Apologue

r ou le narrateur. Nous trouvons une allégorie qui est celle du miroir : l'objet reflète notre apparence, ce que nous laissons percevoir de notre personne aux autres ; le pèlerin propose au Monarque de vérifier si ce que ses courtisans et ministres veulent bien montrer et dire en apparence, est en accord avec ce qu'ils sont sincèrement au fond d'eux-mêmes à l'aide d'un miroir : "ce miroir,[…], représente d'abord les objets au naturel; mais par le secours de quelques mots chaldéens, l'homme qui s'y regarde, s'y voit tel qu'il aurait fantaisie d'être […] ces souhaits, ces imaginations" (lignes 120 à 126). Mais personne ne voulu montrer au roi son vrai visage, il pût donc en conclure que ceux qui l'entoure sont bels et bien des hypocrites.

Ce texte de Jacques Cazotte est bien un apologue, c'est un récit court, en prose, qui par une argumentation déguisée (Valeur symbolique des personnages, dialogue entre le pèlerin et le roi, allégorie du miroir) tend à délivrer un enseignement moral : L'apparence des comportements humains est trompeuse et qu'autour de nous, beaucoup « portent des masques ».