Comment apprendre sans peine

moires insuffisantes. Dos moyens propres à développer la mémoire et l'intelligence des enfants. La mémoire des adultes. — Les accidents de la mémoire, chagrins, chutos, préoccupations. Travail excessif. — Le surmenage intellectuel, chez les enfants et clieales adultes. Des moyens d'y remédier. (i) Un volume, 5e édition, 250 pages, 3i chapitres, gravures; prix, envoi franco, 81ï. 25, relié toile anglaise titre, or, h l'r, 60.

AVANT-PROPOS Enfin, qui est étudier ment dans

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ces pages, nous présentons ce relatif à la manière dont on doit notam-

on général, en rappliquant aux examens. à la préparation

Ces trois volumes, bien que s'occupant de se complètent en réalité différents, sujets l'un l'autre et leur ensemble au constitue, la théorie point do vue du travail personnel, do la et la pratique nous préconisons. méthode d'étude que

On sait que cotte série se termine

par:

l/AUT DUPASSER AVEUSUCCÈS LES EXAMENS(1). Le but dos éludes. — Le jour de l'examen. — Les examinateurs. — Los genres d'interrogation. — Questions diflicilcs. — « Les colles ». — L'art do répondre. — Exemples de questions embarrassantes. si par ces volumes nous facilitons la tâche des jeunes gens, des adultes, dos enfants, si nous rendons leur travail moins long et moins pénible et (1) Un volume in-iS, prix, envoi franco, 3 fr. 25, relié toile, titre or, AIV.DO. Nous serons heureux

8 Jos aidons

AVANT-PROPOS à franchir avec succès les diffici-

les «prouves des examens et dos concours, En un mot, si nous contribuons à réaliser/ dans la mesure du possible, ce rôve de tous, celui de l'homme d'étude comme sans celui de l'écolier: Le bonheur prendre. du savoir, la peine d'ap-

L'ÉDUCATIONERSONNELLE P

CHAPITRE

I

L'ÉDUCATION PERSONNELLE. Le livro dans les éludes. — Los recherches et travaux. ~ Savoir étudier. — Les pertes do temps et d'eiïorls. — Lo besoin d'nno méthode.-— complément do la pédagogie. Un — L'art d'upprendro. à quelque degré qu'on la l'éducation, l'éconsidère, on voit que lo travail personnel, les textos tude dans les livres, les recherches, lus et commentés, donnent une place capitale ; de là ressort l'utilité de savoir étudier, de savoir apprendre, de savoir économiser lo temps dont on dispose et la somme de travail que l'on peut donner. Il n'est, on effet, personne qui, parvenu à un Age et ayant hoaucoup étudié, n'ait rodo conntt avoir gaspillé un temps considérable son existence en efforts inutiles, on travail périt certain Dans

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LA MKTIIODE DANSL'ETUDE par

du, travail fait sans aucun profit intellectuel suilo du manque do méthode.

Los jeunes gens, durant leurs classes, sont à la recherche d'uno pour ainsi dire,constamment bonne méthode do travail. Aussi il n'est guère d'entre eux qui, on vue do bien utiliser les heures d'étude, n'aient de essayé d'apprendre telle ou lollo façon et n'aient t'ait un grand nombre d'expériences h co sujet. Dans le but d'éludierfrucluousemont, chacun, on effet, imagine dos théories, dos procédés indos principes, ou on abanfaillibles, découvre donne d'antérieurs. Celte recherche d'uno méthode efficaces pour apprendre soûl, dehors dos leçons du professeur, sous sa propre non seulement chez l'édirection, se rencontre lève du lycéo, mais aussi chez l'étudiant, choz l'élèvo des écoles ot do moyens pour étudier en

aussi spéciales, chez l'adulto, bien pour les études imposées quo pour los études volontaires. Ou peut mémo dire quo l'on sent d'autant plus la nécessité d'uno bonne méthode de travail, que l'on a précédemment plus travaillé ot plus étudié. Dans los professions intellectuelles, profos-

