Anthropo sociale et culturelle 1 ulg 2010-2011
Documents Gratuits : Anthropo sociale et culturelle 1 ulg 2010-2011. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestretien sera différent de ce qu’il dit avec ses amis,…) → Permet de développer différents points de vue.
- Avantages :
1. Permet de faire la distinction entre ce que les gens disent et font.
2. Permet d’analyser des processus de structures sociales
3. Permet une analyse approfondie de l’intérieur (point de vue des gens) du monde social.
- Inconvénients :
1. Apprendre la langue, connaître l’histoire, etc.
2. Maladie, intimité, etc.
3. Être accepté par ses hôtes
⇨ Faire œuvre interprétative et empirique : pour l’anthropologue qui se fait passer pour un clown, un enfant, etc. car il ne connait pas la langue, les langages sociaux ou qu’il soit mis sur un piédestal par ses interlocuteur, il y a un risque qu’il soit perçu avec méfiance.
→ Le relativisme culturel :
1. Prendre en compte le point de vue de l’auteur
2. Comprendre les différences (qui résultent de la culture et méritent le respect)
3. Un antidote contre l’ethnocentrisme
4. Un principe méthodologique
⇨ Malinowski : « Il s’agit de saisir le point de vue de l’indigène, son comportement et son insertion dans le monde ».
En bref, on essaie de comprendre les différences par rapport à la culture et non la race. On ne juge pas le comportement d’autrui pour tenter de comprendre pourquoi il agit comme cela à partir de son point de vue et de son histoire et ce même si cela nous parait bizarre ou inacceptable.
Cependant, on appartient tous aux groupes des êtres humains. Cela engendre donc l’existence d’universaux et le relativisme, c’est justement s’empêcher de penser aux universaux (Parfois pas compatible avec la morale puisque le relativisme dans l’extrême pourrait légitimer des pratiques violentes, régimes sanguinaires,…)
⇨ L’anthropologie met entre parenthèse les présupposés concernant les universaux et ses propres valeurs morales dans sa recherche lorsqu’il adopte une attitude relativiste culturelle.
→ La double ambition :
1. Le holisme : la totalité de l’expérience (la spécialisation croissante des monographies). L’anthropologie ne s’intéresse pas qu’à l’économie, les faits sociaux,… mais tente de les relier entre eux.
2. Comparaison : différentes échelles (unité du genre humain et diversité des cultures). Une certaine accumulation du savoir s’est produite de telle sorte qu’il n’y a plus besoin de connaître tous les aspects. (ex : Weiner qui ne s’est concentré que sur les rôles des femmes dans l’archipel des trobriandais)
3. Ethnographie, ethnologie, anthropologie : l’anthropologue privilégié les petits groupes avec lesquels il peut avoir des liens puissants ce qui n’a pas empêché une ambition comparatiste car elle accorde une grande importance à l’altérité. → L’étude d’une société implique une comparaison avec notre propre société. L’ethnographe, techniquement, = c’est la description d’une société, l’ethnologie = l’analyse de ces descriptions et l’anthropologie = l’analyse des hommes dans la société.
→ Conclusion :
1. Une science interprétative et empirique
2. Ouverture thématique et géographique
3. Approche (méthode : observation participante, posture morale : relativisme culturelle, perspective théorique : holisme et ambition disciplinaire : comparaison).
2. L’anthropologie évolutionniste
→ retracer l’histoire de l’anthropologie ?
• L’antiquité ? : Hérodote et sa proposition de décrier les sociétés non grecs dans le bassin méditerranéen (pas seulement père de l’histoire mais aussi de l’anthropologie)
• La renaissance ? : études qui a suscité des questions sur l’altérité.
• Les lumières ? : l’anthropologie trouverait son origine dans l’opposition entre les lumières et le romantisme (là qu’on se fixe, qu’on se pose la problématique,..)
• L’évolutionnisme du 19e siècle ? : Théorie qui sera rejeté au début du 20e siècle.
- A joué un rôle pivot dans la formation de la discipline (anthropologues évolutionnistes qui ont fait rentré la discipline à l’université, forgé les concepts clés).
- Contre ce courant que l’anthropologie moderne s’est formé.
Le contexte du 19e siècle :
• siècle de progrès (grande confiance dans le progrès de l’humanité) : extension des infrastructures ferroviaires et maritimes (moyens de transport), début des colonies, industrialisation et urbanisation, affirmation des Etats-nations,…
• La discipline entre à l’université : science humaine en générale (sociologie, anthropologie, psyhcologie,…). Edward Tylor sera le premier professeur en 1884 à l’université d’Oxford et sera suivit 16 ans plus tard par Haddon à Cambridge.
• Le paradigme évolutionniste : l’évolutionnisme est un héritage des pensées évolutionniste (philosophie) du 18e siècle et va influencer l’ensemble des sciences (biologie, philosophie, sociologie, anthropologie,…)
⇨ MALTHUS suggère que l’homme échappe à la sélection naturelle car l’éducation qu’il reçoit le lui permet (déjà énoncer par Tylor)
→ Charles Darwin est l’évolutionniste le plus connu. Il a évolué dans un milieu sociale où vivait des sociologues, psychologues,… et qui ont influencé sa pensée.
→ L’évolutionnisme en anthropologie :
• Une évolution unilinéaire tendue vers le progrès (toutes les sociétés passent par les mêmes stades mais à leur propre rythme.
• 3 stades (L. H. Morgan 1818-1881)
• Au cœur de ce processus se trouve le moteur de la raison, de l’intelligence de l’homme (lui permet de maîtriser la nature et accessoirement de la société).
|stades |Techniques |
|Sauvagerie |Chasse et cueillette |
|Barbarie |Agriculture et élevage |
|civilisation |Écriture et Etats |
Lewis H. Morgan est un avocat chrétien américain qui a travaillé sur les SENECA (société indienne) mais aussi sur les terminologies de parenté dans les sociétés indiennes pour travailler par la suite sur les sociétés archaïques (1867).
Tableau : véritable moteur de l’évolution culturelle car elle permet une meilleure maîtrise de la nature qui permet à son tour une augmentation des ressources permettant ainsi une complexification des régimes fonciers et ainsi des formes d’organisation sociale. Il y a donc un lien entre les inventions techniques, l’organisation sociale, les richesses et la prorpiété.
→F. Engels (1820-1895) : collaborateurs de Marx qui reprendra les travaux anthropologiques que celui-ci avait réalisé à la fin de sa vie. Ce qui l’intéresse dans l’ouvrage de Morgan, c’est l’apparition tardive de la propriété, la famille et l’Etat. Cela implique que ces trois éléments ne sont pas des institutions naturelles mais des produits de l’histoire (rapport de force).
• L’autre comme primitif (il est un vestige de notre passé et l’inverse de notre société). → C’est à cette époque que l’on réalise les premières découvertes archéologiques qui vont passionner le public cultivé. Cependant, ces découvertes ne permettent que de savoir comment ils mangeaient, quoi,… mais nous n’avons rien sur leurs coutumes, religions,… donc ils vont vouloir reconstituer l’évolution des cultures à partir de la diversité de la société contemporaine car pour eux, il existait des sociétés (les sociétés primitives) qui sont le reflet, qui ressemblaient aux sociétés des premiers temps. Donc études des sociétés primitives.
Exemple : sociétés australiennes (aborigènes → vient du latin qui signifie plusieurs origines) étaient considérés comme les vestiges de l’antiquité de l’homme. Ils n’étaient donc pas considéré comme différents mais inférieurs et antérieurs.
→ L’autre comme miroir inversé :
|La société primitive |La société civilisée
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