptifs locaux pour la création des circuits dans ce pays. Il ne donne aucune information (ni sur le site ni par téléphone) sur sa manière de monter les circuits en Ouzbékistan. Il n’est donné aucune information précise sur les engagements du groupe en faveur d’un tourisme responsable dans ce pays. Il s’engage toutefois auprès de sa clientèle à respecter les termes du contrat, les règles de sécurité, à participer au développement économique durable dans le pays ainsi qu’à respecter l’environnement, de la culture et le patrimoine de ce dernier.
La majorité des hôtels choisis, de type soviétique, répondent aux standards internationaux et font partie de chaines hôtelières ouzbèkes (Orient star, Asia ou Malika). Un seul hôtel de charme est prévu dans ce circuit (hôtel Zargaron à Boukhara). Ses hôtels n’ont apparemment pas d’engagement en faveur du développement durable, ou ne communique pas sur cela.
Le circuit proposé, encadré par des guides locaux, est un circuit classique proposant la visite de musés et des plus beaux sites et monuments du pays. Les voyageurs sont amenés à rencontrer des artisans locaux et à partager des moments de vie dans des familles ouzbèkes (confection et partage de repas).
Aucune information n’est donnée au client concernant le pays, les habitants, en dehors des informations classiques (climat, santé, monnaie). Les motivations de choix du T.O. quant à l’organisation de ce circuit ne sont pas communiquées. Le contact téléphonique est très impersonnel et se limite à un acte commercial.
ANALYSE
L’Ouzbékistan offre très peu d’infrastructures touristiques, ce qui limite la diversité des circuits et le choix en matière d’hébergement. De plus, le développement durable n’est pas encore une préoccupation du gouvernement. Malgré cela, ces deux T.O. proposent des circuits dans ce pays et s’engagent à limiter l’impact de leur activité sur l’environnement et favoriser le développement économique du pays. Le circuit « Couleurs et parfums d’Ouzbékistan » proposé par VDM, offre assez de garanties pour une clientèle sensibilisée aux questions humaines et environnementales. Les informations concernant la façon de travailler de ce T.O. et l’organisation du circuit sont très faciles à obtenir. Pour le circuit « Sur les traces de Tamerlan » proposé par TUI, il n’est donné aucune information précise sur les engagements du groupe en faveur d’un tourisme responsable dans ce pays et il difficile d’en obtenir par téléphone. Même si le choix en hôtels et circuits reste limité, les réceptifs travaillant pour VDM se charge de trouvé les perles rares et l’originalité. Chez TUI l’on parle de « commercial » s’occupant de « négocier » des nuits dans des hôtels répondant au confort international. Ces deux T.O. ne drainent pas la même clientèle et ne travaille pas de la même façon. Cela se ressent dans le type d’information donné par ceux-ci et la manière dont les demandes sont traitées. Ainsi nous avons à faire, chez VDM, avant tout à des voyageurs désireux de partager leur expérience de la découverte de peuples et de pays lointains. Les agences du groupe TUI, s’occupent de vendre des séjours. VDM donne de larges informations sur le pays : histoire, géographie, des informations concernant la catastrophe écologique de la mer d’Aral, le gaspillage de l’eau, les difficultés du pays à gérer ses déchets. Aucune information de ce type n’est donnée par TUI, hormis les informations classiques : formalité, santé, monnaie, climat, décalage horaire. Le groupe TUI semble très dynamique en matière de développement durable, présent dans toutes les commissions internationales, auprès de tous les organes de décisions. Mais il semble difficile pour un groupe de cette taille d’aller jusqu’au bout de ses engagements. Le type de produit proposé par ces deux T.O. est différent est ne répond pas aux exigences d’une même clientèle. Il apparaît que malgré les engagements en faveur du développement durable, malgré sa présence et ses actions TUI n’est pas transparent.
PRÉSENTATION DE L’AUTEUR
De mes déjà six années d’expérience dans le tourisme je garde l’envie de favoriser la découverte de territoires et la rencontre entre des personnes venues d’univers différents. Très tôt sensibiliser aux publics handicapés, je me suis spécialisée dans ce type d’accueil. Très curieuse des autres et du monde, je me suis pourtant arrêtée à quelques pays d’Europe : le manque de moyen et de temps ayant laissé la place à un regard critique sur les destinations « exotiques ». Je souhaite accompagner celles et ceux qui, souhaitant continuer à « faire du tourisme », veulent minimiser l’impact de cette activité sur l’environnement et permettre à l’Homme de s’épanouir.
« MA DÉFINITION DU TOURISME DURABLE »
Le tourisme durable ne doit pas se développer sur les seuls avantages économiques qu’il peut procurer à un territoire : il se doit de tenir compte des facteurs humains et économiques comme des données naturelles et culturelles de celui-ci. Il doit être un moyen pour les populations de vivre dignement : ne devant pas les asservir ni participer à la folklorisassions de leur culture. Un tel tourisme doit permettre la rencontre et l’échange dans un climat de confiance et d’ouverture où la différence est une richesse et non pas un handicap. L’hôte et le client sont des partenaires, responsables de la transaction et
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