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et des compréhensions identiques, une relation expressive, des relations symétriques n degré d’intégration dans le réseau.
2-La différence entre l’école interprétative et l’école fonctionnaliste se situe dans leur approche de la réalité. En s’associant à la philosophie positiviste, l’école fonctionnaliste conçoit que la réalité sociale se présente à notre perception comme objective et ordonnée. Le phénomène social est concret, il est traité comme une entité matérielle ou comme des types de faits sociaux. La collectivité est extérieure aux individus et ses propriétés, comme les normes, les valeurs et les rôles, sot perçues comme des faits tangibles. La réalité sociale existe à l’extérieur de l’individu et elle prend forme avant toute activité humaine. Quant à l’école interprétative, c’est un modèle de recherche « alternatif » puisqu’elle se concentre sur l’étude des significations, c’est-à-dire sur la façon dont les individus donnent un sens à leur monde à travers leurs comportements communicationnels. L’école interprétative est en quelques sortes une compilation de diverses traditions philosophiques et sociologiques dont la majorité puise leurs racines dans l’idéalisme germanique de Kant, qui croyait que la réalité sociale existe dans une « idée » ou dans un « esprit » plutôt que dans des faits concrets. Les « interpétationistes »considèrent que par leur habileté à communiquer, les individus sont capables de créer et de construire leur propre réalité sociale à travers les mots, les symboles et leurs comportements. En résumé, pour l’école fonctionnaliste, la réalité existe en soi et il suffit de l’analyser de l’extérieur pour comprendre la substance des processus communicationnels, tandis que l’interprétative investit la communication organisationnelle par une méthode participante.
3-C’est en 1942 à 1958 que la communication organisationnelle a d’une manière un peu accidentelle, émergée en tant qu’entité identifiable. Redding a sélectionné deux périodes importantes dans l’histoire de l’émergence de la discipline : 1942-1947, les années de gestation et 1948-1958, la décennie de la cristallisation. Il faut affirmer que c’est plutôt dans le contexte de la participation des États-Unis à la Deuxième Guerre mondiale qu’ont commencé à germer les concepts fondamentaux de la discipline. Durant la Deuxième Guerre mondiale, des millions de citoyens s’étaient convertis rapidement en travailleurs industriels et militaires. Cette mobilisation socioéconomique a amené à la création des cours d’entraînement qui avaient axé sur le développement d’aptitudes en communication orale et écrite. La présentation du profil de la littérature des années de cristallisation donne une vue d’ensemble des principaux domaines : le premier domaine est la pragmatique de la gestion et le deuxième est les techniques pour l’amélioration des aptitudes de base en communication et le troisième domaine peut-être le plus important est celui des relations humaines et de ses dérivés. Depuis les années 1970, et particulièrement les années 1980, la discipline a pris de plus en plus d’expansion. Par ailleurs, les années 1980 passeront à l’histoire comme la décennie qui aura contribué le plus à la démarcation propre de la discipline et à son expansion. Notons d’abord l’effet de surprise créé dans les pays occidentaux, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, par le niveau de productivité supérieur du Japon. Ce constat a contribué à la réalisation de plusieurs études subventionnées par les entreprises et les pays consommateurs des produits. En 1983, un ouvrage majeur tente d’établir la spécificité de la discipline par rapport à ses influences originales, soit les sciences administratives et le management. Cependant, on peut considérer l’année 1987-1988 comme celle de la consécration de la discipline.
4-Au début, le niveau de système était le groupe de travail ou le groupe informel d’amis, et la dyade ami-ami, vu leur nombre limité, en l’absence d’un organigramme fixe, les messages se transmettaient de façon horizontale tous les membres communiquent facilement entre eux, et les messages se transmettaient de bouche à oreille, à l’aide de tableaux d’affichage et d’annonces publiées dans le journal local.
Par ailleurs, on distingue le niveau de système individu vu qu’au début, chacun des membres donnait ce qu’il voulait pour permettre de payer quelques annonces, envoyer des lettres et faire de photocopies.
