Voyage de Classes

Voyage de classes

Nous allons étudier un chapitre du livre Voyage de classes, de Nicolas JOUNIN qui a été publié en 2014. Nicolas JOUNIN est un sociologue et aussi un enseignant à l’université Paris 8 Saint-Denis. Il est l’auteur de Chantier interdit au public, paru en 2008. Sa particularité est de favoriser l’enquête de terrain, qui est réalisé ici par ses étudiants. Le livre a été crée grâce a la participation des étudiants en sociologie de Seine-Saint-Denis, qui se sont immerger dans les beaux quartiers de Paris. Ce dernier est composé de cinq chapitres (comprenant des sous parties), d’une introduction et d’une conclusion. L’enquête utilisé pour se livre se fait dans une partie du huitième arrondissement de Paris, appeler le  triangle d’or qui couvre les quartiers délimitée par les avenue Montaigne, Georges–V et les Champs Élysées. Les trois promos d’étudiant qui ont été impliqué dans ce livre se compose majoritairement de jeunes femmes âgée de 18 à 20 ans, rarement blanche, d’ailleurs les deux tiers résident en banlieue nord de Paris et leurs parents sont majoritairement ouvriers et employés.

Comment l’auteur s’y est-il prit pour créer son enquête ?

« Trouver un qui parler » et « l’anonymat impossible » sont les deux premières sous parties du chapitre. Les quatre chapitres du livre représente les différentes étapes du travail dans sociologie utilisé par l’auteur. Dans le chapitre quatre, l’écriture est consacrée aux entretiens et interrogations. Nicolas JOUNIN commence alors par nous dévoilé les difficultés rencontrées lors d’un entretien comme l’évoque le titre de la première sous-partie. En effet lors de la création d’une enquête en sociologie il est souvent assez compliqué de trouver des personnes volontaires pour un questionnaire approfondie. Pendant l’enquête, des étudiants se sont confrontés à des complications, plusieurs personnes ont annulé la dernière minute les entretiens où d’autres ont répondu avec agressivité en choisissant les questions auxquelles elles allaient répondre. En conclusion, ils n’ont pas pu interroger toutes les personnes qui étaient prévu au début.

La question de l’anonymat est aussi une complication en plus. L’auteur nous explique la difficulté de conserver l’anonymat dans certains cas, par exemple quand vous avez interroger quelqu’un de connu. En effet il est impossible que la personne ne soit pas reconnu malgré le changement de prénom, d’adresse… Notamment pour les grands médecins, avocats ou encore les familles catégorisées comme riche. Le fait d’être connu, atteint le fait que la population les reconnait malgré tout.

A ce moment la du texte, on se concentre sur les différences de vie entre les quartiers bourgeois et la Seine-Saint-Denis. C’est a partir de là que l’on passe au constat. Comme par exemple avec la question des courses, par exemple les habitants de Seine-Saint-Denis ont l’habitude d’aller faire leurs courses dans de grandes surfaces et de petits commerces (comme les boulangeries, le boucher, la fromagerie…). Des commerces qui sont a proximité. À l’inverse des habitants du huitième arrondissement qui eux vont jusque dans le 13e pour faire leurs courses. En effet dans des quartiers tels que le huitième arrondissement, on constate que les lieux qui aurait été dédié normalement a des petits commerces ou des grandes surfaces d’alimentation, sont remplacé par des magasins de luxe. Les comités des commerces sont aussi une grande différence entre la Seine-Saint-Denis et le huitième arrondissement. En effet en plus de l’homogénéisation et de distinction chez les voisins, on retrouve ce phénomène chez les commerçants. « Au-delà de l’animation commerciale, qui prend des formes plus factuelle qu’ailleurs, ses comités, qui concentrent une « voix sociale considérable » et dispose d’« un pouvoir sans aucune mesure avec celui des artisans et petits commerçants des comités de quartier ordinaire ». Pour illustrer cette idée, nous pouvons citer la mise en place d’un service de voiturier à cause de nombreuses contraventions du au manque de place devant les boutiques. Ou encore les nombreux jumelages avec les comités d’autres villes comme Bruxelles, Monaco, Tokyo, New York…