PHR80NNELLR L'EDUCATION sions libérales

II

colles dans ou scientifiques, dos connaissances noulesquelles l'acquisition velles so poursuit à l'Age adulte et mémo dans le temps la vieillesse, le désir d'économiser et les efforts est constant et la préoccupation du do la méthode do travail qu'on perfectionnement ne cosse jamais. dans ce cas, s'acquiert bien lenL'oxpérienco, tement, et celle acquise grâco à une longuo emploie pratique do travail, voaux venus. rarement profile aux nou»

Cela lient presque toujours a ce que les résultats do cotto expérience et do ces essais n'ont pas été enregistrés, décrits par leurs autours ; ou bien ils se trouvent incidents dans dos écrivains, tude en général. Ainsi, disséminés à l'état do faits les ouvrages ou les mémoires dos savants ou dos hommes d'é-

de mémo' qu'il existe une scionco (la pédagogie) qui so préoccupe do renseignement d'autrui, il y a une véritable scionco de l'éducation personnelle dont la pratique constitue : « l'art d*étudier, » C'est de celle science et de col art, que, comme nous l'avons dit, nous nous occupons dans cet ouvrage.

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L\ MKTIIODK DANS L'ETUDE de la rccîiorcho dans l'éducation d'uno bonno

Bien que l'utilité méthode do travail ne soit contestée

par personne, de l'enseignement pas partie des programmes officiel, et si parfois les maîtres, les professeurs donnent h ce sujet quelques conseils, font quelet sans ques romarqucs, co n'est qu'incidemment

personnelle collo-ci ne fait

approfondir. Cotte étude doit donc être faite par celui qui veut l'utiliser, à pour être ensuite appliquée toute la série dos autres étudos auxquelles, par goût ou par nécessité, il aura à s'adonner,

LKS PRINCIPES

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CHAPITRE

II

LES PRINCIPES* La compi'élionsion ci le souvenir. — L'tuuilyso molhodiquo. .—> preceplos (lollosciirlos.—L'cnclmluoniont (losidt'jos. Los — Du connu ii l'inconnu.—-La « sécurité » dans les études. — Influence do lu volonté. IJ n'est ce point, nécessaire Ton étudie. de mémoire des problèEssayer d'apprendre mes d'arithmétique ou dos théorèmes do géométrie sans les comprendre, serait mémo au seul point do vue des interrogations ble utilité. Toute d'une bien faipas besoin évidemment d'insister sur

facilement il est que pour apprendre avant tout de comprendre le sujet que

étude, qui n'est pas comprise et quol'on essaie do eotillor u par force » h la mémoire, est naturellement dénuée de d'intérêt,} incapable

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DANS LA MKTIIODK L'HTUDE

fixer rallonlion

cl exige, si on y persiste, un travail mécanique considérable. Pour faciliter la compréhension d'un sujet à étudier, il est important de l'analyser par parties, chacune de celles-ci ne «'occupant que d'un seul objet ; c'est du reste, le principe de la méthode préconisée par Descartes, que l'on peut résumer ainsi : « Diviser chaque question en autant do parquelconque tics qu'il se pourra et qu'il sera utile pour les mieux résoudre. » « Conduire par ordre les pensées on commençant par les objets les plus simples et les plus aisés a connaîtro ; classor les questions par ordre, par série, de façon a être assuré de ne rien omettre. » Comme second principe l'assimilation intellectuelle on peut établir que d'un ouvrage, d'un texte sera d'autant plus facile, que soti auteur aura suivi plus rigoureusement «l'enchaînement des idées » ; pu tout au moins, qu'il sera plus aisé de rétablir

les sous-entendus, les élisions d'idées intermédiaires, de combler les lacunes, que pour abréger, pour éviter d'inuliles longueurs, cet auteur aura été obligé de laisser dans son oeuvre.

LES PRINCIPES

If}

Il est donc utile do faire en sorte quo par cet dans quelque genre d'étude que enchaînement, ce soit, le fait précédent soit suffisamment lié à celui qui suit pour quo la penséo soit conduite de l'un à l'autre sans interruption, sans avoir bosoin de mémoire, Condorcol comme dos ospacos par un effort par une sorte de recherche mentale. considérait la liaison dos idées de franchir

la base de l'art d'étudier, et il on faisait ressortir l'importance on disant