Avec le temps et l’augmentation du nombre de membres, le comité de direction de l’association a communiqué avec ses membres par courrier, au moyen d’un bulletin de liaison trimestriel. Les messages sont imposés par le sommet de la hiérarchie, les membres se rencontrent une fois l’an, à l’occasion du congrès. Le degré de flexibilité est maintenant minimal, le niveau de système auquel la communication s’applique est uniquement l’individu.
À la suite de nombreuses lettres de démission, des refus de renouvellement de la cotisation et des demandes de remboursement, la direction a essayé d’arrêter l’hémorragie en envoyant une lettre à chaque membre pour lui promettre de veiller à ce que le personnel de secrétariat ne refasse plus jamais un tel geste à l’avenir, le niveau de système auquel la communication s’applique ici est l’organisation globale comme entité complète.
5-L’efficacité énergétique est un bon exemple de système ouvert sur l’environnement puisque la régie de l’Efficacité énergétique donne une subvention au client désirant économiser l’énergie, en achetant des équipements à cet effet, ce qui fait en sorte que les kWh économisés au Québec seront vendus aux États Unis a un prix plus élevé. Un autre exemple : l’école ou l’université est un système ouvert puisque les étudiants qui reçoivent une éducation vont éventuellement régénérer l’organisation par l’obtention d’un emploi et le paiement d’impôt qui en partie retournera à cette université. D’une manière étendue, on définit l’environnement d’une entreprise comme étant « l’ensemble des éléments extérieurs à l’entreprise en relation avec ses activités. Un système ouvert est un système qui interagit en permanence avec son environnement. L'interaction peut se faire via des informations, de l'énergie ou des matières transférées vers ou depuis les frontières du système, en
fonction de la discipline qui définit le concept. L’organisation, dans le monde moderne, représente souvent un système ouvert sur l’environnement. Les intrants constituent l’énergie que l’organisation importe de l’environnement. La transformation est le processus qui change les intrants en extrants (ex. : transformation de la matière brut en produit fini). Les extrants sont les produits ou services que l’organisation exporte dans l’environnement. La rétroaction représente la nature cyclique des systèmes, c’est-à-dire que certains des extrants sont retournés dans l’organisation en tant que nouveaux intrants. Cette interrelation ou cette transaction continuelle entre l’organisation et l’environnement démontre la dynamique du processus d’un système ouvert.
6-Les organisations automates qui présupposent une relation continue et encodée fonctionnent de manière différente que les organisations humaines. D’autre part, dans chacune des activités et dans leurs interrelations, il y a donc quelque chose à accomplir qui nécessite une intelligence et des compétences que seuls les humains possèdent. En d’autres mots, il y a de l’incertitude dans l’accomplissement des tâches qui nécessitent un savoir-faire implicite et de l’incertitude entre les activités qui nécessitent également des capacités de coordination. March et Simon (1958) ont appelé ces capacités des « mécanismes d’absorption de l’incertitude ». Ces mécanismes sont doubles. D’une part, il s’agit de modèles préconçus et appris par les acteurs impliqués. Ces modèles présentent généralement sous forme de programmes algorithmiques qui dictent la marche à suivre pour accomplir les tâches. D’autres part, chaque passage entre les différentes étapes de transformation nécessite que les acteurs responsables des tâches définies pour leur noyau respectif soient informés et informent aussi les acteurs occupant les autres postes à propos du matériel transformé ou à transformer Pour accomplir cette tâche d’information, les acteurs disposent de marge de manœuvre contextuelle qui varient selon le degré de standardisation et la complexité des tâches. Mais pour que l’organisation fonctionne, ces deux formes de
mécanismes doivent être légitimées par les acteurs et suffisamment adaptées aux exigences de traitement de la matière pour en permettre la transformation et le passage d’un noyau de la structure à un autre dans les délais impartis. Alors, nous devons superposer à l’architecture de base un système de communication qui puisse prendre en charge les zones d’incertitude lassées vides par cette architecture.
7-L’importance de chacun de ces concepts dans le processus décisionnel :
-Concept information : l’information est le plus important élément de la prise de décision. Elle est un ensemble de données codifiées qui véhiculent des messages et qui, lorsqu’elles sont perçues par un destinataire, modifient son état de connaissance. Elle augmente la connaissance et réduit l’incertitude.
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