Chasseur De Tete

ciens. C’est ce qui le différencie du conseiller en recrutement susceptible de repérer des profils très différents.

2. Sa formation et sa rémunération

Le plus souvent les chasseurs de têtes passent par une école supérieure de commerce (HEC, ESSEC…). Mais la formation la plus avantageuse pour ce poste c’est une école de commerce plus un master d’une université américaine. Cependant d’autres cursus sont possibles : un diplôme de troisième cycle en ressources humaines mais aussi des études de psychologie. Un débutant dans le métier commencera en général par un poste de chargé de recherche junior, puis avec le temps et l’expérience il s’occupera de la recherche senior et enfin il pourra évoluer vers des postes de consultants.

Un chasseur de têtes débutant percevra entre 28 et 38 K € alors qu’un consultant confirmé peut espérer gagner entre 49 et 75 K €. Les cabinets payés au résultat sont peu nombreux car le fait d’être payé au résultat dissuade d’apporter une expertise de conseil mais surtout incite à présenter des candidats à tour de bras.

II. L’intervention du chasseur de têtes

1. Les domaines d’intervention

Dans les grandes entreprises, il est chargé du recrutement et il est garant d’une stratégie d’embauche. On fait appel à un chasseur de têtes dans différents cas.

Le premier cas : quand une entreprise cherche le candidat qui correspond au mieux au profil du poste proposé.

Le deuxième cas : quand une entreprise n’a pas trouvé un candidat qui possède les qualités requises à ce poste.

Le troisième cas : lorsque une entreprise a besoin de conseils pour le recrutement.

Le « chasseur de têtes » doit trouver pour une entreprise des profils rares, avec un haut niveau de qualification, c’est à dire il va sélectionner des futurs cadres qu’ils soient supérieurs ou confirmés.

Il y a trois acteurs dans le recrutement :

L’entreprise qui confie la mission au chasseur de têtes,

Le chasseur de têtes qui va démarcher pour trouver un individu correspondant aux critères ; en se déplaçant partout dans le monde (d’ou une maîtrise parfaite de l’anglais), et un accès aux banques de données.

Le « chassé » qui est le candidat potentiel qui devra être performant.

Le chasseur de têtes contacte directement le favori par téléphone ; ou bien indirectement par annonce.

Le chasseur de têtes a une garantie envers l’entreprise. S’il n’obtient pas satisfaction du recrutement, celui-ci doit recommencer tout le processus.

2. Les outils d’action

Le chasseur de têtes a le pouvoir d’agir à la place de l’entreprise en terme de recrutement. Par la suite, l’entreprise cliente et le chasseur de têtes doivent mettre en place les critères spécifiques au poste à pourvoir.

Différentes étapes sont nécessaires :

- La première consiste à comprendre et à cerner la culture de l’entreprise son organisation et son environnement dans lequel elle évolue.

- La seconde étape consiste à chercher les candidats potentiels dans les banques de données ( les répertoires, les Curriculum Vitae, les annuaires d’école). Le chasseur de têtes peut aussi contacter un salarié qui travaille dans une entreprise concurrente.

- La troisième consiste à contacter les candidats le plus discrètement possible afin d’évaluer leur ambition, leur motivation.

- Enfin la dernière étape est la mise en relation entre l’entreprise cliente et le candidat sélectionné, afin d’une embauche définitive.

III. Les perspectives d’évolution du métier de chasseur de têtes

En France le métier de chasseur de têtes n’est pas répandus, ce métier est surtout implanté à l’étranger. Le chasseur de têtes est lié à la conjoncture c’est à dire qu’il est lié directement selon les circonstances de la demande, du marché du travail. Aujourd’hui il semblerait qu’en France on ne peut pas dire avec exactitude que le métier de chasseur de têtes est en expansion. Les stratégies de recrutements sont difficiles à pronostiquer car il y a des fluctuations dans cette activité qui agissent sur une infime partie de cette branche.

Cependant, le métier